Si Alassane Ouattara ne cherchait pas coûte que coûte à mettre ce pays à genoux, il aurait déjà renoncé à briguer le poste de président de la République de la Côte d’Ivoire. Voici la preuve.
Ça se complique davantage pour le candidat du RDR à l’élection présidentielle. Non seulement les rangs du PDCI, sa seule réserve électorale pour le second tour, se vident de plus en plus pour La majorité présidentielle, non seulement des familles entières dans le V baoulé promettent de maudire leurs progénitures si elles se hasardaient à suivre le mot d’ordre lancé par Bédié, mais les démarches que le président du RDR entreprend ici et là connaissent le même sort : l’échec. Parti la semaine dernière chez un des plus grands marabouts de la sous-région pour consultation et consolidation de son emprise sur son électorat et celui de son partenaire du PDCI, Ouattara est sorti de chez ce voyant le visage entre les mains, les mains sur la tête comme un orphelin.
C’est que, selon une source très crédible, le marabout en question, un mourhide, lui a restitué toute la vérité sur son avenir immédiat et lointain. “Non, non, Monsieur, vous perdez votre temps. Je ne vous vois pas président. Vous ne pouvez être président ni là-bas ni ailleurs”.
Selon la source, quand le président du RDR insiste pour que quelque chose soit fait qui puisse changer la trajectoire de son destin, le marabout coupe court. “Unh unh ! unh unh ! C’est pas possible. Nous, nous ne mentons pas. Notre travail, c’est d’éclairer le chemin des hommes. Nous ne disons que la vérité. Nous ne disons que ce que nous voyons. Un mystique, c’est celui qui, spirituellement, est très avancé et cette avance lui permet de communiquer directement avec Allah. C’est la raison pour laquelle nous ne disons pas ce que Dieu ne nous a pas dit de dire”.
La source nous enseigne qu’une fois parti de là, le candidat du RDR qui tient à prendre ce pays par tous les moyens, s’est rendu dans un autre coin de marabout. N’ayant pas pu le suivre, elle ne dispose pas d’éléments sur cet autre périple. Mais, apparemment, Ouattara n’y a rien gagné puisqu’il a dû se rendre en Libye via le Burkina Faso, à la recherche d’autres solutions à ces nombreux problèmes dont l’achat d’armes (encore !), pour mélanger le pays au cas où les Ivoiriens ne le choisiraient pas pour être leur président de la République.
Mangou et ses hommes étant avertis, il n’y a plus rien à craindre, même si la vigilance doit être de mise.
Abdoulaye Villard Sanogo