Aujourd’hui plus que jamais, les ivoiriens souhaitent que toute la vérité soit dite sur l’issue des élections présidentielles et que, une bonne fois pour toutes, la page des crises interminables que vit ce pays soit tournée. A l’instar de la Société Civile de notre pays, nous appelons de tous nos vœux une solution pacifique telle que le recomptage des voix, avec comme préalable le désarmement des rebelles. En effet, l’on ne peut continuer à obliger les ivoiriens à vivre avec cette menace de bain de sang en permanence et qui peut éclater à tout moment, comme c’est le cas depuis 2002.
Il est impératif que toutes les parties s’astreignent à un strict respect des lois et des institutions de notre pays. Le contentieux électoral est réel, prouvé et justifié. Pour rappel, quelques exemples: bourrage d’urnes, représentants du LMP chassés des bureaux après le passage des observateurs sous la menace des armes, plus de votants que d’inscrits dans 2200 bureaux, 0 voix pour le LMP dans 500 bureaux de vote comprenant chacun deux représentants du candidat Laurent Gbagbo, viols de femmes au sein même des bureaux de votes, meurtres, etc. dans les zones contrôlées par les forces rebelles.
En ce qui concerne l’ONUCI, nous les ivoiriens comprenons de moins en moins la position agressive, partisane et totalement irrespectueuse de la souveraineté de notre pays.
Aujourd’hui, il y a une réelle rupture de confiance entre les ivoiriens et l’ONUCI. Nous en appelons à une enquête impartiale visant à faire la lumière sur toutes les allégations de charniers, d’agressions etc. Aujourd’hui, il est avéré que l’ONUCI se bat aux côtés des rebelles, a transformé sa radio (ONUCI FM) en radio offensante avec une tendance mille-collines, et fournit les rebelles en armes avec leurs hélicoptères. L’ONUCI se fourvoie dans des actes de provocation délibérés, aux fins de provoquer des réactions hostiles des populations, dont elle pourra se servir médiatiquement.
De plus il est important d’insister sur le fait que :
1/Les élections se sont passées dans une partie septentrionale encore en armes et sous contrôle des forces rebelles donc avec le pistolet sur la tempe des électeurs et pourtant la pseudo communauté internationale guidée par la France (cette même la communauté qui soutient M. Ouattara) donnait l’assurance que la tenue des élections était le gage du désarmement.
2/ si M. Ouattata et ses soutiens extérieurs sont vraiment convaincus d’avoir gagné ces élections, qu’ils s’assagissent et acceptent la proposition de décompte des voix. Décompte des voix qu’eux-mêmes avaient demandé lors du premier tour des élections (voir liens suivants: http://www.france24.com/fr/20101106-cote-ivoire-election-presidentielle-Ouattara-chefs-opposition-demandent-recomptage-voix et http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/06/97001-20101106FILWWW00491-cote-d-ivoire-ouattara-veut-recompte.php). Il faut savoir que pour ce second tour, il y a eu un comptage manuel mais aussi le comptage électronique qui a été supervisé par une expertise étrangère (Suisse) sur la demande de la CEI, comptage qui donne Laurent Gbagbo vainqueur mais que ces gens occultent.
3/ les graves irrégularités ont été relevées par les observateurs internationaux et ceux de l’Afrique (voir communiqué du 2 Décembre de la CEDEAO http://news.ecowas.int/ n°186/2010 du 05.12.2010 et rapport de International Watch www.interwatch.org), mais M. Ouattara et ses soutiens se gardent de le dire dans les médias qu’ils contrôlent. Pour l’UE, se référer à l’interview de M. Lafont dans le journal France Soir de la semaine dernière, celui-là qui a sauvé la vie des observateurs de l’Union Européenne dans la zone rebelle, et voir le lien ci-après: http://www.francesoir.fr/etranger/cote-divoire-des-factures-embarrassantes-pour-lunion-europeenne.82761
4/ M. Ouattara essaie de priver le citoyen ivoirien le droit élémentaire à la nourriture, en lançant des mots d’ordre de désobéissance civile, en menaçant les institutions bancaires et opérateurs économiques qui permettent aux ivoiriens de vivre. Tous ses appels à la grève n’ont pas été suivis et ses partisans ont eu recours à une violence barbare pour obliger les transporteurs à ne pas circuler (chauffeurs de taxis poignardés).
5/ Le RDR met en œuvre en ce moment sa technique fatale de guérilla urbaine que ses rebelles ont déployé depuis 2002 dans plusieurs zones de la Côte d’Ivoire. Les rebelles en grand nombre et lourdement armés ont investi entre autres les villes de Duékoué, la ville d’Anyama, et tous les quartiers d’Abobo. La situation est dramatique à Abobo, cette commune est presque prise en otage. Les rebelles sont habillés en civils. Le plan est malsain et destructeur: la technique est que si ces rebelles sont abattus, on proclame que les FDS tuent des civils. C’est ce que la radio RFI fait depuis ce matin, et c’est honteux. C’est ce qui s’est passé au PK 18. Il ne faut donc pas parler de civils tués mais de rebelles morts au cours de l’opération. Il est ici très important de rappeler qu’Abobo, le soi-disant « fief » de Alassane OUATTARA comme le décrivent les médias français décidément sans scrupules, a pour député Mme Simone GBAGBO et a massivement voté au second tour pour M. Laurent GBAGBO. Ainsi donc le camp présidentiel aurait décidé de mettre à feu et à sang un quartier qui lui est très favorable pour perpétrer des crimes sans fondement qui lui sont hautement préjudiciables ????? Étrange…
S: ivoirevox