Chers compatriotes,
Nous avons vécu le 22 décembre 2010 encore un des nombreux coups-bas de la France et de ses ramifications.
En effet, alors que le Trésor de Côte d’Ivoire avait tout mis en place comme cela se fait d’habitude, pour que les fonctionnaires et agents de l’Etat soient payés pour faire profiter à leurs familles et tout particulièrement à leurs enfants, des joies que procure la fête de Noël où ils reçoivent des cadeaux divers selon les moyens des uns et des autres, les banques françaises que sont la Bicici (succursale de la Bnp : Banque nationale de Paris) et la Sgbci (succursale de la Sg : Société générale) ont gâché la fête et privé un grand nombre de nos enfants, pauvres innocents, de cette joie légitime que procure à tous les enfants du monde, la venue du Christ Sauveur des hommes, du Christ Rédempteur. Ces banques françaises ont donc simplement fermé au mépris de toute déontologie, au mépris de la considération qu’elles doivent avoir pour le client et de l’adage qui dit que le « client est roi ».
Cette attitude des banques françaises, nous interpellent chers compatriotes. La France et ses ramifications ont démontré encore une fois qu’on ne peut pas leur faire confiance, et qu’il ne faut pas leur faire confiance, car elles utiliseront tous les moyens pour mettre à mal les autorités ivoiriennes et les Ivoiriens pour dresser les derniers contre les premiers. Le coup du 22 décembre 2010 n’est qu’un «avertissement» et ces Banques françaises choisiront un autre moment crucial de notre vie pour rééditer leur triste exploit. C’est pourquoi, je vous lance cet appel Ivoiriens, Ivoiriennes retirer tous vos avoir des Banques françaises et établissements assimilés que sont la Bicici, la Sgbci. Car une banque ne vaut que par les dépôts qu’on y effectue et l’Etat de Côte d’Ivoire dépose plusieurs milliards de nos francs tous les mois dans toutes ces banques qui se permettent de se moquer de nous en nous refusant, nos propres gains, ce que nous avons acquis par notre dur labeur, à la sueur de nos fronts, la récompense de plusieurs journées de travail acharné.
Chers compatriotes, retirer tous vos avoirs de leur banque et nous verrons qui rira le dernier. Fréquenter et déposer vos avoirs, dans nos Banques nationales que sont
la Bni (Banque nationale d’investissement), la Bfa (Banque pour le financement de l’agriculture), la Bhci (Banque pour l’Habitat de Côte d’Ivoire), Versus Bank, les structures telles que les Coopec, la Cecp, les autres structures sérieuses de Micro finances et les autres banques qui n’ont pas joué le jeu de la France telle que la Sib (Société ivoirienne de banque à capital tunisien).
Ivoiriennes et Ivoiriens nous devons cultiver et dans tous les domaines la préférence nationale à tous les niveaux, dans toutes les circonstances, dans tous les domaines et nous allons commencer par les Banques en retirant dès demain tous nos avoirs des banques françaises et assimilées pour les déposer dans toutes nos Banques nationales ivoiriennes et structures ivoiriennes assimilées.
Aux banques nationales et banques amies des Ivoiriens, je demande d’ouvrir de nombreux guichets, de mettre en place des conditions attrayantes, d’embaucher du personnel pour accueillir les nombreux clients qui vont déferler à vos guichets ; Soyez accueillantes, affables et professionnelles. La colonisation est terminée et le néocolonialisme ne prospérera pas en Côte d’Ivoire.
Pour la Côte d’Ivoire soyons toujours prêts.
