Justin Koné Katinan, le porte-parole du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, fait l’objet de mandats d’arrêt pour crimes économiques et meurtres mais, pour le moment, le Ghana refuse de le livrer à Abidjan. Le 17 octobre, son audience d’extradition a été reportée pour la énième fois, au 24 octobre.
Archives pour 2012
Côte d`Ivoire : dispositif sécuritaire « corsé » après les attaques d` hommes armés à Abidjan et Bonoua
ABIDJAN — Le dispositif sécuritaire a été « corsé » à Abidjan et à Bonoua (sud, 60 km d’Abidjan) après les attaques d’hommes armés dans ces localités, a déclaré mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi.
« Nous étions sur le point d’alléger le dispositif mais après ce qui s’est passé, nous allons maintenir le niveau de renforcement des contrôles », a énoncé le ministre, appelant les soldats, policiers et gendarmes à redoubler de vigilance.
Pour celui-ci, des populations relèvent parfois des désagréments causés par la rigueur des dispositifs, mais cela est » nécessaire » pour la sécurité « de tous ».
Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus armés ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon (ouest d’Abidjan), et endommagé l’une des deux turbines.
Au total, neuf personnes parmi les assaillants ont été appréhendées, y compris deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils.
La même nuit, un poste de contrôle de l’armée, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie ont été attaqués à Bonoua et Samo à moins de 100 km au sud-est d’Abidjan.
Officiellement, ces attaques n’ont pas fait de victimes dans les rangs de l’armée nationale mais deux assaillants ont été tués.
Depuis début août, des positions de l’armée nationale sont visées par des attaques d’individus armés que le gouvernement soupçonne d’être des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo) a toujours nié être derrière ces attaques qui ont entraîné un regain de tension dans le pays avec l’arrestation de plusieurs cadres et militants du parti de M. Gbagbo.
Dans une déclaration publiée mardi, le FPI s’est dit » profondément choqué et indigné » par les nouvelles attaques contre les positions des forces de sécurité ivoiriennes à Bonoua et à la centrale thermique d’Azito.
Xinhua
Côte d`Ivoire : ouverture d`une enquête sur les morts découverts dans l`ouest du pays
ABIDJAN – Une enquête a été ouverte sur les corps humains découverts dans une fosse commune à Duékoué, dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, a appris Xinhua mardi de source judiciaire.
A en croire cette source, une instruction a été ouverte sous la supervision du procureur général de Daloa (centre-ouest) pour tenter de faire la lumière sur ces morts.
Six corps avaient été exhumés le 11 octobre à Duékoué après qu`ils eurent été découverts suite à une information anonyme parvenue aux autorités civiles et militaires et à des responsables de la mission de l`ONU.
Des supputations vont bon train concernant l`origine de ces corps, certains habitants estimant qu`ils sont liés aux attaques d`hommes armés contre le camp de réfugiés de Duékoué.
Les restes humains ont été transportés à Abidjan afin de subir une autopsie dans un institut médico-légal.
Les analyses médicales et les enquêtes judiciaires devront permettre de déterminer les circonstances des décès.
L`ouest ivoirien qui a payé un lourd tribut aux violences post- électorales qui ont secoué le pays a également été le théâtre d`affrontements inter communautaires qui ont fait plusieurs morts.
Xinhua
Côte d`Ivoire : le parti de Gbagbo « indigné » et « choqué » par les attaques contre l`armée ivoirienne
ABIDJAN – Le Front populaire ivoirien ( FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, se dit « profondément choqué et indigné » par les nouvelles attaques contre des positions des forces de l’ordre ivoiriennes dans le sud-est du pays et une centrale thermique à Abidjan.
« La direction du FPI (est) profondément choquée et indignée par ces attaques armées à répétition », indique un communiqué du parti transmis mardi à Xinhua.
Le FPI condamne « avec la plus grande fermeté » cette autre vague de violence et demande au gouvernement de prendre « toutes les mesures » pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus armés ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, et endommagé l’une des deux turbines.
Au total, neuf personnes parmi les assaillants ont été appréhendées, y compris deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils.
La même nuit, un poste de contrôle de l’armée, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie ont été attaqués à Bonoua et Samo à moins de 100 km au sud-est d’Abidjan.
Officiellement, ces attaques n’ont pas fait de victimes dans les rangs de l’armée nationale mais deux assaillants ont été tués.
