Silure des entrailles de l’enfant Silure
Ta fêlure assure et rassure
Fils d’eau à la voix vêtue de velours
Nous avons bu à ta douce stance qui a broyé nos souillures
Maga-Dindin, tu es Ding – Ding
Car tu es à la fois Pasteur et Passeur du vent des matins premiers
Ton timbre nimbé de nombres premiers donne la voie
Et ta voix convoie mélomanes aux noces de mélodrames
Maga-Dindin, tu es Ding – Ding
Tu es Maga comme la voix d’un Môgô de Saga
Cité dans le livre des voix de la pieuvre Zouglou
Tes tentacules irradient l’ouïe au dégoût de la luxure
Ton souffle d’innocence respire la fraicheur du commun du peuple Aloukou
Maga-Dindin, tu es vraiment Ding – Ding
Car tu façonnes la tristesse et tu déchires la mélancolie sans façon
Dans ce système-monde immonde
Qui n’a d’yeux que l’étalon Etat-monde
Maga-Dindin, tu es vraiment Ding – Ding
Et Gazeur du Système
Par Kock Obushu