Cet été, l’international ivoirien a quitté l’OGC Nice où il était depuis quatre ans, pour rallier la Turquie et Kasimpasa. Un choix qui a surpris plus d’un. Pour Sport-ivoire.ci, Kafoumba Coulibaly explique pour la première fois les raisons de son exil turc. « Je suis très ambitieux », glisse au passage le jeune milieu de terrain des Eléphants.
Je suis très heureux d’être ici. J’espère franchir à Kasimpasa de nouveaux paliers dans ma carrière et remporter des titres. En plus, Istanbul est belle. C’est sûrement la plus belle vide du monde. J’ai la chance de jouer à chaque dans de belles villes. Je meurs d’envie de commencer enfin ma nouvelle aventure sur le terrain.
Vous êtes sûr que Kasimpasa est l’endroit idéal pour remporter des titres ?
Le club a de l’ambition. Les dirigeants ont de gros moyens et sont entrain de mettre un grand projet en place. Même si Kasimpasa ne fait pas pour l’instant partie des meilleurs clubs turcs, il en est sur le chemin.
« Notre président est la 3è fortune de Turquie »
Vous étiez en contact avec quelques clubs de Ligue1. Qu’est-ce qui a finalement fait pencher la balance du côté de Kasimpasa ?
Le club m’a convaincu à tous les niveaux. Les dirigeants et le staff technique m’ont montré qu’ils me désiraient vraiment. Moi, je marche à l’affectif. Le projet proposé par les dirigeants donne aussi envie. Et puis, je ne pense pas que j’aurai obtenu en termes de contrat en France ce que Kasimpasa m’a offert.
C’est donc l’aspect financier qui a fait la décision ?
Pas spécialement. Je pouvais gagner mieux ailleurs. Ce qui m’a poussé à signer avec Kasimpasa, c’est d’abord l’intérêt que les dirigeants avaient pour moi. En plus, le projet qu’ils m’ont présenté est aguichant. Franchement, le club est ambitieux et se donne les moyens pour réussir et être un grand. Le président est la troisième fortune du pays. Cet été, ils ont recruté des joueurs comme Kalu Uche ou Campo du FC Porto. Cela montre ce que les dirigeants comptent bien faire. Et moi je suis heureux de faire partie de ce projet. J’espère apporter ma pierre à l’édification de cet ambitieux projet.
Le Championnat turc n’est pas médiatisé. N’avez-vous pas peur de tomber de l’anonymat ?
J’assume mon choix. La Turquie a un bon Championnat avec de gros clubs comme Galatasaray, Fenerbahçe ou encore Besiktas. Ce sont des clubs qui jouent toujours la Ligue des champions. Mon souhait est de faire une bonne saison et de rejoindre dans les deux ans à venir un de ces grands là. Je suis très ambitieux.
« Rejoindre un grand dans deux ans »
Hormis le projet, quelles sont les ambitions de Kasimpasa ?
L’idée, c’est d’assurer le maintien rapidement cette saison. Les dirigeants se sont donnés deux ans pour jouer une Coupe européenne. Le club est doté d’un gros budget. Les dirigeants rêvent d’en faire un grand d’Europe. Et, ils en ont les moyens.
Vous avez pourtant failli ne pas rejoindre Kasimpasa. Nice ne voulait pas vous laisser partir…
(Il coupe) Effectivement, Nice ne voulait pas que je parte. Je faisais partie des cadres et des piliers de l’équipe. L’entraineur comptait sur moi. D’ailleurs, le jour de la signature de mon contrat, le président et le coach m’ont appelé. Cela m’a touché. J’avais des larmes aux yeux. Je n’oublierai jamais Nice. J’y ai passé quatre années formidables, même si cela n’a toujours pas été facile au niveau des résultats. Ma grande satisfaction, c’est que je pars de Nice en laissant le club en Ligue 1.
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