Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo a souhaité l’annulation de la hausse du prix de l’électricité « en lieu et place d’un échelonnement dans le paiement des factures » [Lire plus…]
Fléau de la Sous-facturation en Afrique: la Côte d’Ivoire épinglée
Selon une nouvelle étude menée par l’UNCTAD, sur la commercialisation des matières-premières des pays en voie de développement, il a été révélé que plusieurs pays africains perdent jusqu’’à 67% de leurs recettes d’exportation dans des malversations de la sous-facturation.
La fraude sur la facture ou le business de la sous-facturation, c’est lorsqu’on écorche délibérément la valeur d’une transaction commerciale sur une facture soumise à la douane.
C’est l’un des plus grands facteurs de flux financiers illicites des pays en voie de développement coûtant des revenus de change à ces pays affectés, des impôts et des fonds qui pourraient avoir été utilisés pour le développement.
Le business de la sous-facturation peut arriver tant sur l’exportation que sur l’importation ou des côtés et est détecté en comparant la statistique d’un pays avec celles de ses partenaires commerciaux.
Leonce Ndikumana, un professeur d’économie à l’Université du Massachusetts a conduit l’étude et a présenté ses conclusions au Forum de Matières premières Mondial à UNCTAD 14.
Il a pour ce faire utilisé 20 ans de données couvrant les exportations de cacao, cuivre, or et l’huile du Chili, la Côte-d’Ivoire, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie, des pays en voie de développement choisis pour leurs minéraux riches et des matières premières clés.
Les analyses portent sur des sous-facturations pour des exportations la Chine, l’Allemagne, Hong-Kong (la Chine), l’Inde, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis parmi d’autres.
Les conclusions des travaux de Ndikumana indiquent que:
Entre 2000 et 2014, la sous-facturation d’exportations d’or de l’Afrique du Sud s’est élevée à 78.2 milliards $, ou 67% d’exportations totales d’or. Le commerce avec les partenaires principaux a exposé les montants les plus hauts, comme suit: l’Inde (40 milliards $); l’Allemagne (18.4 milliards $); l’Italie (15.5 milliards $); le Royaume-Uni (13.7 milliards $).
Entre 1996 et 2014, la sous-facturation d’exportations pétrolières du Nigeria aux États-Unis valait 69.8 milliards $, ou 24.9 pour cent de toutes les exportations pétrolières vers les États-Unis.
Entre 1995 et 2014, la Zambie a enregistré 28.9 milliards $ dans des exportations de cuivre en Suisse, plus que la moitié de toutes ses exportations de cuivre, pourtant ces exportations n’ont pas apparu dans les livres de la Suisse.
Entre 1990 et 2014, le Chili a enregistré 16.0 milliards $ dans des exportations de cuivre aux Pays-Bas, mais ces exportations n’ont pas apparu dans les livres des Pays-Bas.
Entre 1995 et 2014, Côte d’Ivoire a enregistré 17.2 milliards $ dans des exportations de cacao aux Pays-Bas, dont 5.0 milliards $ (31.3 pour cent) n’ont pas apparu dans les livres des Pays-Bas.
Entre 2000 et 2014, la sous-facturation d’exportations de minerai de fer de l’Afrique du Sud à la Chine valait 3 milliards de $.
Le septième Forum des Matières premières de l’UNCTAD qui s’est tenu à Nairobi (Kenya, du 15 au 16 Juillet, était une partie intégrante de la 14ème session de la conférence de développement et le commerce.
Sous le thème « la Casse des Chaînes de Dépendance de Matières premières « , le septième Forum des Matières premières de l’UNCTAD s’est penché sur la question de la perte des capitaux des pays en voie de développement et a exploré comment ces pays peuvent surmonter le fléau de la sous-facturation et permettre aux économies émergentes de réaliser leurs objectifs nationaux dans le cadre du Développement durable.
Barry Callebaut travaille pour stopper l’abus du travail des enfants dans l’industrie du chocolat
Barry Callebaut a fait un autre grand pas dans le domaine de l’aide pour créer une industrie de cacao durable.
Le fabricant de chocolat avait déjà établi un partenariat avec des groupes comme IDH pour étendre leurs efforts, mais a récemment annoncé un partenariat stratégique avec Chocolonely de Tony pour produire le chocolat du cacao dans un processus entièrement transparent et stopper l’abus du travail des enfants dans l’industrie du chocolat.
