Rentré d’Addis-Abeba samedi, le président du FPI Pascal Affi N’Guessan qui y représentait le président Laurent Gbagbo lors du sommet extraordinaire sur la Côte d’Ivoire a animé une conférence de presse le dimanche 13 Mars 2011 à Pullman pour dit-il, faire le point. L ’Union Africaine avait réaffirmé son soutien à Alassane Ouattara comme président élu lors du scrutin du 28 Novembre 2011.
Pour Pascal Affi N’Guessan, la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d’Ivoire ‘’tombe comme un cheveu sur la soupe sans aucun lien avec la mission d’évaluation, sans aucune justification, sans aucun argument concret qui puisse nous convaincre’’. Il estime que le panel et le Conseil de Paix et de Sécurité se sont enfermés dans une sorte ce fuite en avant, refusant de se dedire, refusant de reconnaître qu’ils ont été induits en erreur par M. Choi. ‘’Ayant tiré les conséquences qu’ils acceptaient de remettre en cause les décisions prises antérieurement et ce qui justifie d’ailleurs cette absence de volonté de reconnaître la réalité, ce sont les mesures complémentaires qui ont été décidées et qui accompagnent cette affirmation. D’abord le fait que le CPS demandait par la même occasion à M. Alassane Ouattara de se faire investir par le Conseil Constitutionnel, demandait par la même occasion au Conseil Constitutionnel de bien vouloir investir M. Alassane Ouattara. Ce qui signifie que le CPS reconnaît qu’à l’heure actuelle que M. Alassane Ouattara n’est pas encore président de la République de Côte d’Ivoire. Que malgré la réaffirmation que c’est lui qui a été élu, seule la caution du Conseil Constitutionnel peut lui conférer la qualité de président de la République de Côte d’Ivoire’’, a expliqué Pascal Affi N’Guessan pour étayer son argumentation. A cela, poursuit le président du FPI, il y a la question du retrait du président Laurent Gbagbo. A l’en croire, le terme de ‘’retrait’’ dans nos lois n’a aucune signification, parce qu’un président de la République ou bien il est empêché ou bien il est démissionnaire, mais il n’y a pas une position de ‘’retrait’’. ‘’Est-ce qu’il s’agit d’un retrait physique, se retirer à Mama ou à Gagnoa ? Ça n’a aucun sens pour un président en possession de toutes ses facultés. Le seul retrait possible, c’était la démission or la démission est organisée par la Constitution et la Constitution est claire : En cas de démission du président de la République, c’est le président de l’Assemblée Nationale qui assure l’intérim pour un délai maximum de 90 jours pendant lesquels il doit organiser de nouvelles élections. Donc même si M. Laurent Gbagbo par extraordinaire décidait de démissionner, le pouvoir n’allait pas échoir automatiquement à son adversaire à l’élection présidentielle, c’est-à-dire à M. Alassane Dramane Ouattara. Le Conseil de Paix et sécurité dans une certaine mesure complexifie davantage la situation de M. Alassane Dramane Ouattara, raison pour laquelle il a jugé toutefois bon de créer un poste de haut représentant pour venir en Côte d’Ivoire et engager avec les acteurs des négociations en vue de trouver les modalités de mise en oeuvre du schéma qu’ils ont proposé’’, dira Pascal Affi N’Guessan. Se prononçant sur les conséquences de la décision du Conseil de paix et de sécurité qui demande aux parties ivoiriennes d’agir en vue de l’investiture de M. Alassane Dramane Ouattara, le représentant du président Gbagbo soutient que cette disposition signifie que ‘’pour le moment, le Conseil de Paix et Sécurité, donc l’Union Africaine ne reconnaît pas encore M. Alassane Dramane Ouattara comme président de la République de Côte d’Ivoire. Si le Conseil de Paix et de Sécurité reconnaît son élection, il n’est pas encore le président de la Côte d’Ivoire, même au niveau du Conseil Constitutionnel parce que pour le moment, il n’a pas l’investiture du Conseil Constitutionnel. C’est seulement le jour où il aura cette investiture du Conseil Constitutionnel qu’il pourra siéger et agir au niveau international comme le président de la République de Côte d’Ivoire’’. Ce qui signifie selon le président du FPI, que tous les actes que M. Ouattara a posés jusque là sont nuls et de nuls effets. Et en conclusion de ce qui précède, le représentant du président Gbagbo au dernier sommet de l’UA sur la Côte d’Ivoire du 9 au 10 Mars 2011 fait cette déduction : « Comme un pays doit avoir un président de la République, jusqu’à nouvel ordre c’est le président Laurent Gbagbo qui est le président de la République de Côte d’Ivoire. Il était important de noter cela comme une conséquence à tirer directement de l’acte posé par le Conseil de paix et Sécurité de l’UA à l’occasion du dernier sommet ».
