Les mots de l’ex-premier ministre d’Alassane Ouattara du 13 mars 2012 au 14 novembre 2012
Je crois que nous devons revenir à l’Houphouetisme vrai après avoir emprunté des chemins incertains qui nous ont conduit tout droit dans le mur.
Voyez-vous, après avoir tourné le dos au dialogue comme principal moyen pour résoudre les conflits, nous avons provoqué une grave crise qui en plus de marquer à jamais notre conscience collective, a laissé des marques indélébiles au sein de toutes les familles qu’elles soient pro ceci ou pro cela.
Cet appel est valable pour tous, acteurs directs ou indirects de la crise. Chacun de nous doit accepter afin de reconnaitre sa part de responsabilité, se repentir, pour pouvoir tourner la page et embrasser ce bel avenir que l’émergence annoncée nous offre.
C’est en recourant sans cesse au dialogue que les peuples parviennent à surmonter les grandes incertitudes qui traversent leurs histoires. C’est pourquoi je voudrais inviter tous les partis politiques qui connaissent des incertitudes, des déchirures à se retrouver pour dialoguer et fraterniser.
Aujourd’hui, plus que jamais, il faut que nous construisions la nation ivoirienne. Qu’on soit d’abord ivoirien ou ivoirienne avant d’être Baoulé, Dioula, Bété…
La construction de la nation ivoirienne transcende les clivages politiques. Donc j’en appelle à la patience et à la paix. À la paix à l’intérieur du RHDP, à la paix à l’intérieur du FPI