L’élection de Barack Obama avait suscitté beaucoup d’optimisme en Afrique et partout parmi les communautés noires. Tous les regards s’étaient tant tournés vers l’Afrique que les Africains se surprenaient à rêver d’une ère d’indépendance véritable du continent avec la complicité de ce « fils », ce métis américain dont le père était Kenyan.
Mais à mi-parcours du mandat de Barack Obama, les Africains se sont rendus à l’évidence qu’il est loin d’être le messie pour lequel on avait tant prié. Tant s’en faut! Car en lieu et place du Sauveur de l’Afrique, Barack Obama se revèle plus dur que tout autre président américain à l’égard des chefs d’états africains. Ses prises de position et son entêtement à faire la guerre à la Côte d’Ivoire ont finit par convaincre les plus dubitatifs que le locataire de la Maison Blanche joue contre l’Afrique. Cette tendance se répand de plus en plus et certaines langues vont encore plus loin pour dire qu’il est la face de l’impérialisme américain décomplexé et déterminé à piller l’Afrique.
Mais en face, ce n’est pas le vide non plus. Les africains sont de tous temps de vrais résistants et ils ont décidé de le prouver au président américain en opposant la manière forte à Obama et à ses représentants.
La Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo n’étonne plus en la matière. Ce qui est nouveau, c’est le comportement du président Désiré Kabila de la RDC. L’homme était jusque-là le président le plus docile de tout le continent. Mais même lui a décidé de combattre l’impérialisme américain. Et comme on pouvait s’y attendre connaissant la révolte des dociles, il y va de la manière la plus forte, au point où il aurait empoigné l’ambassadeur des Etats-Unis, lors d’une conversation entre les deux hommes qui aurait tourné au vinaigre.
Radio Réveil, la radio communautaire de la RDC qui rapporte les faits déclare que « Il y a quelques jours, James F. Entwistle, le 17ème ambassadeur Américain accrédité en République démocratique du Congo a été invité par Joseph Kabila à sa résidence pour s’entretenir sur la décision de Barack Obama, le président Américain qui a biffé la République démocratique du Congo de la liste des pays privilégiés pour le commerce avec les Etats-Unis. Au cours de la vive discussion les questions du blanchissement de l’argent sale, la présence d’Al-Qaïda au Congo auraient été soulevé. Tancé, menacé et dans un élan de colère extrême et inexplicable, Joseph Kabila aurait empoigné James F. Entwistle, l’Ambassadeur Américain ». Si ces faits qui sont d’une rare gravité et impolitesse à l’égard des Etats-Unis étaient avérés il faudrait y voir soit l’arrêt de mort du président Kabila soit la fin du règne américain en RDC ou les deux options à la fois.
Au vu de la crise ivoirienne et de celle qui est en train de se créer avec le président Congolais, il va sans dire que le pays de Barack Obama perd à grands pas de gros morceaux, des régions d’Afrique qu’elle souhaitait absolument contrôler pour asseoir son hégémonie dans le continent. A qui la faute ? Probablement, à la manière musclée et peu révérencieuse de Barack Obama à l’égard des présidents africains.
Assurément, la République Démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire seraient des pertes considérables qui pourraient peser très lourd contre l’actuel président des Etats-Unis au moment des prochaines élections s’il ne parvenait pas à redresser la barre à temps.
Par Daniel Atteby
Samba dit
DIEU NE DORT PAS. L’AFRIQUE VA SE REVEILLER ET ELLE A DEJA COMMENCE. LES MOINS QUE RIEN AUX YEUX DES SOIT-DISANT GRANDS SERONT ABSOLUMENTS LES GRAND DE DEMAIN. PATIENCE, LAISSANT LE TEMPS AU TEMPS. LE TEMPS N’EST-IL PAS L’AUTRE NOM DE DIEU?
BRAVO GBAGBO, BRAVO AUX AUTRES QUI SUIVRONT PEUT-ETRE. L’HISTOIRE RETIENDRA SUREMENT DE VOUS, UNE IMAGE AUTRE QUE CELLE QUE L’OCCIDENT TENTE DE VOUS COLER, C’EST A DIRE CELLE DE DICTATEURS.
AU FOND, CEUX QU’ON TRAITE AUJOURD’HUI DE DICTATEURS N’AVAIENT-ILS PAS REELLEMENT RAISON? NE DEFENDAIENT-ILS PAS LES INTERETS DE LEUR PEUPLE? LA QUESTION EST MAINTENANT POSEE.
Antoine dit
Nos petits dictateurs d’afrique n’ont pas aime le discours de Obama a Accra.C’est tout.Sinon l’afrique des peuples aime bien Obama.Ce sont les palais qui sont refractaires a l’esprit d’ouverture que preconise l’executif americain.
bibi dit
esprit d’ouverture ! voilà un qui fantasme sur l’amerique et Obama pitié!
VIVA AFRICA dit
CE SONT LES AMERICAINS QUI FOUTENT LA MERDE PARTOUT. UN AMBASSADEUR BLANC DOIT DU RESPECT A UN PRESIDENT NOIR D,AFRIQUE.