Les services des mairies ont été paralysés, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord), suite à une grève de 48 heures déclenchée par le Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire.
De la délégation de l’Etat-civil à Koko en passant par les services techniques et le service des collectes (Centre), la quasi-totalité des bureaux de la mairie de Bouaké sont restés fermés, mercredi, suite à
une grève des agents qui réclament de meilleures conditions salariales.
Selon une déclaration d’arrêt de travail conjointement signée par le Syndicat national des mairies de Côte d’Ivoire (Synamci), le Syndicat national des communes et districts de Côte d’Ivoire (Synapecodi) et le Syndicat national du personnel des collectivités des districts et des régions de Côte d’Ivoire (Synapecoci), les agents des collectivités territoriales et des entités décentralisées réclament une augmentation de salaire et le déblocage des avancements tels que recommandés par le télégramme officiel (T.O) N°119/MEMIS/DGDDL/DG-2 du 11 mars 2016 signé par le Président de la République de Côte d’Ivoire.
Le Collectif des Syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire exige entre autres, le paiement des 8% selon le T.O. N 119/MEMIS/DGDDL avec date d’effet le 1er janvier 2015, et le paiement des arriérés de salaire (18 milliards FCFA) des agents des ex-zones CNO (Centre Nord et Ouest, ex- zone de guerre).
Le déblocage immédiat des salaires et avancements ainsi que le paiement intégral des indemnités et avantages alloués à certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales font également partie des revendications des agents grévistes.
Selon le Secrétaire régional du Synacopeci Bouaké, Lossani Coulibaly, quelque 10 000 agents des mairies sont concernés par cette grève. Toujours selon lui, cette grève est largement suivie par l’ensemble des agents des districts autonomes, des conseils régionaux et des mairies sur l’ensemble du territoire national.
Africatime