Depuis début août, des positions de l’armée nationale sont visées par des attaques d’individus armés que le gouvernement soupçonne d’être des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Le FPI a toujours nié être derrière ces attaques qui ont entraîné un regain de tension dans le pays avec l’arrestation de plusieurs cadres et militants du parti de M. Gbagbo.
Xinhua
Côte d`Ivoire : pas de conséquences « graves » après l`attaque d`une centrale thermique
ABIDJAN – Il n’y a pas de conséquences » graves » dans la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire après l’attaque d’une centrale thermique à Abidjan par des individus armés, a affirmé lundi le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
Les assaillants ont endommagé l’une des deux turbines de la centrale thermique mais « il n’y a pas de conséquences graves pour l’approvisionnement de l’électricité en Côte d’Ivoire et vers les pays voisins », a déclaré Paul koffi Koffi sur les antennes de la télévision nationale.
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région dont le Burkina Faso et le Mali.
Les assaillants vêtus de tenues officielles des forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, aux environs de 02h00 du matin (locale et GMT), selon le ministre chargé de la Défense.
Dans la même nuit de dimanche à lundi, un groupe armé a attaqué les positions de l’armée ivoirienne, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie à Bonoua et à Samo (50 km au sud-est d’Abidjan).
Dans l’attaque de Bonoua, deux assaillants ont été tués, des armes et des caisses de munitions ont été saisies, toujours selon le ministre chargé de la Défense.
A Azito, au total neuf éléments parmi les assaillants ont été appréhendés dont deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils, a-t-il précisé indiquant que « la centrale est sous contrôle » des forces de l’ordre et que des ratissages sont en cours.
M. Koffi koffi a annoncé un « renforcement de la sécurité des sites stratégiques ».
C’est la première fois depuis le début des attaques contre l’armée ivoirienne en août qu’un site stratégique est visé.
La centrale thermique d’Azito, d’une puissance de 450 méga watts, a été réalisée en 1997.
Xinhua
Football: Can 2013/ Violences à Dakar : Le président de la Fédération accuse El Hadji Diouf
octobre, après les incidents qui ont émaillé le match Sénégal-Côte d’Ivoire samedi dernier au stade Léopold Sedar Senghor à Dakar, faisant 70 blessés ivoiriens. Me Augustin Senghor, président de la Fédération, tient lui, clairement El Hadji Diouf pour principal responsable de ces violences. « Certaines personnes étaient venues au stade pour créer des troubles. Le cortège des Lions a été bloqué à l’Hôtel Radisson par celui d’El Hadji Diouf. Les incidents ont été organisés délibérément pour nuire à la Fédération », a-t-il précisé. Réputé pour ses sorties médiatiques virulentes, El Hadji Diouf a récidivé après l`élimination houleuse du Sénégal face à la Côte d`Ivoire (2-0, match arrêté à la 73eme minute), le samedi 13 octobre à Dakar. Le joueur de Leeds s`en est une nouvelle fois pris à la fédération sénégalaise (FSF) et au sélectionneur des Lions de la Téranga, dans des termes très injurieux. « Ce sont des tocards. Ils sont en train de tuer le football sénégalais à petit feu et les gens ne veulent pas s`en rendre compte, fustige l’ancien attaquant-vedette de la sélection, dans les colonnes du quotidien local, Stade. Ces dirigeants sont des cancres, ils ont d`énormes insuffisances. L`équipe nationale est devenue un vaste business. Ils l`ont transformée en centre de formation pour vendre des joueurs. Ce n`est pas une cour de récréation ou une équipe de Navétane (équipe de tournois de quartiers) et jusqu`à présent, nos dirigeants ne veulent pas comprendre ça», a-t-il martelé. Le bad boy du football sénégalais a également cisaillé le sélectionneur Joseph Koto, nommé en juillet dernier : « Il n`est même pas bon à entraîner une équipe de quartier. En fait, lui il n`est là que pour la figuration, l`équipe, ce sont d`autres personnes qui la font. » El Hadji Diouf avait été sanctionné cinq ans par la FSF, suite à ses propos agressifs contre l`ancien sélectionneur Amara Traore et sur la Fédération sénégalaise en juillet 2011, mais la Fédération était revenue sur sa décision après la défaite en Côte d`Ivoire, lors du match aller (4-2). Mais Joseph Koto n`a pas jugé utile de le convoquer pour le match retour du 13 octobre à Dakar, qui a viré à l`émeute.
ACAMARA
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