A toi, ami
A toi, frère
Poète du mâle devenu amant de la femme à la larme sans clitoris
Je voudrais offrir en bouquet le chant fané du voyageur errant
Abidjan is a bitch
Je ne puis me faire épicier navigant encore moins gardien errant de rêves et de songes
Au milieu de l’immonde qui voudrait se faire aussi gros que le monde
Je ne te rêve pas, frère en amant de belle à la gueule de bois dormant
Abidjan is a bitch
Ville au sourire vaginal
Amante sacrifiée au rite-bordel d’une immondité profane
La bordure de l’Ebrié est d’aurore de pitance calcinée qui ne fait bander que le mercenariat de péril
Abidjan is a bitch
Par Kock Obhusu