Procès » braquage de la BCEAO « : Koné Katinan, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, réagit depuis son exil au Ghana, suite au mandat d’arrêt international lancé contre lui.
Dans une déclaration publiée ce samedi 20 janvier par le site connectionivoirienne.net, il dénonce le fait que, « la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), victime présumée du vol, ne se soit pas constituée en partie civile et ne se soit pas présentée aux audiences ».
Pareil pour les banques commerciales qui opéraient en Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale. Selon lui, seuls l’Etat et la Banque nationale d’investissement (Bni) se sont constitués en parties civiles.
Poursuivant, M. Katinan souligne par le biais de ce même site internet que Laurent Gbagbo et lui n’étaient non plus représentés au procès. « Nous n’avons même pas reçu de citation à comparaître. Or cette exigence est d’ordre public et d’exigence stricte de la procédure pénale », affirme-t-il.
Les accusés Aké N’Gbo, Laurent Gbagbo, Désiré Dallo et Koné Katinan ont été condamnés à 20 ans de prison. Le dernier cité, étant en exil, un mandat international est lancé par la justice ivoirienne contre lui. Par ailleurs, ils ont tous été condamnés à payer des dommages et intérêts qui s’élèvent à 329 milliards de Fcfa.
Il faut rappeler qu’ils étaient poursuivis pour « vol en réunion par effraction portant sur des caves de la Bceao et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d’une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ».
Fratmat