Malgré de gros investissements pour mettre ses installations aux normes et améliorer la sécurité au sol comme en vol, l’aéroport ivoirien n’a pas encore réussi à ouvrir une ligne transatlantique.
Plus de cinq mois après la certification de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny par les autorités américaines via la Transportation Security Administration (TSA), aucune compagnie aérienne n’a entamé de liaison entre Abidjan et les États-Unis. L’ouverture d’une desserte transatlantique était pourtant, avec l’amélioration de la sûreté aéroportuaire et de la sécurité aérienne, l’une des trois conditions à remplir pour obtenir l’agrément américain.
Du côté d’Aéria, la société qui gère l’aéroport de la capitale économique ivoirienne, on pensait pouvoir compter sur l’engagement pris par South African Airways (SAA) de dérouter sur Abidjan trois des sept vols reliant Johannesburg à Washington via Dakar. Hélas, SAA, qui connaît d’importantes difficultés financières, a renoncé à ces trois vols hebdomadaires, préférant relier l’Afrique du Sud aux États-Unis via le Ghana tout en conservant la desserte du Sénégal, après un lobbying intense de Dakar. « Le trafic à Accra est très satisfaisant. Cette nouvelle ligne est un vrai succès », explique d’ailleurs une source proche de la compagnie.