Alors qu’il s’était fait le porte parole de Sarkozy à travers la CEDEAO, le président nigérian a été invité à réviser ses déclarations sur la crise ivoirienne par plusieurs de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest parmi lesquels les présidents de la Gambie, du Cap-Vert, du Ghana et du Libéria.
Apparemment le message est reçu 5/5 car Jonathan Goodluck qui était le défenseur ultime de la thèse de l’utilisation de la force par la CEDEAO contre la Côte d’Ivoire est devenu plus sage et évoque dorénavant les possibilités du dialogue pour résoudre la crise ivoirienne survenue aux lendemains du second tour des présidentielles.
« Quand il y a un désaccord, c’est le dialogue qui peut le régler. Et le dialogue est en cours» en Côte d’Ivoire, a déclaré, hier mercredi 29 décembre, le Président nigérian, Jonathan Goodluck, à Abuja. Le Chef de l’Etat du Nigeria, président en exercice de la Cedeao, venait de rencontrer les Présidents Thomas Yayi Boni du Bénin, Ernest Baï Koroma de la Sierra Leone et Pedro Verona Rodrigues Pires du Cap-Vert que l’institution ouest africaine avait dépêchés à Abidjan le mardi 28 décembre, en vue de trouver une solution à la crise née du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire le 28 novembre dernier ».
Par Daniel Atteby