Dosso Villard.
Extraits propos Affi N’GUESSAN
Ceux qui instrumentalisent leurs relations extérieures pour vouloir tuer ce pays là et gouverner des cimetières . M. Ouattara a donné deux semaines à Gbagbo pour quitter le pouvoir
Le Conseil lui-même s’est donné deux semaines pour que son haut représentant enclenche le processus de négociation autour de sa proposition. C’est-à-dire chercher à savoir si les différentes parties sont d’accord pour reconnaître M. Alassane Ouattara comme président de la République de Côte d’Ivoire ? Est-ce que M. Laurent Gbagbo est d’accord pour se retirer ? Est-ce que le Conseil Constitutionnel est d’accord pour investir M. Alassane Ouattara ? Voilà, c’est sur ça que porte la négociation.
Le Conseil de Paix et de Sécurité n’a pas dit de venir ‘’imposer’’, sinon il n’aurait pas mentionné le terme ‘’négociation’’. Il aurait dit qu’un haut représentant viendrait pour installer M. Alassane Ouattara ou pour éjecter M. Laurent Gbagbo et pour contraindre le Conseil Constitutionnel à poser un acte qui relève de sa responsabilité. Le haut représentant vient pour négocier pour qu’on s’entende sur quelque chose qui va permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la crise. C’est pour quoi je voudrais à ce stade demander à nos compatriotes de garder leur sérénité, parce que nous n’avons pas réussi à infléchir la position de l’UA pour qu’elle reconsidère sa position de dire que c’est M. Alassane Ouattara qui gagné les élections, mais notre cause a avancé puisqu’il y a des fenêtres d’opportunité pour poursuivre ce travail de recherche de la vérité. En définitive, c’est que l’UA s’en remet au Conseil Constitutionnel. Dans tous les cas de figure, il faut les parties ivoiriennes discutent entre elles pour trouver une solution consensuelle à la crise à laquelle le pays est confronté. Nous devons travailler à cela. C’est vrai que pendant ce temps, M. Alassane Ouattara et ses combattants armés sèment le désordre et la terreur sur l’ensemble du territoire, notamment ici à Abidjan. Nous devons continuer de résister, nous devions continuer de nous battre pour étouffer cette guérilla urbaine, pour écraser cette rébellion rampante. Cette rébellion qui continue à tuer pendant que les uns et les autres négocient. C’est pour quoi nous devons rester vigilants et dire que rien n’est perdu et que l’espoir est permis. Notre destin se trouve entre nos mains et nous avons des amis à l’extérieur qui sont prêts à nous soutenir.
ezfzf dit
depuis des année aujourd’hui je suis fiere de mon pays et de son president mr alasane ouattara merci pour ta patience je suis fiere de toi pour les pro gbagba au regard de votre attitude de votre refus d’accepte votre defaite nous mourrons et vous aussi je pense que vous aviez des parent aussi en danger alors acceptons que alasane a gagne les ivoiriens sont fatigue accose des personnes cone comme vous je ne veux plus entendre des personnes de LMP vous accepte pas votre defaite alors je pense que vous etre des personnes fiere de vous alors fait comme au japon les yacosa donnez vous la mort parce que vous ne merite pas la vie
Annick dit
Que je sache Alassane OUATTARA n’est pas le Président de la Côte d’Ivoire. C’est un lapsus ou un gag? On ne devient pas président par les armes, il faut respecter le résultat des urnes et les institutions du pays, c’est la 1e règle du citoyen. Du reste, la comparaison au japon est maladroite, car c’est un pays fièr et digne, avec des codes d’honneur, qui n’a jamais permis d’ingérence étrangère, qui a toujours réglé ses problèmes en interne, et n’a donc jamais fait appel à des étranger quels qu’ils furent pour tuer les japonais et faire la loi chez eux. Cette comparaison est choquante tant elle est déplacée. Mr OUATTARA, même si vous l’aimez (c’est votre droit le plus absolu) n’a rien de comparable à une quelconque philosophie japonaise. De plus vous parlez de patience! alors qu’il ne peut même pas attendre la fin du déroulement d’un processus avant d’agresser et de tuer les ivoiriens! C’est plutôt de l’impatience, à mon sens.
