Côte d'Ivoire

Le coup d’état du Burkina opéré avec « le regard bienveillant » de Ouattara

24 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

Il a l’air un peu perdu dans son treillis trop large pour sa longue silhouette de près de 2 mètres. Assis aux côtés de l’ambassadeur américain, le général Gilbert Diendéré tente de conserver sa dignité d’officier dans le salon VIP de la salle des banquets de Ouaga 2000. Le bâtiment a été inauguré le 8 juin 1998 pour un sommet de l’Organisation de l’unité africaine. Ce même jour, le dictateur nigérian Sani Abacha rendait la vie, officiellement d’une crise cardiaque, selon d’autres versions d’une overdose d’aphrodisiaque en compagnie de deux prostituées. Ces deux « généraux présidents » n’ont que la pratique du coup d’Etat en commun. Dans un exercice de repentance, le général burkinabé a reconnu que son « plus grand tort a été d’avoir fait ce putsch ». « Aujourd’hui, quand on parle de démocratie, on ne peut pas se permettre de faire des actions de ce genre. »

Mercredi 23 septembre, le chef de l’éphémère « Conseil national pour la démocratie », qui n’aura vécu qu’une semaine, a été tenu à l’écart de la cérémonie de « restauration des autorités de transition » du Burkina Faso. Les honneurs étaient alors pour Michel Kafando, le président intérimaire, qui s’en est pris à « l’acharnement des forces du mal ». Les chefs d’Etat du Bénin, du Niger, du Ghana et le vice-président du Nigeria avaient fait le déplacement pour l’occasion. Pas le président sénégalais, Macky Sall, dont la médiation a totalement échoué après qu’il a proposé d’accéder à l’ensemble des revendications de la junte militaire.

Ennemi intime du général Diendéré, le lieutenant-colonel et premier ministre Isaac Zida, natif, comme lui, de la ville de Yako et issu, également, des rangs du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), tout juste libéré et réinstallé dans ses fonctions de premier ministre, a également eu droit à une salve d’applaudissements. Le général Diendéré, alors chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, l’avait placé aux commandes de l’Etat après la chute du président burkinabé, le 31 octobre 2014, mais le « pantin » a rapidement échappé à son manipulateur de l’ombre.

Le « coup d’Etat le plus bête du monde »

Pourquoi cet homme mystérieux et courtois, discrètement impliqué dans le soutien aux rébellions au Liberia, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, a-t-il subitement choisi la lumière pour perpétrer le « coup d’Etat le plus bête du monde », comme l’a surnommé la rue burkinabée ? Pour contenir le mécontentement des sous-officiers et de la base qui craignent de perdre leurs privilèges face aux menaces de dissolution du RSP ? Pour échapper à la justice qui pourrait le viser, notamment en raison de son implication dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara ? Pour permettre à son épouse, Fatou, et à ses amis politiques de l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de concourir aux élections dont ils ont été exclus par le Conseil constitutionnel ? Ou bien encore empêcher aux transfuges honnis, Roch Marc Christian Kaboré et son bras droit Salif Diallo, d’accéder aux commandes du pays ?

Toutes ces raisons s’agrègent sûrement mais un très proche d’un chef d’Etat de la région affirme que « son plan était d’imiter le maréchal Sissi. De renverser des institutions qui ont commis de nombreuses erreurs, de réprimer la contestation et finalement, de se faire élire à la tête de l’Etat pour perpétuer le régime CDP. Seulement, le Burkina n’est pas l’Egypte et le regard bienveillant de la Côte d’Ivoire ne vaut pas l’appui de l’Arabie saoudite. »
L’article intégral sur Le Monde

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Essy Amara se désolidarise de la CNC pour la marche sur la RTI et la CEI (communiqué)

24 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

En déplacement pour un court séjour hors de Côte d’Ivoire, j’ai pris connaissance d’une déclaration commune de trois candidats à l’élection présidentielle au cours d’une conférence de presse à laquelle je me suis fait représenter.

Ce geste minimal de solidarité, indique ma volonté de participation à toute action pacifique dans l’esprit de dialogue et de rassemblement cher au père fondateur du PDCI-RDA et de la Côte d’Ivoire moderne. Cette solidarité n’induit cependant pas mon soutien ou ma participation à une marche.

