Vêtu d’une chemise-pagne et d’un pullover bleu roi – il tombe ce matin-là quelques flocons de neige sur La Haye –, les doigts lestés de bagues, Sam l’Africain évoque Laurent Gbagbo comme « un père », un homme de paix, celui qui a accepté de négocier avec la rébellion pour pacifier le pays, et parle de Charles Blé Goudé comme d’« un petit frère ».
Le procureur commence à trouver son témoin plutôt « hostile » alors que, par le passé, Sam l’Africain se serait montré très prolixe avec les enquêteurs du procureur. Comme ce jour d’octobre 2011, où cet Ivoirien né au Liberia de parents libanais, incarcéré « comme prisonnier politique », était entendu. Mais à La Haye, son audition est compliquée, tendue.
Avec Le Monde