Lors d’une réunion tenue à Accra, le 23 janvier dernier, entre les autorités ghanéennes et les Ivoiriens à l’initiative de La Coordination du FPI en Exil, la lumière a été faite sur les conditions d’extradition du président du Cojep.
Devant, les angoisses des Réfugiés Ivoiriens qui ont clairement dit aux autorités d’Accra, leur crainte d’être enlevés par les hommes en armes et être extradés manu militari dans les gêoles en Côte d’Ivoire, le Ghana a tenu à calmer les nerfs.
Les autorités Ghanéennes et la direction Générale de la Police ont rassuré la délégation ivoirienne que jamais le Ghana n’extradera un exilé ivoirien vivant sur son territoire mais qu’elles ne peuvent non plus s’opposer à la volonté d’un exilé désireux de rentrer dans son pays comme ce fut le cas de Charles Blé Goudé.
Ainsi, le Ghana ne se reconnait en rien complice du deal entre Blé Goudé et les autorités de son pays. C’est à l’ex leader des Jeunes Patriotes d’assumer pleinement son choix sans accuser le Ghana comme le font certains de ses adeptes pour cacher le forfait politique de Blé Goudé.