Ce que je profère là
n’est pas chose à entendre
A moins que tu n’adores
Comme moi
L’absence
L’absence au milieu du corps
Le corps au milieu de l’absence
Sur une île gouvernée par des effluves
Et des tempêtes folles.
A moins que tu n’adores
Comme moi cette longue marche au bout de l’absence
Où la mort est à proximité du visage
Tout juste à un doigt de pied
De ce long détour par la terre
Pour monter jusqu’à la racine du ciel !
Par J. Bohui Dali, né à Niagokadé-Troko, parti trop tôt au pays du repos
Maéto Pour Zékia, éditions Ceda