Des raisons de continuer d’appuyer sur le bouton contre le regime Ivoirien ? Il y en a mille et plus d’une. Mais une seule doit véritablement constituer le leitmotiv pour ces popupalations ivoiriennes qui repondent presentes aux initiatives du « Front du Refus » et de la « Coalition pour le Non au projet de nouvelle « kongstitution » (je rappelle que le terme est de l’aîné Eric Agnero) : faire cesser la barbarie et le monopole de la violence du régime Ouattara. En effet, face au réveil du peuple Ivoirien qui continue à grossir le nombre des participants aux manifestations anti nouvelle constitution, le pouvoir devenu febrile sort son artillerie. La police aux parfums desormais du « rattrapage ethnique » est utisee et avec une haine visible gaze et bastonne sans modération les manifestants aux mains nues. Cette vidéo est une des nombreuses pièces à conviction de la dictature sans partage imposee par Ouattara & Co. au peuple de Côte d’Ivoire. Voir une dizaine de « policiers » se déchainer de cette façon vilaine et hideuse sur un individu sans moyens autres que ses pieds pour marcher, il faut craindre pour le pays si cet énième coup de force constitutionnel aboutisse.
Voila pourquoi, le peuple doit maintenir la pression en suivant ce mot d’ordre clair du « Front du refus » : Pas de referendum ce dimanche 30 octobre 2016. Un point, un trait.
Ouattara
Constitution Ivoirienne ! Où sont les Constitutionnalistes Ivoiriens ?
Manuel Valls à Abidjan : une visite sous forme de provocation
La Côte d’Ivoire est marquée par les stigmates d’un régime autocratique à la dérive. Des centaines de prisonniers politiques croupissent dans les geôles, des chefs de guerre soupçonnés des crimes les plus graves sont promus aux plus hautes fonctions de l’État, des dizaines de milliers de refugiés ne peuvent revenir en Côte d’Ivoire par crainte de repression. Une justice des vainqueurs s’est installée dans un climat de répression tous azimut contre les partis politiques d’opposition, les syndicats et des associations, avec une politique de régression sociale et une soumission totale aux intérêts des entreprises transnationales notamment françaises.
Pour tenter d’asseoir sa mainmise sur le pays, le régime d’Alassane Ouattara fait adopter dimanche 30 octobre un projet de constitution inique lors d’une parodie de référendum. Le texte prévoit la mise en place d’un vice-président que l’actuel président pourra choisir à sa guise, la création d’un Sénat dont 30 % des élus seront nommés par lui, et l’empêchement du syndicalisme dans les milieux étudiants, pour ne citer que ces éléments.
C’est précisément cette date que Manuel Valls choisit pour se déplacer à Abidjan et « afficher le soutien de la France aux processus démocratiques » en cours !
Ainsi, le pouvoir français reste non seulement sourd aux plaintes du peuple ivoirien mais adoube ceux qui l’oppriment sans vergogne ! Cette visite en Côte d’Ivoire du Premier Ministre ne peut qu’être vu comme une provocation et interroge sur les contreparties qu’il en attend.
Le Parti communiste français appelle une fois de plus à la libération des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, à un retour à un état de droit et au respect des droits de l’homme. Il apporte sa solidarité au peuple ivoirien et aux forces démocratiques et progressistes qui veulent contrecarrer les ambitions dictatoriales d’Alassane Ouattara et des cliques affairistes qui se partagent autour de lui les miettes que veulent bien leur laisser les multinationales.
La France au lieu de perpétuer une politique de faux-semblants des plus rétrogrades devrait au contraire favoriser les conditions permettant d’assurer à la Côte d’Ivoire un avenir de Paix, de droit et de progrès social, démocratique et économique. C’est la condition sine qua none pour que des milliers d’ivoiriens, réfugiés politiques ou économiques ne prennent plus la route de l’exil.
PCF, le 28/10/2016
Sangaré (FPI) appelle les Ivoiriens à descendre dans la rue
Projet de constitution de Ouattara: LE MOT D’ORDRE ABOUDRAHAMANE SANGARE AU PEUPLE
« Au nom du FRONT DE REFUS, j’appelle les ivoiriens à sortir massivement ce Jeudi 20 octobre 2016 pour faire barrage au projet de constitution d’Alassane Dramane Ouattara.
TOUS DANS LA RUE. VENEZ MASSIVEMENT. La marche commencera du carrefour de l’Indénie, Sapeurs pompiers Brigade de recherches Plateau, Tribunal du Plateau, et terminera à Place de la République où aura lieu le meeting ».