« Nous avons un engagement de longue date pour le cacao durable, marchandant directement avec des communautés croissantes de cacao sur le terrain… Ayant fait le cacao durable un des quatre piliers de notre stratégie, nous sommes le champion dans le développement d’un chocolat entièrement durable » a dit Antoine de Saint-Affrique, le PDG de Barry Callebaut. »
Barry Callebaut installera un réservoir de beurre de cacao consacré à son usine à Wieze, en Belgique pour assurer que tous les produits de cacao dans le chocolat de Chocolonely de Tony seront identifiables.
« C’est notre mission de produire du chocolat à 100% sans enfants esclaves la norme dans l’industrie, » a rassuré Eva Gouwens, la première dame de chocolat de Chocolonely de Tony.
Le modèle d’approvisionnement de l’entreprise est basé sur cinq principes : Il s’approvisionne en fèves de cacao achetés directement aux coopératives partenaires et suit tout le long de la chaîne d’approvisionnement; il paye un prix plus élevé; il fait des contrats à long terme avec les fermiers; et il s’y met pour renforcer ces organisations et améliorer la qualité et la productivité avec ces fermiers.
« Nous sommes fiers de dire que toutes les fèves de cacao dans le chocolat Chocolonely de Tony deviendront entièrement traçables et viendront de coopératives partenaires avec lesquelles nous avons des relations à long terme, » a ajouté Gouwens. « C’est possible. Donc nous invitons le reste de l’industrie à nous rejoindre dans la fabrication de chocolat à 100% sans enfants esclaves. »
La Côte d’Ivoire 8e économie la plus compétitive en Afrique
Après sa visite de trois jours au Portugal, le chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan Duncan, est arrivé à Paris, où il a pris part, ce vendredi 24 juin 2016, à la réunion extraordinaire du comité directeur du centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde). Ce, en présence de l’ambassadeur Pierre Duquesne, président du comité directeur du centre de développement et Mario Pezzini, directeur du centre de développement de l’Ocde.
Dans son discours, le Premier ministre a présenté le tableau socio-économique, après la stabilité retrouvée. Pour lui, en dépit de l’attaque terroriste qui a endeuillé le pays courant mars, la Côte d’Ivoire a mis au vert plusieurs indicateurs. « L’excellente nouvelle que je voudrais vous donner, c’est que cinq années à peine après la fin de la crise post-électorale de 2011, la Côte d’Ivoire est passée du statut de pays fragile à celui de pays pré-émergent », a-t-il dit. Il a aussi souligné que la compétitivité de l’économie ivoirienne s’est fortement améliorée, permettant au pays de se hisser au rang de 8e économie la plus compétitive en Afrique, selon le dernier rapport du World economic forum.
En outre, Daniel Kablan Duncan a mentionné les revenus mensuels moyens qui sont passés de 40 000 Fcfa en 2008 à 84 000 Fcfa en février 2015, soit une hausse de plus de 110% par rapport à 2008.
« En ce qui concerne la recherche d’approche innovante pour assurer une meilleure prise en compte de ces défis, nous pouvons nous féliciter de la coopération récente, mais déjà très fructueuse entre la Côte d’Ivoire et le Centre de développement », s’est-il réjoui. Tout en remerciant l’Ocde pour avoir permis à la Côte d’Ivoire de bénéficier des analyses stratégiques, de l’expertise et de l’accompagnement de cette institution dans l’élaboration de certaines de nos politiques publiques.
Fratmat
Economie: pourquoi l’Afrique va décoller
« BANQUE ET FINANCE EN AFRIQUE – LES ACTEURS DE L’EMERGENCE »
Pourquoi l’Afrique va décoller
imagePar Dhafer SAIDANE, Professeur – SKEMA Business School, Université de Lille Nord de France et conseiller du Club des Dirigeants des banques et Etablissements de crédit d’Afrique et expert auprès de la CEA-AN.
Présentée hier comme un continent égaré, plombé par un afro-pessimisme latent, l’Afrique connaît depuis plus d’une décennie une croissance supérieure à celle du reste du monde.
L’Afrique fascine. Elle attire chinois, arabes et européens. Le continent se caractérise par une croissance forte, rapide. La plupart des pays appliquent des réformes dans tous les secteurs favorisant les mécanismes du marché et le désengagement de l’Etat. L’Afrique est le bon élève des instances financières multilatérales. Le coup est parti. Le continent indiscutablement est en état d’émergence.
La population africaine, d’environ 1 milliard d’habitants aujourd’hui, sera d’après des projections largement partagées, de près de 1,5 milliard en 2030 et 2 milliards en 2050, dont la moitié aura moins de 25 ans. En 2050, la population de l’Afrique sera supérieure à celle de la Chine et de l’Inde, et trois fois plus nombreuse que celle de l’Europe.
