Selon une information de Canal + Horizon du 07 décembre dernier relayée par le quotidien ivoirien L’Inter, le lendemain, les forces armées des forces nouvelles seraient en position de guerre et prêtes à attaquer les troupes des forces de défenses et de sécurité (FDS) régulières. Pour Soumaïla Bakayoko, le chef d’état major des rebelles du nord, cette action consisterait à installer Alassane Ouattara dans le fauteuil présidentiel.
«Pour nous, c’est Alassane Ouattara qui est élu président de la République. Nous allons libérer le pays dans les jours à venir pour l’installer».
Dans le sud, l’armée régulière qui a fait allégeance au président Laurent Gbagbo n’a pas donné de réplique officielle aux propos du Gl. Bakayoko sur instruction du président de la république qui aurait demandé à tous ses hommes de parler moins et d’agir plus.
Une source militaire des FDS nous a révélé que tout est mis en place dans le sud pour annihiler à jamais la rébellion. « Nous n’attaquerons pas les premiers. Mais si nous sommes attaqués, nous donnerons une riposte à la hauteur de l’attaque que nos ennemis n’oublieront pas de sitôt ».
En dépit de la déclaration du Général Bakayoko, le président de la république a annoncé mercredi, aux peuples Atchan venus le féliciter qu’il n’y aurait pas de guerre. Diversion ou forte volonté de la part de Laurent Gbagbo d’éviter un bain de sang ? Difficile à pronostiquer. Seuls les faits nous permettront de juger. Attendons donc la fin du mois de décembre.
Par ailleurs, pour motiver ses troupes à rester loyales au président Laurent Gbagbo, Le CEMA des FDS, le Général Philippe Mangou a publié l’arrêté N°0331 MD/DALM le 6 décembre 2010 pour déterminer l’avancement des militaires. Une décision qui ferait beaucoup d’heureux au sein de la grande muette.
Par Daniel Atteby