Pendant la campagne électorale de la présidentielle 2010, les prétendants à la magistrature suprême ont montré leur face idyllique et exposé avec précision leur programme de gouvernement. Mais aujourd’hui, depuis que la France, les USA et l’ONU ont imposé, par la violence, les bombardements, Ouattara au pouvoir, nous découvrons de plus en plus la méchanceté du couple Ouattara-Sarkozy.
La méchanceté de Ouattara ne date toutefois pas d’aujourd’hui. Déjà en qualité de 1er ministre d’Houphouët, les actes qu’il a posés traduisent son caractère méchant. En 1992, il fomenta un complot pour jeter en prison Gbagbo, son épouse, son fils et bien des cadres de l’opposition ; c’est cet homme qui, sans rechigner, a diminué de moitié les salaires des enseignants de la fonction publique et a effectué les licenciements en masse des travailleurs ivoiriens. Il est en outre, l’auteur de la répression sanglante des étudiants de la cité universitaire de Yopougon, qui a conduit à la marche du 18 février 1992, suite au refus du gouvernement Ouattara de punir les auteurs de cette barbarie. Il faisait déjà un usage courant du mensonge en affirmant avoir vu Gbagbo casser. Loin des réalités de ce pays, il a décidé de fermer les internats des lycées et collèges, de supprimer les cars affectés au transport des étudiants, sans aucune mesure d’accompagnement, rendant ainsi plus difficiles les conditions d’étude de ces jeunes.
Très tôt, l’homme et son parti se sont engagés dans l’utilisation de la violence. C’est lui qui déclarait qu’il frapperait ce pouvoir(Bédié) qui tomberait et qu’il n’attendrait pas cinq ans pour prendre le pouvoir (sous le régime de Gbagbo). Ses paroles ne sont que des prophéties de violence, de destruction et de malheur.
Sa méchanceté s’est exprimée aussi dans les tentatives de coup d’état qui ont entraîné de nombreux morts de 1999 à 2010. Ses hommes tels Jah Gao, Koné Zacharia ont proclamé qu’il était le financier et donc l’auteur de ces coups d’états. Son ministre Konaté Sidiki, membre de la rébellion, n’a-t-il pas proclamé qu’ils étaient les champions des coups d’états ?
Sa méchanceté l’a conduit encore à accuser faussement de crimes son adversaire politique (charnier de Yopougon).
De 2002 à 2010, ses hommes de main ont perpétré de nombreuses tueries ainsi que d’autres actes de violence contre les populations des zones qu’ils contrôlaient et celles sous contrôle gouvernemental.
Pendant la campagne et les élections de 2010, Ouattara et son parti ont encore fait preuve de violences et de tueries. A l’issue du scrutin, il a même demandé à ses parrains à faire la guerre à Gbagbo pour le chasser du pouvoir pendant que celui appelait au recomptage des voix. C’est ainsi qu’il a réactivé sa rébellion qu’il n’a jamais accepté de désarmer et l’a renforcée de mercenaires de la sous-région pour livrer avec la LICORNE et l’ONUCI une guerre totale et multiforme contre la Côte d’Ivoire.
Sa méchanceté s’est une fois de plus manifestée dans sa décision d’imposer un embargo économique, monétaire, financier et même pharmaceutique contre les populations ivoiriennes. Beaucoup d’ivoiriens sont morts à la suite de cet acte criminel, faute de disposer de leurs ressources personnelles et de médicaments pour se soigner. Quelle cruauté ?
La situation que nous vivons aujourd’hui traduit plus encore la méchanceté de l’homme :
– Gel des avoirs des pro-Gbagbo qui ont été privés de moyens de se soigner et qui meurent donc en cascade (Bohoun Bouabré, Gomont Diagou,Gnan Raymond et bien d’autres encore qui périssent dans l’anonymat). Ces morts nous font penser à l’éventualité d’empoisonnement des cadres pro-Gbagbo. Ne s’agit-il pas donc d’éliminer de façon plus voilée des adversaires politiques? Ouattara encourage ainsi les ivoiriens à ouvrir, dès maintenant des comptes bancaires à l’étranger comme il l’a fait pour lui-même, provoquant ainsi la fuite des capitaux ivoiriens nécessaires au développement de ce pays. Dorénavant, les ivoiriens sont ainsi invités à thésauriser leur argent ou à faire des dépôts sous des prête- noms en Côte d’Ivoire et surtout à l’étranger, créant ainsi un manque à gagner pour le trésor ivoirien.