J’ai à plusieurs occasions exprimé ma vive préoccupation quant au caractère inéquitable du processus électorale en cours et la réitère. Je me félicite d’une convergence avec d’autres candidats sur cette question cruciale. J’ai également indiqué sans équivoque ma volonté de faire en sorte que l’élection d’Octobre 2015 ne soit pas une nième élection de crise.

Notre pays a trop souffert de mauvaise gestion électorale. Dans l’opposition comme au pouvoir, nous devons faire preuve de civisme et de responsabilité.
En conséquence, je rappelle l’impérieuse nécessité d’un dialogue ouvert entre tous les candidats indépendamment des labels politiques, pour un scrutin juste et transparent. La recomposition de la Commission Électorale serait un bon premier pas, un geste d’ouverture républicaine.

Je demande à tous de savoir raison garder dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
Que vive la Côte d’Ivoire pacifique, dans l’Union, la Discipline et le Travail !
Fait à Zurich, le 23 septembre 2015
Amara Essy

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Présidentielle 2015/ Le PIT soutient la candidature de Banny

22 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), Daniel Ahizi Aka, a annoncé, officiellement, le soutien de son parti à la candidature de Charles Konan Banny, à la présidentielle d’octobre.

C’était au cours d’une rencontre avec ses militants, dimanche 20 septembre 2015, au sein de l’école Jérusalem de Locodjro. « Nous avons choisi le candidat Charles Konan Banny. Je vous mets en ordre de bataille pour que déjà au premier tour, Alassane Ouattara, celui là même qui ne fait pas l’affaire de la Côte d’Ivoire perde », a-t-il déclaré, ouvrant la période de pré-campagne du Pit.

Il a expliqué les raisons de ce choix : « Nous nous sommes dit qu’il ne sert à rien d’aller à des élections pour des élections. Nous devons aller à ces élections pour faire tomber Alassane Ouattara. Et celui qui peut faire tomber Ouattara, c’est bien Charles Konan Banny. Nous savons qu’il le fera tomber. On a besoin de faire tomber Ouattara pour la Côte d’Ivoire», a-t-il asséné, notant que le choix de M. Banny n’est pas fortuit . Au delà de sa qualité d’économiste, Ahizi Aka a révélé que l’ex président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) « a toujours suivi et soutenu le Pit.

Avec Abidjan.net

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Tandis que l’opposition projette une marche pacifique le 28 septembre, le parti au pouvoir évoque des « morts inutiles »

22 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

Les dirigeants de l’opposition ivoirienne, regroupée au sein de la CNC (Coalition Nationale pour le Changement) ont adopté comme stratégie de campagne « LA MARCHE ». Là où les ivoiriens dans leur grande majorité les attendent sur le terrain des propositions, ils préfèrent battre le pavé. Après l’échec cuisant de leurs marches éclatées, ils nous promettent une marche sur la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne). La question qui se pose est de savoir pourquoi la RTI ? Pourquoi pas l’Assemblée Nationale ou le siège du Conseil Constitutionnel ? Ces deux Institutions qui ont, respectivement, voté la loi sur la CEI (Commission Electorale Indépendante) et validée la candidature du Président Alassane OUATTARA.

Une loi électorale qu’ils contestent et une candidature dont ils ne veulent pas. En marchant sur la RTI pour entre autres, contester la candidature du Président Alassane OUATTARA, ils remettent en cause leurs propres candidatures acceptées par le Conseil Constitutionnel dont la décision est unique et sans recours. Au-delà de ces incongruités caractéristiques de la politique ivoirienne, interrogeons-nous sur les risques éventuels que nos opposants font courir à notre société, à moins de 35 jours de la future élection présidentielle. Sont-ils prêts à assumer leurs responsabilités si des débordements venaient à survenir au cours de leur prochaine marche sur la RTI ? Nous leur demandons de savoir raison garder car les ivoiriens ne sont plus prêts à suivre des personnes qui les conduisent dans un chemin sans issue. Il y a eu trop de morts inutiles pendant ces dernières années.

