D’abord en février 2011, le président Laurent GBAGBO a compris que sa cause était bien défendue dans les pays d’Afrique qui n ont pas été des colonies françaises contrairement aux pays, anciennes colonies françaises , qui étaient tous ligués contre nous et pour que ces pays comprennent bien la réalité de la crise, il a mis en place des délégations pour sillonner l’Afrique et j’ai eu l’honneur de conduire la délégation qui s’est rendue au Kenya, au Rwanda et en Éthiopie rejoindre le groupe de Bro Gregbe et Alcide Djedje qui s’y trouvaient déjà car Sarkozy venait à addis abeba pour le sommet de L’UA et le président GBAGBO voulait que des ivoiriens en qui il a pleinement confiance y soient.
La délégation que je conduisais était composée de moi même, de Lebry Léon Francis ancien DG de fraternité Matin, de la fille de notre consul au Kenya. Dans tous les pays où nous sommes passés, les dirigeants nous ont reçus en disant qu’on venait un peu tard et qu’il subissait une très forte pression de la France et qu’ils soutenaient Laurent Gbagbo mais il fallait gagner du temps en desserant un peu l’étaux. Quand nous avons dis comment? ils ont répondu qu’ils s’arrangeraient pour convoquer un sommet spécial de l’UA sur la Côte d’Ivoire et qu’il fallait qu’à ce sommet GBAGBO se fasse représenter au plus haut niveau mais qu’ils ne l’abandonneraient pas.
Ils ont tenu parole et ce sommet à été convoqué. C’est à ce sommet que Affi, Alcide Djedje et certains se sont rendus, désignés par le président GBAGBO.
La grande question, c’est qu’est ce que l’UA à proposé à ce sommet et qu’avons nous fait de cette proposition? Chers frondeurs vous êtes au courant de ce sommet et comme vous savez tout dites moi pourquoi ce n’est pas Sangare que GBAGBO a désigné, lui qui a été le, premier , ministre des affaires étrangères de la deuxième république, le seul ministre des affaires étrangères qui ne connaît aucun diplomate. Il n’est dans aucun réseau, il ne connaît personne et personne ne le connaît, tout ce qu’il a, qu’il connaît c est GBAGBO.
Des pays comme l’Angola, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud et la majorité des pays africains ont proposé ceci: Gbagbo accepte que Ouattara prête serment pour éviter la guerre sans qu’il soit dit qu’il ait gagné les élections, seulement au nom de la paix. GBAGBO et Ouattara se mettent d’accord pour désigner un premier ministre de consensus et le gouvernement comprend 30 membres: 15 désignés par GBAGBO, 15 désignés par Ouattara. Ce gouvernement sera chargé de désarmer les rebelles et réunifier le pays. Affi, Alcide Djedje, Voho Saï et beaucoup d’autres souhaitaient qu’on accepte ce plan qui traduit ce que disaient certains presidents quand ils disaient gagnons du temps et desserons l’eteau.
Sangare et d’autres refusent et c’est ce qui a fait du tord à la côte d’ivoire, qui a eu tord. Messieurs parce que c’est de là qu’est parti la fronde regardez vous même la suite des événements. NOUS AURIONS DU ACCEPTER LE PLAN DE L’UNION AFRICAINE
Williams Atteby