Paris, le 15 avril 2011 – Après plusieurs jours de bombardement des sites militaires et civils d’Abidjan par la Licorne et l’ONUCI, les forces spéciales françaises ont enlevé, le lundi 11 avril 2011, le Président de la République de Côte d’Ivoire M. Laurent GBAGBO, la Première Dame et nombre de leurs proches, qui sont aujourd’hui illégalement détenus par la rébellion.
Toutes ces personnes sont supposées être protégées par les conventions de Genève de 1949, notamment la celle relative au traitement des prisonniers de guerre qui permet au Comité International de la Croix Rouge (CICR) de rendre visite à tous les camps de prisonniers de guerre sans aucune restriction. Le CICR peut également s’entretenir, sans témoin, avec les prisonniers.
Or, les images de violences, les faits et témoignages rapportés par plusieurs sources concordantes, notamment celles proches de la rébellion, démontrent une violation flagrante des conventions de Genève sur le droit des prisonniers de guerre.
En effet, on a pu constater à travers des images d’une insoutenable cruauté le traitement brutal et les violences physiques infligées au Président Laurent GBAGBO, à son épouse ainsi qu’à tous leurs proches.
Madame Simone GBAGBO a été frappée, bousculée, les cheveux arrachés, un bras cassé. La Première Dame porte une minerve depuis plusieurs jours.
Michel GBAGBO, le fils aîné du Président, a été frappé et a reçu des coups de couteaux dont plusieurs derrière la tête.
Les proches du Président GBAGBO sont entassés à 10 voire 30 personnes par chambre. Certains sont grièvement blessés suite à la bastonnade lors de leur enlèvement et des actes de torture et barbarie dont ils continuent d’être les victimes.
Monsieur Désiré TAGRO, ex-ministre de l’Intérieur et Secrétaire Général de la Présidence de la République, a été assassiné après avoir reçu une balle dans la bouche.
De plus, le transfert du Président Laurent GBAGBO dans la ville de Korhogo, localité située dans le nord du pays en zone occupée par les rebelles depuis 2002, laisse craindre des exactions, voire un assassinat maquillé en suicide sur la personne du Président GBAGBO.
Les conditions de sa détention et celle de toutes les personnes arrêtées, au regard de la brutalité des geôliers sont véritablement de nature à susciter des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux inscrits dans les conventions de Genève.
Aussi, il est impératif que la Croix-Rouge mette tout en œuvre s’assurer du respect du respect de cette convention, notamment l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève. Cette disposition couvre les situations de conflits armés non internationaux, notamment les conflits internes durant lesquels un État tiers ou une force multinationale intervient aux côtés du gouvernement ou d’une partie comme cela a été le cas en Côte d’Ivoire.
L’article 3 exige que toutes les personnes se trouvant aux mains de l’ennemi soient traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable. Il interdit plus particulièrement le meurtre, les mutilations, la torture, les traitements cruels, humiliants et dégradants, les prises d’otages et les procès inéquitables.
Ainsi, au regard de cette disposition et des risques d’assassinats et de règlement de compte sur les personnes arrêtées et plus particulièrement le Président GBAGBO, il incombe au CICR de vérifier sans délai que les dispositions précitées sont vraiment respectées.
En l’espèce, il s’agit de s’assurer que :
– Les personnes arrêtées dont le Président GBAGBO ne font pas l’objet de violences physiques et psychologiques et sont traitées avec humanité
– Les personnes arrêtées sont détenues dans des conditions humaines et que les blessés reçoivent des soins
– Les personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires bénéficient d’un procès équitable et puissent être défendues par un avocat auquel elles aient accès sans témoin
Pour toute interview relative à cette déclaration, les journalistes peuvent contacter lesMembres du Collectif des Avocats .
anne dit
Les rebelles sauvages, illétrés et analphabètes de Mr Ouattara ne connaissent pas ce traité, ni aucun autre, c’est pourquoi Mr Ouattara devra être tenu pour responsables de toutes les violences et autres crimes faits à leurs captifs (illégaux qui plus est). Cette horde d’animaux obéit simplement aux ordres de leur maître.
ba koureyssi dit
EN RESUME, le ramage se rapporte au plumage!!! dramane ouattara se trouve à l’exacte articulation du tueur en série libéré, du rebelle libertin et de l’homme politique libéral! Chassez le naturel, il revient au galop.
ba koureyssi dit
En réalité ce démon ivre de pouvoir et assoiffé de sang humain est arrivé sans le savoir au terminus de sa vie; une vie placée sous le peu glorieux signe d’être l’agent de persécution d’un peuple qui lui a tout donné et qu’il n’a eu de cesse de détester. Pour lui et ses tueurs à gages, l’heure de la Rétribution a sonné. SUIVEZ ET OBSERVEZ, chers frères et soeurs. Dieu soi-même séchera vos larmes sous peu.
jackomino dit
Comment se conduire dans le sous-sol d’un palais présidentiel…
“Espère en Dieu, garde Sa voie et Il t’élèvera…” Psaume 37.34
Laurent Gbagbo apprit une leçon que nous aussi devons apprendre : le temps passé à attendre Dieu n’est pas du temps perdu. Il avait été déjà choisi pour devenir président de Côte d’Ivoire. Il avait été oint comme chef. Dieu avait affirmé qu’il serait président un jour. Mais à ce moment de sa vie il est en fuite, traqué par les soldats de Alessane Ouattara. Pour tenter de leur échapper il se terre au fond d’un palais et commence à se demander : “Mais où se trouve Dieu dans tout ça ?” Avez-vous ressenti la même chose ? Comment faut-il se conduire quand on est au fond d’une caverne ?
En premier lieu Laurent “reprit courage en s’appuyant sur le Seigneur son Dieu” (1 Samuel 30.6). Parfois il vous sera nécessaire de vous parler à vous-même pour rappeler à votre mémoire défaillante toutes les bontés que Dieu vous a déjà accordées. Dieu dit à Moïse de placer le bâton qui les avait souvent délivrés ainsi que la manne qui les avait nourris, dans l’Arche de l’Alliance, afin que le peuple se souvienne de la fidélité de Dieu à leur égard. Abraham construisit 7 autels au cours de sa vie : autant de monuments commémoratifs de la bonté divine. Commencez donc par passer en revue tous vos souvenirs concernant Sa bonté !
Ensuite Laurent se souvint de l’aventure de Joseph en Egypte. Lisez le psaume 105 !” On le mit aux fers jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait annoncé et où la parole de Dieu prouva quel genre d’homme il était” (Psaume 105.18-19). David pensa à la vie de Joseph, et vous, à qui pensez-vous ? Joseph, au fond de la citerne n’a pas dû penser : “Formidable, c’est exactement ce que j’espérais !” Parfois l’attente peut être longue et désespérante. Voilà pourquoi il est important de passer ces jours, ces semaines, ces années à louer le Seigneur ! Dieu ne tardera pas à vous remarquer et ne vous oubliera pas. Tenez bon une minute, une heure de plus ! Restez près du Seigneur et, au temps propice, Il vous sortira de la caverne. Le Dieu qui l’a fait pour David et pour Joseph avant lui, peut le faire pour vous aussi, si vous avez de la patience…et si vous n’avez rien de pesant sur la conscience …!
Bob Gass, remanié par Jackomino
MORALITE : ne pas spiritualiser à outrance les textes de l’Ancien Testament, sous peine de désillusion brutale…..;