» Ivoirienne ma soeur, ivoirien mon frère, l’heure de la vérité a sonné. Lève toi et descends dans la rue pour la marche de ce JEUDI 20 OCTOBRE 2016 pour la Liberté de notre nation… »
ABOUDRAHAMANE SANGARE
PRESIDENT DU FPI ET LEADER DU FRONT DU REFUS
Contentieux électoral au Gabon: Bongo enfonce encore Ouattara
La main d’Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, ou de son régime est décidément dénoncée par le pouvoir Bongo au Gabon dans la crise post-électorale qui paralyse ce pays. Jeudi 22 septembre 2016, au cours de l’arrêt de la Cour constitutionnelle débuté ce jour, plusieurs des éléments versés à la requête du Président Ali Bongo Ondimba révèlent l’implication du régime d’Abidjan et de Ouattara lui-même dans la crise survenue avant même la proclamation des résultats de la présidentielle du 27 août 2016 par le ministre de l’Intérieur le 30 août. La Cour a lu en direct de la télévision nationale G24, donc devant le monde entier, ces charges qui ternissent l’image de la Côte d’Ivoire. Il y a la conversation téléphonique entre Mamadi Diané, Conseiller de Ouattara et l’opposant gabonais Jean Ping, ami de Ouattara. Diané demandait à Ping de parvenir, par la corruption, à faire démissionner trois membres de la Commission électorale nationale permanente (Cenap) : « Non, non, il y a autre chose plus important. Il faut que tu réussisses à avoir deux ou trois personnes de la Commission électorale qui disent qu’il y a trop de tripatouillages et qui démissionnent (…) Tu comprends, ça va mettre la pagaille totale. Si on peut faire ça ce soir, ça être extraordinaire ». Bongo a ajouté à son dossier, le communiqué de la Présidence ivoirienne limogeant Mamadi Diané suite à cet acte de son Conseiller découvert par Libreville. Il y a également l’aveu télévisé du hacker ivoirien Namogo Sihifowa Yéo arrêté, envoyé au Gabon par Jean Marc Zoé, Chargé de mission à la Présidence ivoirienne. Il avait pour mission, avec la manipulation informatique, d’aider à forcer l’élection du candidat Jean Ping. La décision de limogeage par Abidjan de Jean Marc Zoé de la Présidence est aussi versée au dossier de Bongo. La Présidence gabonaise a découvert également un réseau de faussaires, dont une partie est à Abidjan et une autre en France, qui travaille avec un logiciel tendant à falsifier les données électorales au profit de Jean Ping. Un autre fait versé au dossier : des gens ont associé en montage des images de la violence en Côte d’Ivoire et en Rdc pour faire croire qu’elles viennent du Gabon et que le pouvoir Bongo massacre le peuple. Ensuite, on a les échanges téléphoniques que Ouattara a souvent eus avec son ami Jean Ping. En tout cas, le « j’accuse » d’Ali Bongo Ondimba en direction d’Alassane Ouattara est sonore et total au cours de la séance de délibération de la Cour constitutionnelle. On constate au regard de ces arguments que le pouvoir Rdr exporte au Gabon, ses techniques mises en œuvre pendant le contentieux électoral de 2010 en Côte d’Ivoire. Pendant la guerre post-électorale, une proche de Ouattara brandissait sur les plateaux des télévisions occidentales, notamment France 24, l’image insoutenable d’un homme en flamme. Elle faisait croire que cela s’est passé en Côte d’Ivoire et ce serait l’œuvre des partisans de Laurent Gbagbo sur un partisan de Ouattara. Et que ce serait le sort que le camp Gbagbo réservait aux étrangers et partisans de Ouattara. Beaucoup d’observateurs ont cru ce discours de haine qui a dressé les populations les unes contre les autres. La guerre a fait plus de 3000 morts. Or, l’image de cet homme en flamme, est d’une scène qui s’est produite en Afrique du Sud. Et c’est bien plus tard, après les conséquences dramatiques d’une telle campagne mensongère et criminelle, pendant qu’elle travaille aux côtés de Ouattara à la Présidence, que cette dame reconnait son erreur. Elle ne supporte pas que son crime la rattrape. Elle prie, ici et là, les confrères de ne pas la citer dans la presse, et ne pas publier son image légendaire avec en main, la photo de l’homme en feu.
L’expertise ivoirienne exportée au Gabon ?