Professeur M. Richard Kadio
richkad23@yahoo.fr
Economie
Soutiens au fonctionnement de la Cedeao et de l’Uemoa – Plus de 100 Milliards de Fcfa versés en 4 ans par la Côte d’Ivoire
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union Economique et monétaire Ouest -africaine (Uemoa) sont deux structures fortes de l’Afrique de l’Ouest. La Cedeao est un regroupement régional de quinze pays créée en 1975. Cette structure dont le siège est à Abudja , capitale fédérale du Nigeria, a plusieurs missions et objectifs. Il s’agit d’une part, entre autres mission, promouvoir l’intégration économique dans «tous les domaines de l’activité économique, notamment l’industrie, le transport, les télécommunications et les questions culturelles entre autres. D’autre part, ses objectifs sont de promouvoir la coopération et l’intégration économique sous régionale dans la perspective d’une union économique. La Mauritanie s’est retirée en 1999. Entre autres membres, citons , le Nigeria, le Togo, le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire. Pendant que l’Uemoa en comprend huit Etats, qui ont une monnaie commune ; le Fcfa. La Cote d’Ivoire qui est membre de ces deux organisations régionales, l’un des deux gros contributeurs, après le Nigeria au titre du Prélèvement communautaire de solidarité (Ccs) ,au niveau de la Cedeao et premier contributeur au titre du Prélèvement communautaire de solidarité( Pcs) en ce qui concerne l’Uemoa. Le Prélèvement communautaire de solidarité (Pcs), elle est actuellement fixé, par l’Acte additionnel n° 04/96 du 10 mai 1996 susvisé, à 0,5 % de la valeur en douane des marchandises importées des pays tiers par les Etats membres de l’Union, est porté à 1 % de la même valeur. Malgré cette décennie de crise que traverse la Côte d’Ivoire, sa contribution à la marche de ces deux structures n’a pas fait défaut. Tenez, de 2007 à 2010, c’est en moyen 25 milliards que la Côte d’Ivoire a versé à ces deux organisations régionales avec une plus grande part à l’Uemoa dont elle est le plus gros contributeur de très loin devant le Sénégal. Pour l’année 2010, les prélèvements de la Côte d’Ivoire aux profits de ces deux structures pourraient frôler les 30 milliards de Fcfa. Un tel Etat très actif en termes de solidarité régional, devrait mériter respect et considération de la part de certains voisins. En plus de ces comportements de certains Etats voisins comme le Sénégal et le Burkina Faso qui fâchent une bonne partie de l’opinion ivoirienne, des produits ivoiriens comme l’huile de table et le sucre ivoiriens sont l’objet de traitements douaniers frisant le dumping. En clair, la Côte d’Ivoire est ce gros contributeur qui en retour est l’objet de traitement inélégant.
Bamba Mafoumgbé (Le Temps)
bamaf2000@yahoo.fr
Si «l’éléphant» tombe – «Le Sénégal et le Burkina ne peuvent pas jouer le rôle de locomotive»
Les propositions d’interventions armées de l’Ecomog en Côte d’Ivoire vont affecter les pays voisins, avec des conséquences néfastes sur leurs économies.
A elle seule, la Côte d’Ivoire conforte en permanence l’état excédentaire des comptes d’opération des pays de l‘Uemoa ouverts auprès du Trésor français, condition de base de la garantie de la France au franc Cfa. Les conséquences macroéconomiques de la crise ivoirienne sont évidemment non négligeables et sont différenciées selon que l’on considère l’impact sur les pays « enclavés » comme le Burkina, le Mali, ou encore le Niger, mais aussi sur les pays côtiers dits « de transit » comme le Togo, le Sénégal, le Bénin et hors Uemoa, la Guinée et le Ghana qui constituent des corridors d’approvisionnement alternatifs à la Côte d’Ivoire pour les pays enclavés. Ces derniers seront donc certainement les plus touchés tandis que l’impact est jugé « positif » pour les pays côtiers, se traduisant par un surcroît d’activité portuaire et de transport, avec des dépenses induites sur le carburant (et donc une hausse de recettes fiscales correspondantes). C’est en tout cas ce que l’on peut avancer notamment si on considère la situation qui a prévalu en 2002 alors que les flux détournés de Côte d’Ivoire s’étaient partagés entre les ports de Téma (au Ghana) et de Lomé (au Togo), et dans une moindre mesure de Cotonou (Bénin).Restent alors le Sénégal et le Niger. Le premier ne serait que peu affecté par la réorientation du transport sahélien, le chemin de fer Dakar-Bamako ne pouvant que marginalement augmenter ses capacités de transports. Quant au Niger, il pourrait toujours compenser sur le Nigeria pétrolier ses pertes de marchés et de fournisseurs. Au plan institutionnel, la part de la Côte d’Ivoire dans la zone Uemoa est, on le sait, décisive, même avec la crise (son poids dans le Pib de la zone est équivalent à 40%) et la Côte d’Ivoire est un contributeur essentiel aux mécanismes compensatoires mis en place par l’Union. Ainsi que le soulignait en 2003 un rapport du Pnud, « l’union douanière qui, jusqu’ici, est la réalisation majeure (de l’Uemoa), dépend du fonctionnement des mécanismes en place, dont le Prélèvement communautaire de solidarité (Pcs) qui assure le financement du fonds de compensation ».
