(AIP)-La réunion du groupe de haut niveau chargé par l’Union africaine de trouver une solution à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire a débuté vendredi après-midi dans les locaux du centre des conférences internationales à Nouakchott, indique une dépêche de l’Agence mauritanienne d’information.
Les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Idriss Déby Itno du Tchad, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jacob Zuma d’Afrique du Sud et Jakaya Kilwete de Tanzanie ainsi que le président de la commission de l’Union africaine et représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’ouest prennent part à cette réunion destinée à élaborer des propositions de sortie de crise qui pourraient être négociées avec toutes les parties ivoiriennes avant d’être entérinées par le Conseil de paix et de sécurité (CPS), mandataire dudit panel.
Le président du CPS et du groupe de haut niveau, le chef de l’Etat mauritanien, lors de l’ouverture des travaux, a exprimé toute la détermination des cinq membres « à explorer toutes les possibilités permettant de régler, de manière pacifique et consensuelle, la crise grave qui menace la survie, voire l’existence même de la Côte d’Ivoire ».
« Je vous exhorte, une fois de plus, à continuer de faire preuve de sagesse et de responsabilité, afin d’aboutir à une solution permettant de sortir de l’impasse actuelle, tout en préservant la paix, la stabilité et l’unité de ce pays frère », a recommandé le président Ould Abdel Aziz à ses pairs, estimant que « de la stabilité de la Côte d’Ivoire dépend, en grande partie, celle de la sous région et la préservation des acquis démocratiques au niveau de notre continent ».
Le groupe de haut niveau de l’UA pour le règlement de la crise ivoirienne a effectué, du 21 au 23 février, une mission à Abidjan, pour évaluer la situation, dans l’optique de formuler « une solution politique d’ensemble contraignante pour toutes les parties ivoiriennes ».
En attendant, le pays s’engouffre chaque jour dans un tourbillon de violences, faisant craindre au Conseil de sécurité de l’ONU « un retour à la guerre civile ».
Les membres du Conseil « expriment leur préoccupation au sujet du risque d’un retour de la guerre civile et appellent toutes les parties à afficher un maximum de retenue pour l’empêcher et pour résoudre leurs différends de manière pacifique », a déclaré l’ambassadeur chinois à l’ONU, président du Conseil pour le mois de mars.
(AIP)
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Cameroon.