Aucune caution ne sera donnée à tout homme politique qui voudra instrumentaliser les jeunes par des marches et autres manifestations de rue. Pour l’heure, nous observons et attendons. Les militants du RDR en particulier et du RHDP en général doivent rester sereins. Ils ne doivent pas donner suite à cette énième provocation. Que ceux des candidats qui ont des programmes et un bilan acceptent d’aller aux élections dans la paix. Les ivoiriens sauront les apprécier positivement ou négativement dans les urnes le 25 octobre prochain.

Le Ministre Joël N’GUESSAN
Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication, Porte-parole du RDR

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Bédié invite Banny, Essy et KKB candidats contre Ouattara à « revenir » au PDCI

21 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

L’ex-président Henri Konan Bédié a invité dimanche les cadres de son parti candidats à l’élection présidentielle d’octobre « contre » Alassane Ouattara « le choix » du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, allié au pouvoir) « à revenir car la porte reste toujours ouverte », à Daoukro (Centre-est ivoirien).

« A ceux qui ont décidé de se présenter comme candidat » à la présidentielle d’octobre « contre le choix » du PDCI, « à ceux qui veulent revenir, la porte est toujours ouverte », a affirmé M. Bédié, en allusion à quatre cadres du parti qui ont fait acte de candidature au scrutin, à la célébration de l’an un de son appel à soutenir son grand allié M.Ouattara.

En septembre 2014, le président du PDCI avait lancé un appel dit « de Daoukro », sa ville natale, à soutenir la candidature de l’actuel chef de l’Etat pour un second mandat.

Estimant que cet appel allait contre l’une des résolutions du PDCI de présenter un candidat à la présidentielle de 2015 lors de son dernier congrès, l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, le député Kouadio Konan Bertin, l’ancien diplomate Essy Amara et le professeur Jérôme Kablan Brou (dont la candidature a été invalidée) se sont présentés contre Alassane Ouattara, le candidat unique de la coalition au pouvoir.

Pour M. Bédié, « il n’est pas trop tard » de revenir sur leurs décisions car « le dialogue est toujours possible » avec ses cadres, souhaitant que « l’appel de Daoukro débouche sur un parti unifié qui marquera le retour de tous les partis au PDCI ».

En réponse, Alassane Ouattara a dit avoir « entendu » cet appel de M. Bédié, estimant que « ce grand parti unifié sera le creuset de notre ambition pour la Côte d’Ivoire ».

Henri Konan Bédié avait annoncé lors de son appel en 2014, l’unification de son parti avec le Rassemblement des républicains (Rdr, pouvoir) pour « gouverner la Côte d’Ivoire », précisant que ces deux partis « devront établir entre eux l’alternance au pouvoir dès 2020 ».

Avec Connectionivoirienne

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Côte d’Ivoire: Augmentation du prix du cacao le 1er octobre

21 septembre 2015 by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire

Les planteurs de cacao en Côte d’Ivoire ont de quoi être heureux. Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé le samedi dernier à Abengourou, lors d’un meeting qu’il tenait dans cette ville de l’est du pays, l’augmentation du prix du kilogramme du cacao, actuellement fixé à 850 FCFA. Ce nouveau prix sera rendu public le 1er octobre prochain au cours d’une grande rencontre que le chef de l’Etat, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle d’octobre 2015, a prévue avec les planteurs ivoiriens à Yamoussoukro, la capitale politique du pays et village natal d’Houphouët-Boigny. « Le 1er octobre, je vais encore augmenter le prix du kilogramme de cacao » a-t-il dit non sans rappeler que le gouvernement avait fixé le barème d’achat du cacao pour la campagne de commercialisation 2014-2015 à 850 F CFA/ Kg soit une hausse de 100 FCFA. Ce prix était de 750 FCFA lors de la campagne 2013-2014. Au cours de la campagne 2013-2014, la production de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cette rente, était estimée à 1.7 million de tonnes contre 1,4 million de tonne la campagne précédente et le chef de l’Etat avait décidé de garantir aux producteurs un prix égal au moins à 60% du prix CAF. La filière cacaoyère ivoirienne représente 15% du produit intérieur brut (PIB) et 40% des recettes d’exportation du pays.

Avec Abidjan.net