La Côte d’Ivoire est au bord d’une guerre civile sans précédent qui ne manquera pas, si l’attaque est lancée, de déchirer durablement l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.
De nombreuses pressions sont actuellement faites sur les 8 pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) par la France et ses alliés pour faire pencher la balance du côté de Alassane Ouattara.
En réalité, depuis plusieurs jours, les émissaires de L’Élysée et du candidat malheureux à la présidentielle ivoirienne, sillonnent les capitales : Bamako, Niamey, Ouagadougou, Lomé, etc. pour obtenir gain de cause. Jean-Louis Billon accompagné d’une horde de rebelles à Lomé, Guillaume Soro à Ouagadougou chez son mentor, Mabri Toikeusse à Bamako, etc. Car plus le temps passe, plus la cause est entendue.
Malgré l’intense brouhaha médiatique, la vérité émerge. M. Ouattara a lourdement fraudé dans le Nord du pays, sous la houlette de sa rébellion armée qui a semé et continue de semer la terreur. La « proclamation » calamiteuse des résultats provisoires de l’élection, par un individu seul, en la personne de M. Bakayoko, séquestré au QG de campagne de M. Ouattara, ne saurait faire de lui le gagnant légitime de ces élections, d’autant plus que le Conseil Constitutionnel n’avait pas validé ces résultats. Au regard de la loi et de la Constitution Ivoiriennes, seul le président Laurent Gbagbo, qui a été officiellement investi devant les institutions et le corps diplomatique est le président légitime de ce pays.
Par ailleurs, le désaveu de la population est de plus en plus criant. Aucun des appels de M. Ouattara à la grève et à la désobéissance civile ne sont suivis. Les populations sont agacées et choquées par ses menaces répétées à l’encontre des fonctionnaires, des banques et des entreprises. Des familles entières terrorisées fuient par milliers les zones sous contrôle de sa rébellion pour aller au Liberia. Il use d’innocents civils comme de véritables boucliers humains en embusquant des rebelles et mercenaires armés dans les quartiers d’Abidjan, avec des caches d’armes (Abobo, Anyama,…).
Bref, M. Ouattara est en très mauvaise posture. Ses appuis internes et externes le lâchent. L’Angola, la Libye, le Bénin, la Russie, etc. affirment que M. Gbagbo est le président légitime de la Côte d’Ivoire. Les pays africains sont pour la plupart contre un coup d’état qui s’vèrerait complètement illégal aux très lourdes répercussions humaines, politiques, économiques et sociales pour la sous-région et le continent.
Que lui reste t’il??? La France de Nicolas Sarkozy, et l’ONU qui a du mal à faire marche arrière après s’être tant fourvoyée dans la mauvaise direction. Menaces, pressions diplomatiques, avertissements, le belliqueux Nicolas Sarkozy ne recule devant rien. Il prépare même l’attaque armée pour les prochains jours et a ordonné à la compagnie Air France d’annuler ses vols sur Abidjan.
L’Afrique va t’elle se faire « hara-kiri » pour les seuls intérêts d’un homme avide de pouvoir et qui ne cesse de déstabiliser la Côte d’Ivoire, par tous les moyens, depuis 10 ans? L’Afrique va t’elle se retourner contre elle-même pour servir la cause de Nicolas Sarkozy et de ses velléités impérialistes ? L’Afrique va t’elle s’engager dans une lutte fratricide sans fin pour sauver la face d’une ONU complètement inapte à régler toutes les crises socio-politiques où elle a du intervenir ?
Source: ivoirevox.com