– Chasse, dans les entreprises et dans les institutions gouvernementales, aux pro-Gbagbo : à la Présidence de la République, c’est plus de 600 hommes et femmes présents depuis Houphouët qui ont été jetés à la rue ; à la SOTRA près de 1 000 agents licenciés. La situation est la même dans beaucoup d’autres entreprises. Ces renvois ont pour objet de semer la pauvreté dans le camp des supposés pro-Gbagbo.
– Emprisonnement pour des raisons politiques et donc arbitraires de civils et militaires, parfois sans chef d’accusation et presque toujours avec des chefs d’accusations imaginaires et non fondés ; de plus ils sont parqués dans des prisons aux conditions dignes d’élevage intensif. Le témoignage du Président Gbagbo devant la CPI l’a montré suffisamment.
– Tueries continues des pro-Gbagbo par les FRCI section rebelles et dozos ( Vavoua, Sikensi, Dabou, Arrah, Taï, Bonon etc.) sans compter les exactions qui se déroulent dans les villages et campements les plus reculés.
– Embargo sur les médicaments faisant plusieurs milliers de morts et d’invalides à vie. C’est pourtant pour ces produits que la Croix Rouge et d’autres ONG mondiales se battent pour maintenir une régularité dans l’approvisionnement des populations en situation de guerre. Il faut être particulièrement méchant voire cruel pour décider d’un embargo sur des produits pharmaceutiques.
– Emprisonnement du fils de Gbagbo dont le seul crime est d’être le fils du père.
– Conception de faux complots pour salir son adversaire (charnier de Yopougon, tuerie des femmes d’Abobo, escadrons de la mort…).
Toutes ces actions dignes de la période coloniale relèvent d’une méchanceté sans pareille en Côte d’Ivoire. Du jamais vu. Un ivoirien ne peut poser de tels actes. C’est pourquoi le Président Houphouët a pris soin d’indiquer qu’il n’est pas ivoirien et lui a fait prendre en son temps un engagement écrit de ne se mêler des affaires politiques Ivoiriennes. (Voir Bélier Inter n° 230 du 13nov.2001) Est-ce là le fallacieux prétexte de frustration, de vengeance et la raison d’être du « rattrapage » ?
Cette méchanceté est partagée par le président Bédié qui, pour protéger sa vie et ses comptes en banque, n’a trouvé, jusqu’à ce jour rien à redire de la gestion tribale et cruelle du pouvoir Ouattara. Sa méchanceté s’est manifestée par :
– son appel à voter celui qu’il sait très bien être un non ivoirien et auteur du coup d’état de 1999 qui l’a chassé du pouvoir ;
– son alignement sur les thèses de Ouattara et surtout de Sarkozy pour privilégier ses intérêts financiers et personnels au détriment de ceux de son parti et du peuple ivoirien ;
– ses déclarations sur des chaînes étrangères à traduire Gbagbo qu’il sait pourtant innocent devant la CPI;
– son soutien à la rébellion en finançant la branche Doh Félix et en lui attribuant le nom de Forces Nouvelles pour embellir et masquer cette machine à tuer;
– son silence devant tant de violences, d’injustices, de méchancetés, donnant ainsi à Ouattara de continuer sa gestion discriminatoire et chaotique de l’Etat ;
– la mise au service de Ouattara, du parti de Houphouët Boigny que Bédié condamne progressivement par ses actions et son mutisme, à disparaître.
Ouattara, pour éviter d’être seul comptable de ses méchancetés, s’est associé encore un 3e larron, Charles Konan Banny dont le caractère méchant est assez frappant. On en veut pour preuves.