Mais que vous le vouliez ou non, la vérité sortira un jour.
ALASSANE dit
Mais tu es con toi qui parle de Ouattara comme président des ivoiriens je suis désolé il n’est le pas a ma connaissance,parce que les ivoiriens ne permettra pas a un etranger de les commander et puis ton ouattara n’a pas de couilles solides pour diriger un pays il ne demande que de l’aide militaire de sarkozy en passant par wade, blaise et goodlukt qui viens de le fournir 300 commandos nigerians pour massacré les ivoiriens lui qui veut commander ce pays voilà qui est alassane ouatarra ,qui n’est même pas ivoirien burkinabe de sang ça serai dur pour lui a gouverner le peuple est derriere le président LAURENT GBAGBO.
David dit
La paix maintenant, pour des discussions de sortie de crise, sous l’égide de l’UA :
M. Laurent Gbagbo, après divers blocages et hésitations, a semble-t-il désormais accepté les recommandations contraignantes de l’UA, pour une sortie de crise pacifique en Côte d’Ivoire. Ce changement forcé découle de plusieurs faits : sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières contre la Côte d’Ivoire et ses dirigeants illégitimes, nouveau contrôle et nouvelle certification du processus électoral par l’UA (et par l’Afrique du sud, première puissance politique et économique du continent africain), débâcles militaires réelles ou simulées sur divers fronts de guerre, destruction quasi-absolue du tissu politique et socioéconomique, etc.
La communauté internationale et les autorités légitimes ivoiriennes doivent maintenir la pression de façon intelligente jusqu’à l’obtention du départ effectif de M. Gbagbo du pouvoir en Côte d’Ivoire.
Ces recommandations de l’UA, il faut le rappeler, reposent sur ces points :
_ la reconnaissance d’un seul Président élu en Côte d’Ivoire aux élections du 28 novembre 2010, après divers contrôles et certification des résultats proclamés par la CEI,
_ la formation d’un Gouvernement d’ouverture (et de réconciliation) sous l’égide du Président élu, M. Ouattara et la mise en œuvre des points en suspens des accords de sorties de crise déjà signés,
_ la prise de mesures diverses et garanties, en faveur de M. Gbagbo (et de quelques-uns de ses proches), etc.
Le processus conduit par l’UA est actuellement en cours et les parties ivoiriennes attendent que l’UA et la CEDEAO jettent les bases de cette discussion finale de sortie de crise, axée sur le retrait attendu de M. Gbagbo du pouvoir, suite à sa défaite électorale.
(NB : Pour ce qui est des ambitions politiques post-Gbagbo, il faut insister sur le fait que la succession du Guide éclairé incombe au FPI (ou LMP ou autre) et que ce parti politique choisira certainement entre ses nombreux cadres, celui qui pourra exécuter au mieux sa politique identitaire).
Les Ivoiriens doivent donc se fixer pour objectif immédiat la paix et le dialogue (malgré les difficultés fabriquées et les pièges des guerriers patentés), en créant un environnement propice aux discussions fraternelles. Une étape importante est franchie, à savoir la quasi-acceptation des recommandations contraignantes de l’UA. Il faut désormais aller vite.
Les extrémistes des deux bords, qui défendent leurs propres intérêts et qui refusent en réalité le consensus politique en cours, doivent donc être découragés par tous les moyens. Sont-ils conscients des souffrances atroces et inacceptables affligées aux Ivoiriens, (qui par des élections légitimes, n’ont demandé qu’une amélioration de leurs conditions miséreuses de vie, et non un enfer et un exil intérieur dramatique) ?
Fraternelle contribution, par David NDJA // (à Abidjan).