ABIDJAN – Le Front populaire ivoirien ( FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, se dit « profondément choqué et indigné » par les nouvelles attaques contre des positions des forces de l’ordre ivoiriennes dans le sud-est du pays et une centrale thermique à Abidjan.
« La direction du FPI (est) profondément choquée et indignée par ces attaques armées à répétition », indique un communiqué du parti transmis mardi à Xinhua.
Le FPI condamne « avec la plus grande fermeté » cette autre vague de violence et demande au gouvernement de prendre « toutes les mesures » pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus armés ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, et endommagé l’une des deux turbines.
Au total, neuf personnes parmi les assaillants ont été appréhendées, y compris deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils.
La même nuit, un poste de contrôle de l’armée, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie ont été attaqués à Bonoua et Samo à moins de 100 km au sud-est d’Abidjan.
Officiellement, ces attaques n’ont pas fait de victimes dans les rangs de l’armée nationale mais deux assaillants ont été tués.
Depuis début août, des positions de l’armée nationale sont visées par des attaques d’individus armés que le gouvernement soupçonne d’être des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Le FPI a toujours nié être derrière ces attaques qui ont entraîné un regain de tension dans le pays avec l’arrestation de plusieurs cadres et militants du parti de M. Gbagbo.
Xinhua