Le fantasque ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a dénoncé sur un ton peu diplomatique les « guerres par procuration » menées par Riyad, le principal allié arabe de son pays. Il a été recadré par Theresa May.
Le célèbre chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, qui a fait des gaffes et des déclarations fracassantes sa marque de fabrique, a de nouveau frappé la semaine dernière lors d’une conférence organisée à Rome sur le thème du dialogue.
Il a également souligné que Boris Johnson, qui sera en visite en Arabie saoudite dimanche, allait pouvoir « exposer la manière dont le Royaume-Uni voit sa relation avec l’Arabie saoudite et le travail que nous voulons accomplir avec eux et d’autres partenaires de la région pour mettre fin au conflit épouvantable au Yémen ».
Pour tenter d’éteindre l’incendie diplomatique, le Foreign Office a aussi minimisé l’impact de ces déclarations. « Nous sommes alliés avec l’Arabie saoudite et la soutenons dans ses efforts pour sécuriser ses frontières », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par l’AFP. « Prétendre le contraire serait faux et constituerait une mauvaise interprétation des faits ».