Nul ne peut souhaiter la mort d’autrui, c’est pourquoi nous aussi ne souhaitons
pas la mort d’Alassane Dramane Ouattara, dit ADO.
Mais des sources insistantes et concordantes proches de l’hôpital militaire parisien du Val de Grâce font état de la mort d’Alassane Ouattara, Président reconnu par l’ONU et la France, des suites d’un mal pernicieux qui l’avait déjà fait s’effondrer devant tous à une date très récente au Golf hôtel. Son évacuation sanitaire pour la France avait alors été décidée.
Depuis hier, c’est à une avalanche de messages de confirmation de sa mort que la rédaction d’IvoireBusiness est soumise par des milliers d’ivoiriens du monde entier, partisans et adversaires, pour que nous confirmions la rumeur de la mort d’Alassane Ouattara, laquelle se repend actuellement comme une traînée de poudre, en France, en Europe, aux Usa et en Côte d’Ivoire.
Vue l’extrême sensibilité de l’information et malgré nos sources très proches du Val de Grâce, nous nous bornerons à parler d’informations insistantes et concordantes, laissant ainsi la place à des voix plus autorisées pour la confirmer ou l’infirmer.
D’autres informations contradictoires brandissent la thèse d’une diversion avec la mort de Ouattara, pour distraire les ivoiriens et l’opinion, pendant que la communauté internationale prépare l’attaque de la Côte d’Ivoire pour enlever le Président de la République Laurent Gbagbo du pouvoir par la force, entre le 19 et le 23 janvier 2011. L’un des pions essentiels de cette diversion serait le journaliste-barbouze français Jean Paul Ney, que tous les ivoiriens connaissent pour avoir séjourné à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), après son coup d’Etat manqué de 2008 dénommé « Noël à Abidjan » avec le sergent-chef Ibrahim Coulibaly, dit IB, aujourd’hui en fuite.
Pour les tenants de la diversion, la preuve que Ouattara n’est pas mort sont ses passages successifs dans des émissions de radio comme le Grand débat d’Africa n°1 du 11 janvier, à Canal+ le 13 janvier face à Michel Denisot en duplex depuis l’hôtel du Golf et à la suite de Laurent Gbagbo la veille, et aussi son interview dans l’Express, hebdomadaire français.
Pour les tenants de la possible mort d’Alassane Ouattara, toutes ces émissions ne prouvent rien car elles ont été préalablement enregistrées ou ont fait l’objet d’un montage.
Pour eux, si ADO était bien vivant, pourquoi la médiation de l’Union africaine conduite par le Premier ministre kényan, Raila Odinga, a-t-elle été reportée par deux fois ? Initialement prévue les jeudi et vendredi derniers, elle a été reportée ce samedi et dimanche pour être une nouvelle fois annoncée pour mardi prochain.
Par ailleurs, dans l’interview donnée par Ouattara à Canal+ le 13 janvier, il n’a fait aucun cas de l’actualité brûlante en Côte d’Ivoire à cette date où on avait dénombré 10 morts (5 civils et 5 militaires) à Abobogare, l’un de ses fiefs, se bornant à traiter une actualité décalée.
Toujours est-il que ces sources situent l’arrivée de Ouattara à Paris au 08 janvier 2011 par vol privé SWK 4834. Le jet privé affrété pour son évacuation sanitaire a atterri à l’aéroport militaire de Villacoublay. A son bord, le couple Ouattara, le couple Bédié, le général Palenfo et d’autres personnalités de l’entourage d’ADO.
Suite à ses complications de santé à la suite du mal pernicieux qui le rongait au niveau de la poitrine, il serait entré dans un coma profond pour ensuite tirer sa révérence.
Les autorités françaises attendraient le bon moment pour annoncer son décès.
Nous y reviendrons.
Christian Vabé
Ivoire Business