Dans un communiqué l’Elysée (siège de la présidence de la République française et la résidence officielle du président de la République) annonce, parlant de sanctions contre l’ex président tunisien Ben Ali actuellement en fuite à l’étranger, que « la France a pris des dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation. Elle est à la disposition des autorités constitutionnelles pour répondre, sans délai, à toute demande sur des avoirs tunisiens en France.»
Vous avez dit « autorités constitutionnelles » ? Eh ben, oui, c’est aussi ça la France de Nicolas Sarkozy avec ses grosses bourdes et ses mystifications diplomatiques. En Côte d’Ivoire, elle combat les « autorités constitutionnelles » pour ne vouloir collaborer qu’avec elles en Tunisie.
Pour rappel, au sortir des élections présidentielles 2010 en Côte d’ivoire, le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire a déclaré Laurent Gbagbo président élu mais la France refuse à ce jour de respecter cette décision constitutionnelle pour ne reconnaître que le candidat proclamé par le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Par la rédaction de Diaspora Côte d’Ivoire