La difficulté de la Côte d’Ivoire « à honorer ses engagements financiers vis à vis de l’Uemoa, notamment le reversement du Prélèvement communautaire de solidarité (Pcs) » avait donc de quoi inquiéter. Les plus pessimistes de rappeler comment fut bloquée la défunte Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Ceao), faute du versement par les Etats membres du Prélèvement communautaire déjà en pratique… la Côte d’Ivoire, plus gros bailleur de fonds de la Ceao, faisant partie à l’époque des membres défaillants. Par ailleurs, à elle seule, la Côte d’ivoire conforte en permanence l’état excédentaire des comptes d’opération des pays de l‘Uemoa et même de la zone Franc, ouverts auprès du Trésor français, condition de base de la garantie de la France au franc Cfa. Toutes choses qui font dire que la stabilité économique de la Côte d’Ivoire est nécessaire à la bonne santé financière de l’Uemoa, mais aussi de toute la zone Franc qui, en réalité, n’intéresse la France que lorsqu’elle est excédentaire. Pays carrefour de l’Afrique de l’Ouest, base arrière pour la maintenance industrielle de toute la sous-région, couloir d’approvisionnement des pays enclavés et pays le plus riche de la zone, la Côte d’Ivoire est la première puissance économique de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria. « La Côte d’Ivoire est un des rares pays du monde à avoir son économie en croissance cette année (…) Je ne sais pas si l’année prochaine, ce sera le cas, mais, plus que l’année précédente, la balance est excédentaire. Contrairement aux autres pays du monde qui connaissent des difficultés liées à la crise financière mondiale ». Le Dg du Fmi, Dominique Strauss Kahn, dixit, lors de son voyage à Abidjan en 2009. On peut bien sûr ajouter que cette croissance n’est pas ressentie par les Ivoiriens, mais pour un pays en guerre… faut le faire. Si l’ « Eléphant » tombe, ce n’est pas le Sénégal dont l’économie pèse moins de 20% sur celle de la zone, ou encore le Burkina (8%), qui pourraient prendre la relève et jouer le rôle de locomotive.
Sur Sud Online (Portail de Sud Quodien), 28/12/2010,
par Malick Ndaw
La Côte d`Ivoire aura bientôt sa propre monnaie
Le « général de la rue », Blé Goudé, est allé encore communier avec la jeunesse patriotique de Yopougon. À la place Cp1 de Sicogi. Le leader de la galaxie patriotique a mis en garde l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). L`icône de la résistance patriotique s`explique mal le fait que cette Institution reconnaisse la signature d`Alassane Ouattara. Devant un monde en délire, il a rappelé pour la gouverne des Etats membres de l`Uemoa que la Côte d`Ivoire pèse 46% dans l`économie sous-régionale. Par conséquent, elle est suffisamment aguerrie pour sortir de cette Institution financière qui veut faire maintenant de la politique. » Avec 46% de Pib dans l`Uemoa, la Côte d`Ivoire tient la Bceao. Le pire qui puisse arriver est que l`occasion est donnée à notre pays de créer sa propre monnaie. Ne vous en faites pas, bientôt, la Côte d`Ivoire aura sa propre monnaie. Car depuis quatre jours, les experts économistes et monétaristes sont au laboratoire pour faire cela », a révélé Blé Goudé. Poursuivant, « Gbapè » a soutenu que des pays tels que le Ghana, le Liberia, l`Afrique du Sud, l`Angola, la Namibie, le Nigeria, la Mauritanie, ont créé leurs monnaies sans qu`ils ne disparaissent du continent noir. Il a demandé aux Ivoiriens de quitter les banques que sont la Sgbci, la Bicici et la Sib, filiales des banques françaises. « Tournez le dos à ces banques coloniales. Consommez ivoirien car c`est malin », a conseillé Blé Goudé. Aux voisins encombrants du Golf Hôtel, l`orateur a donné le dernier ultimatum. » Soro et Alassane doivent leur salut à Laurent Gbagbo. Les Ivoiriens sont exaspérés de ces gangrènes que sont Soro et Ouattara. Le peuple ivoirien n`attend qu`un seul mot d`ordre pour aller détruire ce kyste gênant pour Abidjan. Après les fêtes, on ne va plus accepter que le Golf Hôtel soit encore occupé par des locataires dangereux pour notre pays. Soro et Alassane ont jusqu’au 1er janvier 2011 pour plier bagage et quitter le Golf Hôtel. Quand cette date passera, je ne serai plus responsable de la sécurité de ces deux énergumènes », a menacé le président de l`alliance des jeunes patriotes. Blé Goudé a demandé aux patriotes de se préparer avant l`assaut final de 2011. Avant lui, le président du Flgo, Maho Glofiéhi, arrivé de Guiglo, a mis en garde la France, le Nigeria, le Burkina, le Sénégal et la communauté internationale. « Nous sommes mobilisés à défendre la patrie au prix de nos vies. Celui qui va attaquer Laurent Gbagbo va le regretter amèrement. Personne ne pourra enlever notre Président du pouvoir », a averti Maho.
