Accusé à tort ou à raison d`être une taupe au profit d`Alassane Ouattara, déclaré vainqueur aux élections présidentielles par la Commission électorale indépendance (Cei), le général de corps d`Armée Edouard Tiapé Kassaraté a bien voulu nous recevoir le mardi 30 mars 2011, à son bureau du Commandement supérieur de la gendarmerie au Plateau après une entrevue avec le ministre de la Défense Alain Dogou. Considéré comme l`un des piliers du régime de Laurent Gabgo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale réagit dans ce bref entretien.
Mon général, pourquoi avez-vous trahi le président Laurent Gbagbo au profit du président Ouattara?
Ah bon! C`est vous qui me l`apprenez.
C`est justement ce que pense l`opinion?
Vous savez, il y a tellement de rumeurs que je n`ai pas à imaginer ce que pense l`opinion. A preuve, vous m`avez trouvé à mon bureau.
Comment, alors, justifiez-vous que des villes tombent, les unes après les autres, aux mains de vos ennemis qui sont, dit-on, déjà à Abidjan?
C`est peut-être un constat que vous faites sur le terrain mais, en tant que militaire, excusez-moi de ne pas en dire davantage. Je pense que pour toute explication, il faut se référer à l`état-major.
Nous avons vu le ministre de la Défense sortir de votre bureau. De quoi avez-vous parlé?
Nous avons parlé de la situation. C`est une stratégie militaire que je n`ai pas à déballer ici.
Nous avons appris que vous être assigné en résidence surveillée?
Je suis à mon bureau où vous m`avez trouvé. Vous voyez bien que je suis à mon bureau et je dors à Agban.
S: Soir Info
Jean Kafran dit
Les Ivoiriens ou « Y voit rien » sont prêts à donner leur mère pour de l’argent. « OH rage ! OH désespoir ! OH Vieillesse ennemie ! n’ai-je tant vécu que pour cette infamie ? (Corneille). Ceux qui ont décidé de donner leur vie pour leur pays n’avais pas d’armes et ceux qui les avaient étaient en majorité des traitres à la nation. Nous ne tombons pas les armes à la main. Honte à tous les traitres, vous payerez très chers. Du courage FIERS EBURNEENS.