Après Yamoussoukro, Daloa, Bassam, Tiassalé, et Korhogo, c’était au tour de la ville de Bouaké d’être touchée par les manifestations contre les coûts de l’électricité, ce vendredi.
De violents affrontements ont eu lieu entre la population et la police. Ces derniers tirant selon plusieurs témoins à balles réelles auraient fait deux morts et plusieurs blessés parmi les manifestants.
Une agence de la compagnie d’électricité CIE a été saccagée et plusieurs câbles électriques ont été emportés par les manifestants qui ont bloqué l’axe Bouaké-Katiola. Des scènes de pillage ont également été constatées ça et là dans toute la ville.
Des locaux administratifs et de sociétés privées ivoiriennes à Bouaké (Centre) ont été pillés et saccagés vendredi par des centaines de manifestants pour protester contre le coût élevé des factures d’électricité, faisant deux morts par balle.
Les évènements ont commencé vers 10H00 (GMT et locales) lorsque des manifestants estimés à environ 300 personnes ont saccagé et pillé les locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité sis au quartier Dougouba de Bouaké, ont rapporté des témoins à ALERTE INFO.
Ces personnes ont par la suite saccagé et pillé les locaux de la Nsia Banque (du Groupe Nsia), de la direction régionale des impôts, la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci) au quartier commerce (centre administratif de la ville) et la préfecture à Koko (quartier populaire).
Toutefois, l’agence principale de la CIE de Bouaké située au commerce n’a pas été touchée. Les forces de sécurité, déployées plus tôt avaient établi un périmètre de sécurité aux alentours afin de ralentir la progression des manifestants.
Au cours de ces manifestations éclatées à Bouaké, deux personnes ont été tuées vers 11H00 GMT par balle lorsque la foule se dirigeait vers l’agence de la Banque atlantique au Commerce.
Des matériels informatiques, bureautiques et électroménagers ont été emportés par les manifestants qui protestaient contre le coût élevé des factures, selon la même source.
Vers 17H00GMT, le calme était revenu à Bouaké où une cinquantaine d’éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo, une unité spéciale) étaient positionnés à l’entrée de la ville, a constaté un envoyé spécial de ALERTE INFO.
Des policiers ont été aperçus vers 17H30GMT aux alentours des différentes agences saccagées pour assurer la sécurité.
Des manifestations similaires ont éclaté depuis mardi dans certaines villes de la Côte d’Ivoire notamment à Yamoussoukro (capitale politique), Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord) et Tiassalé. Les locaux de la CIE, distributeur exclusif d’électricité en Côte d’Ivoire ont été saccagés et pillés par ces manifestants qui ont tenté d’y mettre le feu.
En janvier, les factures d’électricité ont connu une hausse allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien.
Pour calmer la grogne, le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé à l’occasion du 1er mai, l’annulation de l’ajustement tarifaire et le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet.
Mercredi à la suite des manifestations, le directeur général de la CIE a annoncé dans la foulée le report d’un mois de la date limite de paiement de juillet, à la télévision nationale.
Electricité: la date limite de paiement de la facture de juillet annulée après des manifestations à Bouaké
La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annulé vendredi la date limite de paiement de la facture de juillet et annonce un étalonnement qui sera négocié avec les associations de consommateurs, après des manifestations contre la hausse des tarifs de l’électricité à Bouaké (Centre).
« Pour apaiser les populations, la CIE annonce l’annulation de la date limite de paiement de la facture de juillet correspondant aux consommations de mai et juin », a annoncé son directeur général adjoint, Mathias Kouassi à la télévision nationale.
« Un étalonnement du payement de la facture de juillet, objet de contestation sera négocié avec les associations de consommateurs », a ajouté M. Kouassi.
Vendredi, des centaines d’habitants de Bouaké (Centre), deuxième ville ivoirienne ont saccagé les locaux de la CIE, distributeur exclusif d’électricité en Côte d’Ivoire lors d’une manifestation pour dénoncer le coût élevé de la facture d’électricité.
Au cours de la manifestation qui a occasionné la mort de deux personnes par balle, des locaux administratifs, de sociétés privées ivoiriennes dans la deuxième ville ivoirienne ont été également pillés et saccagés.
Des manifestations similaires ont eu lieu depuis mardi dans certaines villes de la Côte d’Ivoire notamment à Yamoussoukro (capitale politique), Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord) et Tiassalé (120 Km d’Abidjan).
En janvier, les factures d’électricité ont connu une hausse allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien.
Pour calmer la grogne, le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé à l’occasion du 1er mai, l’annulation de l’ajustement tarifaire et le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet.
Mercredi à la suite des manifestations, le directeur général de la CIE a annoncé le report d’un mois de la date limite de paiement de la facture de juillet à la télévision nationale, précisant qu’ « aucune pénalité ne sera appliquée ».
Ouattara recule devant la grogne: La CIE présente ses excuses et annonce des mesures
« Compte tenu de la situation particulière que nous traversons, la CIE présente toutes ses excuses à sa clientèle pour ce désagrément ». Tels sont les premiers mots de Mathias Kouassi, Directeur Général adjoint du pôle distribution de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Il s’est prononcé, ce vendredi 22 juillet 2016, au journal de 20 heures de la télévision nationale RTI 1.