Les hommes politiques, les hautes instances qui ont élu dans leurs urnes onusiennes Alassane Ouattara, sont comptables désormais du comportement criminel des troupes du premier chef d’état élu, en toute indépendance coloniale, par la communauté internationale. Le premier éjecteur étant, allez savoir pourquoi, Nicolas Sarkozy ! L’avenir, dont les indiscrétions percent toujours les plus épais silences nous révélera peut-être, une nuit sombre d’aveux, les raisons de cette affection fraternelle pour le général en chef des « dozos », ces chasseurs traditionnels du nord, qui ne ratent jamais le gibier. Sans prendre parti, ni pour l’élu de l’intérieur, ni pour l’élu de l’extérieur, les saints étant rarement au pouvoir, on ne peut ignorer les cadavres des mille morts de Duékoué, les populations massacrées, jetées dans les puits, la fusillade le dimanche 3 avril, de dix fuyards, blottis dans la cathédrale San Pedro, l’incendie des villages du ministre Blé Goudé et du footballeur Didier Drogba, l’assassinat de Philippe Renon, professeur, français, et ami de Gbagbo, mort pour cette seule raison.
Les mercenaires, les Libériens, les Nigérians, les rebelles, sous l’autorité de Soro, l’ami de longue date de Ouattara et son futur Brutus : ils assassinent sous les yeux de cette belle communauté internationale, qui ne pense qu’à ses minables calculs, et qui défend les droits de l’homme lorsqu’ils penchent du côté de ses intérêts. Encore une fois, le redire vaut la peine, je n’ai pas à choisir entre Gbagbo et Ouattara, mais je n’accepte pas que l’on fasse de l’un un tyran et de l’autre un ange tombé du ciel onusien des droits de l’homme pour atterrir dans l’urne idéale !
En France, on ignore tout de la Côte d’Ivoire, de son histoire, de sa fragilité, de ses richesses- pétrole, café, cacao, ananas- des conflits entre le Nord et le Sud, des risques de guerre ethnique, de l’embrasement qui menace d’enflammer ce pays et de le précipiter pour des années dans une tourmente d’horreur !
On ignore tout de Monsieur et Madame Ouattara… De vrais parisiens, invités dans les dîners en ville… Où, chez qui, avec qui ? S’il y a encore des journalistes dans ce pays qui n’obéissent pas au conformisme logique, ils sauront le dire un jour… Pourquoi, d’un coup, cette volonté de virer Gbagbo ? Parce que un onusien, martien de cette planète verte, de la rage des bons sentiments internationaux, a décrété, comptable électoral précis, que l’élu était Ouattara. Notre président, sur le pied de guerre, fier comme un général d’Offenbach, a emboîté le pas, et a décrété que l’élu national devait laisser la place à l’élu international. Obama aussi. Au point que la France endettée est aujourd’hui en guerre.
Evidemment, l’outrecuidant qui oserait supposer que Nicolas et Barack, scouts internationaux, n’agiraient pas dans l’intention d’accomplir de bonnes actions, serait un mauvais esprit, un agent du malin. L’essentiel, c’est de voir ce que cache l’apparent.
Alors, que cache l’apparent ? Au nom d’une morale internationale, on fait et on défait les chefs d’Etat africains, enfin, pas tous, on choisit. Vous croyez vraiment que c’est l’envie de faire cracher aux urnes la vérité qui fait que les hélicoptères français tirent sur des Ivoiriens, que le président Sarkozy associe le nom de la France au massacre de Duékoué, qu’on jette tout un peuple dans la guerre civile, qu’on devient, par choix présidentiel, les complices de Ouattara, qu’on envoie des renforts militaires, que la gauche se tait de tout le poids de sa pétoche à parler ?
Dans ce conflit où deux points de vue s’affrontent dans l’expression violente du multi ethnisme et des rivalités tribales, on n’a pas la lutte des bons et des méchants, on a des ethnies qui s’opposent « en raison des fractures inscrites dans la longue durée ». En intervenant avec nos grosses bottes occidentales, on n’aura fait qu’aggraver la situation. La neutralité était la seule solution.