On rappelle ce que disaient récemment les Gabonais après l’arrestation et les aveux de notre compatriote, le cybercriminel Namogo Sihifowa Yéo : « Le Gabon ne sera jamais la Côte d’Ivoire avec ses 3000 morts ». Ils redoutent l’application chez eux de la théorie du chaos que les Ivoiriens ont souffert en 2010-2011. Quel objectif vise un montage d’images de violences, prises sur deux foyers de guerre, et d’attribuer ces photos de synthèse au Gabon ? Le moins qu’on puisse dire, c’est la déflagration de ce pays. Il s’agit de chauffer à blanc les populations afin qu’avec une rage extrême, elles se ruent les unes sur les autres pour se neutraliser. Les auteurs de ce travail veulent faire comme la rébellion ivoirienne et l’Onuci qui ont monté des dossiers, des images en vue d’envoyer Laurent Gbagbo en prison à la Cpi. Si Ouattara ne cesse de parler à l’oreille de Jean Ping comme le répète l’avocate de Bongo, que visent les conseils d’Abidjan ? L’avocate du Président Ali Bongo Ondimba, Me Claude Dumont Beghi avait clairement accusé jeudi 1er septembre 2016, sur le plateau de France 24 en ces termes : « M. Ping est constamment en contact avec Alassane Ouattara le président ivoirien et tente de faire ce qu’il a fait avec monsieur Gbagbo. Il alimente une guérilla urbaine pour déstabiliser le Gabon. Cela est inadmissible ». Il y a trois jours, trois ministres gabonais sont montés au créneau au cours d’une conférence de presse commune. Le ministre de l’intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya a alors déclaré : « La déstabilisation de notre pays a été préparé depuis des mois, en trois phases : La Défection dans l’entourage du Chef de l’Etat. Il s’agit de contraindre certains de ses collaborateurs civils et militaires à la démission pour l’isoler. L’asphyxie économique à tous les niveaux. L’insurrection barbare. Une violence planifiée, au plan humain, financier, politique et diplomatique. Ceux qui ont fait ça, et ont brûlé les institutions et fait massacrer les gabonaises et continuent de menacer, qu’ils s’apprêtent en assumer toutes les conséquences. Nous savons qu’ils s’organisent à faire des attentats et de la guérilla urbaine. Ainsi, certains gabonais sont venus de France spécialement dans ses jours pour semer la barbarie. Nous avons saisis plus de 400 tenues militaires et du matériel militaires. » On comprend que si Ali Bongo n’avait pas été vigilant, Jean Ping et ses amis allaient former leur « hôtel du Golf bis », un kyste à Libreville, où ils s’enfermeraient après d’être proclamés vainqueurs. Ils composeraient alors dans cette planque, leur gouvernement sous la protection des puissances étrangères et feraient la guerre au régime. Tout ce qu’a dit le ministre Pacôme Moubelet Boubeya ressemble trait pour trait à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2010-2011, lorsque Ouattara et ses rebelles étaient au « Golf ». De même quand il dit : « Alors qu’ils ont mis leurs enfants à l’abri à l’étranger, ils veulent envoyer ceux des autres dans la rue s’ils ne sont pas déclarés vainqueur par la Cour Constitutionnelle ». La similitude entre les méthodes de Jean Ping et celle de Ouattara sont trop frappantes. C’est pourquoi les accusations d’Ali Bongo ne font qu’enfoncer le chef de l’Etat Ivoirien. Car s’il a limogé Mamadi Diané et Jean Marc Zoé parce que leurs noms sont sortis dans le conflit post-électoral du Gabon, quelle mesure prend-il contre lui-même, puisqu’il est accusé d’être constamment en contact avec Jean Ping relativement au même dossier électoral ?
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Discours intégral de OUATTARA à la Tribune des Nations Unies lors du débat général de la 71ème Session
– Excellence Monsieur Peter THOMSON, Président de la 71ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;
– Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
– Excellence Monsieur BAN Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies ;
– Mesdames et Messieurs ;
– Honorables Délégués,
Monsieur le Président,
Notre session s’ouvre dans un contexte économique et social morose, qui pourrait ralentir les progrès que nous avons réalisés, ensemble, dans la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités, ainsi que dans la mise en oeuvre des programmes de développement.
En dépit de ce contexte particulier, nous devons poursuivre sans relâche, la mise en oeuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD) et de l’Agenda de Développement pour les 15 prochaines années.
Il nous faut gagner le combat contre la misère et la pauvreté pour éviter à l’humanité, les conséquences dramatiques que pourraient révéler l’échec du développement. C’est pourquoi, j’invite les pays développés à respecter tous leurs engagements vis-à-vis des pays en développement, dans le cadre de la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable et du financement du développement.
C’est ici le lieu de rappeler les engagements pris à Addis-Abeba, en juillet 2015, lors de la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement, mais également ceux décidés à travers l’objectif 17 des ODD et d’autres instruments spécifiques additionnels comme le Fonds Vert pour le Climat.
Je me félicite du choix du thème de cette session, qui nous interpelle sur la nécessité d’accélérer le rythme de transformation de nos sociétés et d’offrir davantage d’opportunités et de facilités aux populations les plus vulnérables. Nous devons donc construire des économies performantes si nous voulons réaliser la feuille de route des ODD.