Fabrice Tété – Le Temps
Souveraineté monétaire – La Côte d`Ivoire va-t-elle sortir du CFA?
L’information circulait sous cape. Mais, elle gagne en ampleur sur Internet. En effet, depuis hier, la plupart des internautes ont pu s’en faire une idée. Il s’agit de la création d’une monnaie de souveraineté ivoirienne. Dans la lutte pour le fauteuil présidentiel, qui l’oppose à Laurent Gbagbo, le camp Ouattara, depuis son retranchement au Golf l’hôtel d’Abidjan, a lancé une offensive diplomatique visant à asphyxier le locataire du Palais et le contraindre à céder le pouvoir. Entre autres stratégies, le gouvernement du Golf, fort du soutien d’une part significative de la communauté internationale, a écrit à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour y arracher toute signature à l’adversaire au pouvoir. Les ministres des pays de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA) ont entériné cette requête, au cours de leur conseil tenu le jeudi dernier en Guinée Bissau. En réaction, le gouvernement Aké N’Gbo, par son porte-parole Ahoua Don Mello, ministre de l’équipement et de l’assainissement a non seulement rejeté les mesures prises, qu’il trouve illégales, mais il a révélé ses dispositions à faire face à toute éventualité en la matière. « En tout état de cause, le gouvernement tient à rassurer le public que toutes les dispositions sont prises pour faire face à toutes les situations », a réagi M. Don Mello dont la sortie a laissé place à des supputations portant sur la création probable d’une monnaie ivoirienne. Cette monnaie serait-elle déjà disponible? C’est ce que laisse croire la nouvelle qui circule, depuis quelques jours, sur Internet où l’on présente un spécimen de la »monnaie ivoirienne de la résistance », ou le MIR, qui serait la future devise autonome de l’Etat de Côte d’Ivoire. Vrai ou faux? Les spéculations vont bon train sur cette monnaie, saluée par les uns et redoutée par d’autres, craignant une désagrégation du système économique national et l’impact d’un déséquilibre dans la sous-région, notamment dans la zone UEMOA dont la Côte d’Ivoire capitalise plus de 40% de la masse monétaire.
F.D.BONY
Le temps de boycotter les banques françaises
La Sgbci et la Bicici qui sont des banques françaises ont décidé de jouer le jeu de l’Elysée dans cette crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire. Pourtant elles sont ici pour faire des Affaires.
C’est ce qui est dit dans les principes. Mais depuis quelques jours, ces banques montrent qu’elles ont en sous-main, une autre feuille de route qu’elles sont tenues d’exécuter. C’est là un signal qu’elles envoient au peuple ivoirien qui n’a plus d’autres choix à faire. A savoir quitter carrément la Sgbci et la Bicici pour intégrer les banques purement ivoiriennes. La Bni, la Bfa, la Bhci, la Cobaci, la Brs…des structures purement ivoiriennes et qui travaillent pour la Côte d’Ivoire.la Sgbci et la Bicici sont en fait des banques sangsues qui ne font que rapatrier chaque jour, des millions de francs en France, pour le bien de l’empire. Le peuple ivoirien sait désormais où se trouve son intérêt.
KS