Depuis maintenant quelques jours, avec l’ouverture de la campagne du deuxième tour des présidentielles, des informations de plus en plus graves, font la une de l’actualité mondiale, impliquant les responsables ou membres de la Fesci. Devant la mont’ee de la violence et surtout après l’agression du camarade Blé Guirao De Badéa, par des membres de l’organisation qu’il a contribué à maintenir en vie au temps le plus fort de notre lutte, et en ma qualité de père fondateur, je me permet de faire les rappels suivants :
1er Rappel
Le code, non écrit, au sein de notre organisation, a toujours été de respecter les anciens. Certes la situation actuelle peut conduire certains éléments, pris par la tournure des évènements, de donner dans la passion. Or, il est une pratique commune à tous, qui est que les actions ne doivent nullement être le faite de la conscience embrumée par les émotions. Garder sa sérénité est une grande valeur commune à tous. Alors il importe que, devant les enjeux de cette élection, tout le monde garde sa sérénité et reste imperturbables, focalisé sur l’objectif qu’on s’est fixé et travail au triomphe de la démocratie.
2ème Rappel
La lutte politique et syndicale n’est belle que lorsque la contradiction est frontale mais pacifique. C’est le moment de démontrer, aux yeux de la nation et de la terre entière qui regarde la Côte d’Ivoire, que sa Jeunesse est mûre et responsable, qu’elle ne saurait être à l’origine d’une folie meurtrière qui précipiterait la Nation dans le gouffre. Les fescistes ne peuvent pas et de doivent pas être ceux qui seront montrer du doigt si la Côte d’Ivoire bascule dans la violence. D’ailleurs, aucun fesciste, aucun jeune de notre pays, n’a le droit de faire de la violence l’argument mais chacun doit, et je le répète, utiliser l’argument comme sa force.
3ème et dernier Rappel
La Côte d’Ivoire doit survivre à la défaite d’un des deux grands leaders qui s’opposent pour le second tour. Ceux qui pensent qu’ils gagneront ne doivent pas faire le jeu de l’adversaire en cédant à la provocation. D’ailleurs, le processus électoral ne s’arrête pas aux présidentielles. Les légiuslatives seront aussi le moment pour une affrontement des idées et des projets. Alors refusons la violence inutile et scélarate.
Conclusion
En ma qualité de doyen des Secrétaires Généraux de la Fesci, je condamne la violence et souhaite que le jeu démocratique aille jusqu’à son terme. J’ose croire que les camarades qui ont violé le code sacré en agressant physiquement un ancien général feront amende honorable en présentant leurs excuses au camarade Blé Guirao De Badéa. Enfin, je demande au frère Blé Guirao de ne pas tenir rigueur à ces jeunes frères. Car s’il peut pardonner cette violence et cette humiliation, alors nous pouvons croire que demain, il fera beau et un nouveau jour s’élèvera sur la Côte d’Ivoire parce que le Pardon aura triomphé dans le cœur des Ivoiriens. Dieu bénisse la Côte d’Ivoire dans le Nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui ne laissera pas tomber notre pays et son héritage. Amen
Le 24 Novembre 2010.
Dr Martial Joseph AHIPEAUD
Membre Fondateur
Doyen des Secrétaires Généraux de la Fesci