Albert Drogba, père de Didier Drogba était récemment en Turquie à la faveur du voyage organisé par la compagnie Turkish AirLines à l’intention des journalistes et des hommes d’affaires. Dans l’entretien qui suit, il parle de son fils, des Eléphants et de son accueil.
Notre Voie : Monsieur Albert Drogba, vous venez de la Turquie où votre fils Didier évolue à Galatasaray. Comment va-t-il ?
Albert Drogba : Il va bien. Je puis vous affirmer que tout va bien pour lui.
N.V : Comment vous avez été accueilli dans ce pays ?
A.D : J’ai été très bien accueilli. J’étais ému par l’enthousiasme des turcs. C’est là que j’ai compris qu’il n’est pas facile d’être le père d’un joueur de renommée internationale.
N.V : Qu’est-ce qui vous a particulièrement touché ?
A.D : Chaque fois qu’on arrivait quelque part, chacun voulait me toucher. Une petite fille blanche m’a touché et m’a dit qu’elle ne se lavera pas les mains ce jour là. Tant elle était heureuse d’avoir touché le père de son joueur préféré. C’était émouvant. La presse était à tous les coins de rue pour m’arracher des mots.
N.V : On annonce le retour de Didier à Chelsea avec son ancien entraîneur José Mourinho. Qu’en savez-vous ?
A.D : Ce ne sont que des rumeurs. Didier est sous contrat avec Galatasaray. Ce contrat n’est pas encore à son terme. C’est Dieu qui l’a envoyé à Galatasaray pour préparer sa reconversion.
N.V : Dans quel domaine va-t-il faire sa reconversion ?
A.D : Mon souhait est qu’il investisse dans l’industrie s’il en a les moyens. Cela permettra aux jeunes ivoiriens de travailler. Mais j’apprends que Galatasaray veut lui proposer un poste de directeur sportif à la fin de sa carrière. C’est à lui que revient le dernier mot.
N.V : Ces derniers temps, Didier n’est plus appelé en sélection nationale. Selon vous, qu’est-ce qui explique cela ?
A.D : Avant la dernière Can, Didier était en Chine où le championnat national a un niveau très inférieur à celui de l’Angleterre. Non seulement ce championnat a un niveau bas, mais aussi, il a pris fin depuis le mois d’octobre, soit deux mois avant la Can. Cela a dû jouer sur sa forme. N’oubliez pas que Didier a quand-même 35 ans. Si on ne l’a pas appelé en sélection maintenant, je pense qu’on le fera la prochaine fois.
N.V : D’aucuns pensent qu’il est le problème de la sélection…
A.D : Si les gens pensent aujourd’hui qu’il est le problème de l’équipe nationale, qu’on l’écarte définitivement. Il a fait ce qu’il avait à faire pour la Côte d’Ivoire.
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