-son acceptation sans condition de présider la CDVR qu’il sait vouée à l’échec, dans la situation de gestion clanique accompagnée toujours de crimes de sang actuellement pratiquée par le parti de ceux qui prônaient le « vivre ensemble »
-ses choix comme membres de la commission de personnes pour la plupart très proches du clan Ouattara et donc anti-Gbagbo ;
-son adhésion totale aux thèses de Ouattara sans manifester le moindre effort de neutralité ;
-son silence devant les tueries qui continuent ,tueries massives perpétrées par les FRCI à Sikensi, Dabou, Arrah, Taï etc.
-son incapacité, dix mois après avoir été responsabilisé, à poser le moindre acte de réconciliation.
Si Ouattara, Bédié, Banny ont fait tant preuve de méchancetés parfois même de cruautés, à l’endroit de leurs frères de l’opposition gbagboiste c’est surtout parce qu’ils sont parrainés à tous égards par la France de Sarkozy et ne sont que de vils exécutants au service et de leur maître.
Dans cette guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, le Président français à fait montre d’une méchanceté inégalée contre les populations ivoiriennes.
Sarkozy, un activiste du néolibéralisme, dès sa prise de pouvoir, par ses actes et ses paroles a montré un manque total de considération pour nos pays africains. Sa méchanceté a fait l’objet d’une large publicité par les médias à sa solde:
– bombardement intensif par l’armée française, de la résidence du Président Gbagbo dans le but avéré de tuer le Président d’un pays étranger, en totale contradiction avec les résolutions de l’ONU ;
– Extermination, par la licorne, de plusieurs milliers de jeunes patriotes aux mains nues devant la résidence du Président de la République ;
– exécution d’un embargo multiforme et surtout pharmaceutique sur tous les produits à destination d’Abidjan pendant qu’il déployait son armé pour veiller sur ses ressortissants ; quelle cruauté !
– engagement d’une guerre ouverte et totale contre la Côte d’Ivoire, sans la déclarer, et de surcroît contre un pays avec lequel la France avait conclu un accord de défense ;
– racisme étayé par ses propos et ses actions qui sont très proches du nazisme ;
– emprisonnement, sous ses ordres, de hautes personnalités politiques ivoiriennes prenant ainsi la fonction de régisseur de ces détenus innocents.
– banalisation de la mort d’un ressortissant français à Yamoussoukro, froidement assassiné par les rebelles de Ouattara parce que sympathisant de Gbagbo ;
Sarkozy et ses filleuls ivoiriens sont donc tous, solidairement les co-auteurs directs de toutes les actions méchantes, cruelles et criminelles menées dans ce pays depuis 2002 (gel s des avoirs, emprisonnements arbitraires et dans des conditions ignobles, tueries massives et continues des ivoiriens …).
Pour finir, il est important pour ces hommes de connaître ce que la Bible dit du sort du méchant.
Le méchant pour Dieu ne peut prospérer ; c’est dire donc que ces abominations ne sauraient durer et si, par extraordinaire ce mandat, qui n’est que de cinq ans, arrivait à son terme dans les conditions ci-dessus décrites ces hommes ne seraient sûrement pas reconduits à la tête de ce pays quelque soient les bombes et autres missiles de l’armée française. Déjà point à l’horizon la défaite du parrain ; oui « le méchant ne résiste pas au jour du jugement et connaîtra une ruine éternelle ». A bon entendeur salut !
« Ce que redoute le méchant c’est ce qui lui arrive et l’Eternel fait retomber sa méchanceté sur sa tête ». A force d’imaginer chaque jour des coups d’état, prétextes pour continuer de jeter en prison de pauvres innocents, ils appellent ainsi leur propre fin.
« Devant Dieu leurs sacrifices et leurs actions sont abominables car offerts toujours avec des pensées criminelles » Pour nous, sujets de ce gouvernement Ouattara, ne craignons pas ces méchants qui sont au pouvoir pour un temps mais « craignons plutôt l’Eternel qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne et prions pour être délivrés des hommes méchants et pervers car tous n’ont pas la foi et ce n’est pas par la vérité qu’ils sont puissants dans le pays car ils vont de méchanceté en méchanceté et ils ne connaissent pas DIEU ».
Que Sarkozy, Ouattara, Bédié et Banny sachent qu’à continuer ainsi, eux et leurs descendants connaitront une fin très triste. DIEU bénisse la Côte d’Ivoire!
KOBAZEYRET Laurent