Les morts des deux camps jugeront.
Par GILBERT COLLARD
josiane ( zoulou) dit
Bonjour.
A tout ceux qui traitent M GBAGBO de tous les noms, sachez que le combat qu’il mène aujourd’hui, vous lui serez reconnaissant demain. Parce que l’histoire tôt ou tard lui donnera raison. Aujourd’hui la côte d’ivoire est acculée et nous savons tous pourquoi, mais le monde entier reste silencieux.
A tous les africains et les ivoiriens en particulier, vous devrez en être fière, M. GBAGBO n’a plus votre âge et d’ici une dizaine d’année s’il gagne ce bras de fer, il mourra et ne sera plus là, alors ce combat, il ne le fait pas pour lui mais pour vous, car c’est vous la relève, il est entrain de vous ouvrir le chemin pour une côte d’ivoire meilleure.
J’ai 51 ans je suis « Cadre » dans une grande entreprise privatisée de mon pays, j’ai un DOCTORAT en Sciences et Techniques Industrielles, vous savez combien je gagne? 121 mille francs CFA, j’ai 6 enfants, un est parti parce que devenu grand, les 5 autres sont encore au lycée. J’ai mes collègues français, qui font le même travail que moi et qui ont pour quelques uns comme diplôme le plus élevé, un BTS. A la fin du mois, ils se retrouvent avec un salaire 6 fois plus élevé que le mien, avec tous les avantages de services qui vont avec. Pourtant j’ai plus d’expérience, le savoir faire, une bonne matière grise, plus intelligent, et plus diplômé et ALLÉLUIA je suis leur chef. Mais à la fin du mois ils ont 6 fois mon salaire.
Alors mes enfants, de grâce, arrêtez de vous faire manipuler par toutes ses chaînes de télévisions parce que tout est fait exprès pour la circonstance. Aujourd’hui, on demande à un digne fils d’Afrique comme M.GBAGBO de signer un papier concocté par les blancs à Paris comme quoi il renonçait à son pouvoir. Mais vraiment est ce que vous vous imaginez jusqu’à quel point on veut réduire l’homme noir? Ce n’est pas seulement M.GBAGBO qu’on ridiculise, qu’on dénigre, mais c’est toi, c’est moi, ce sont nos enfants, nos parents qu’on réduit à jusqu’à ce point.
Pourriez vous un jour, rédiger un tel papier ici à Ouagadougou, à Abidjan, à Yaoundé ou dans n’importe quelle capitale africaine et demander à un chef d’Etat Europeen de le signer afin de faire allégeance à Compaoré, à Biya ou à….? Quel AUDACE!!!
Aujourd’hui c’est la Côte d’ivoire à qui le tour demain? Je vous assure que si mon pays le Burkina Faso avait un sous sol aussi riche que le votre en Côte d’ivoire, croyez moi on subirait le même sort; et encore, le peu que nous avons, on nous mène la vie dure et de nos dirigeants, aucun n’ose lever le petit Doigt.
Alors si Ouattara leur tient tant à Cœur, qu’il le trouve une place dans leurs différentes institutions, qu’ils arrêtent d’emmerder les africains. Mais ces blancs NOUS FONT CHIER
Ouattara, je le comprend, il est poussé dans le dos et même s’il avait envie de laisser tomber, il ne pourra pas avec tout ses AMIS encombrants qu’il a.
Réfléchissez-en vous qui critiquez M.GBAGBO. Franchement mes enfants réfléchissez
ba koureyssi dit
Merci, frère. Puisse votre supplique être entendue! le combat du digne fils de l’Afrique Laurent Gbagbo Koudou ne sera pas vain. Et vous savez quoi? Dieu entend nos prières. Aussi Il nous laissera longtemps encore Laurent pour parachever le grand chantier qu’il Lui a plu, dans Son Plan, de confier à la Côte d’Ivoire.