Mais beaucoup reste à faire. Près d’un Africain sur deux vit toujours dans l’extrême pauvreté et les inégalités de revenu sur le continent demeurent les plus élevées du monde. 21 des 25 pays les plus pauvres du monde en 2014 se situent sur le continent africain. De plus, l’Afrique reste une économie essentiellement rurale caractérisée par un vaste secteur informel et une croissance portée principalement par les ressources naturelles.
Malgré ces fortes contraintes tous les espoirs restent permis.
Le débat des années 1970 entre afro-pessimistes et afro-optimistes devient caduc. En effet le cœur du réacteur des économies africaines – son système bancaire- est désormais allumé. Le système bancaire se porte de mieux en mieux. Les banquiers africains sont de plus en plus compétents, visionnaires et enthousiastes. Leurs systèmes se portent bien ! Les banques africaines, objet de cet ouvrage, ont réalisé un des meilleurs rendements au niveau planétaire en 2014 (24%), soit six fois le rendement moyen des banques européennes.
La finance africaine et les banques en particulier ont connu des mutations et des modernisations importantes ces vingt dernières années. Ces changements ont aiguisé la concurrence et ont incité les banquiers à développer de nouvelles stratégies spatiales régionales reposant sur une logique industrielle et de nouveaux métiers liés aux NTIC.
En croisant les regards de spécialistes de l’économie et de la finance du continent – universitaires de renom et éminents dirigeants de banques africaines cette œuvre collective intitulée « Banque et finance en Afrique : les acteurs de l’émergence » est une des premières tentatives qui vise à percer le mystère du processus d’émergence par lequel passe le continent africain en ce début de XXIème siècle.
L’ouvrage est une initiative du Club des dirigeants des banques et des établissements de crédit d’Afrique.
Il est préfacé par Christian de BOISSIEU et Arnaud de BRESSON et édité par la prestigieuse maison d’édition Revue Banque.
À quoi ressemble le paysage africain actuel ? Quelles sont les stratégies suivies par les grandes banques africaines ? Où en est le panafricanisme bancaire et quel est son avenir ? Quels sont les grands défis pour le régulateur bancaire africains ? Quels sont les grands défis qui attendent les banques africaines en général pour les trente prochaines années ? Repli ou expansion des banques étrangères en Afrique ?
Telles sont quelques-unes des interrogations qu’analyse cet ouvrage qui aborde aussi d’autres aspects notamment réglementaires et leur degré d’adaptation à la situation africaine.
Source: http://www.financialafrik.com/2016/03/09/parution-pourquoi-lafrique-va-decoller/#.VuEIZsfy5-U
Libyan LPTIC Chairman meets the Telecommunication Minister of Ivory Coast in Abidjan to Discuss a Restructuring Plan for Oricel
Abidjan, Ivory Coast, (22 Jan 2016) Chairman of Libyan Post, Telecommunication and
Information Technology Holding Company Dr. Faisel Gergab has held a meeting earlier
this month with the Minister of Telecommunication and Information Technology of the
Republic of Ivory Coast Mr. Koné Bruno at the headquarters of the ministry in the Ivorian
city, Abidjan.
This meeting comes as part of a comprehensive strategic plan developed by LPTIC in
order to improve and develop its subsidiary company ORICEL. The main goal of this
meeting was to discuss the current operational and regulatory challanges facing the
company and provide a comprehensive action plan to the Government of the Ivory
Coast aimed at restructuring the company and improve its competitive position in the
local market, in addition, to secure the renewal of the license and obtaining new
universal integrated telecom license to improve and provide new services.
Importantly, As part of the restructuring of the telecommunications investment in Africa
last August, ownership of Lap Green was transfered from Libya Africa Investment
Portfolio (LAIP) to Libyan Post, Telecommunication and Information Technology Holding
Company (LPTIC), LPTIC’s strong home position will enhance the value of its new African
based assets, develop growth opportunities and create synergies with its Libyan
operations and other global infrastructure investments.
After the meeting, Dr Faisel Gergab said: “The meeting with Mr. Koné Bruno was
important and successful, all indications were positive. With the help of integrated
global consulting firms, a strategic plan was presented and discussed thoroughly to
restructure and improve Oricel’s position in the market by offering new and diverse
services for the Ivorian market, this will enhanc the competitiveness of the company in
the domestic market and achieve investment returns.
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