Notre ambition légitime de développement durable doit toutefois être soucieuse de l’environnement et de notre détermination à lutter contre le réchauffement climatique. La voie a été tracée à Paris ; nous devons tous mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le climat et tenir nos engagements. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la mise en oeuvre de l’Accord de Paris est en marche. L’Accord a été jugé conforme à notre Constitution et mon Gouvernement déposera les instruments de sa ratification avant la fin de l’année.
La Côte d’Ivoire, à travers le Programme National de Développement (PND) 2016 -2020, et Côte d’Ivoire Perspectives (2040), entend mobiliser les moyens nécessaires à la réalisation des ODD. La bonne situation économique de notre pays a d’ores et déjà permis d’améliorer tous les indicateurs sociaux et d’amorcer, en profondeur, le processus de réduction de la pauvreté et de redistribution des dividendes de la croissance économique. Toutes ces avancées seront pleinement ressenties par nos populations dans la durée.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
La persistance de nombreux conflits continue d’être une réelle source de préoccupation pour mon pays. Notre Organisation commune, notamment le Conseil de sécurité et les principaux acteurs concernés doivent se surpasser, afin de faire cesser, par tous les moyens, les souffrances que subissent les peuples en Syrie, au Moyen-Orient, au Soudan du Sud et au Mali, pour ne citer que ces conflits. Même s’il continue de porter nos aspirations, le Conseil de sécurité des Nations Unies, dans sa configuration et son fonctionnement actuels, ne pourra pas résoudre efficacement les conflits de notre siècle. Mon pays invite tous les Etats membres au sursaut, afin de parvenir à une réforme globale et juste du Conseil de sécurité qui renforcerait sa légitimité aux yeux du monde entier, et plus particulièrement pour les jeunes générations.
Le monde doit se mobiliser contre le terrorisme et le combattre avec la plus grande fermeté et la plus grande détermination, avant qu’il n’inflige à nos pays et à nos sociétés des dégâts et des traumatismes irréparables.
Je voudrais ici avoir une pensée pour toutes les victimes du terrorisme et exprimer ma compassion à toutes les familles qui ont été endeuillées à travers le monde par ces actes barbares. Mon pays a connu, après de nombreux autres avant lui, les mêmes scènes insoutenables après le lâche attentat de Grand-Bassam qui vient nous rappeler, une nouvelle fois encore, qu’aucun pays n’est aujourd’hui à l’abri d’une attaque terroriste ; qu’aucun pays ne peut seul venir à bout de ce fléau. Les Nations Unies doivent, plus que par le passé coordonner l’engagement international.
Si rien n’est fait collectivement pour supporter le coût de la sécurité de tous, nos pays en développement investiront dans leur sécurité nationale, les ressources qui manqueront demain aux investissements sociaux prioritaires; avec les graves conséquences que l’on sait compte tenu de la jeunesse de nos populations.
La dégradation de l’environnement sécuritaire dans de nombreux pays, n’est pas étrangère à l’ampleur soudaine des flux de migrants qui bravent tous les dangers en Méditerranée et dans les Balkans pour rejoindre l’Europe principalement. La peur et
l’isolement ne sauraient constituer la réponse appropriée à l’arrivée des migrants. Les pays d’accueil et la communauté internationale, dans son ensemble, doivent faire preuve de solidarité et d’initiatives afin d’agir sur les causes profondes de ce phénomène. Les pays d’origines doivent faire davantage pour améliorer les conditions de vie et créer un climat de paix et de sécurité pour leurs citoyens.
D’ores et déjà, mon Gouvernement voudrait se réjouir des avancées enregistrées, au cours de la Réunion de haut niveau sur les déplacements massifs de population qui s’est tenue, ici, au siège des Nations Unies. Il nous faut cependant faire plus et mieux.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
La Nation ivoirienne poursuit son développement et la modernisation de ses institutions.
L’économie de la Côte d’Ivoire continue de croître avec un taux annuel moyen d’environ 9%, ce qui nous permet de poursuivre nos efforts visant à nous doter d’infrastructures économiques et sociales indispensables pour l’amélioration du bien-être de nos populations.
La Côte d’Ivoire est en paix et nous avons organisé, avec succès, l’élection présidentielle d’octobre 2015 qui a scellé le retour à la normalité et à la stabilité.
Dans les prochains mois, le peuple ivoirien sera appelé à renouveler le mandat des parlementaires et à se prononcer sur le projet d’une nouvelle constitution, dans le droit fil de notre ambition de construire un Etat moderne.
Au regard des progrès satisfaisants réalisés ces dernières années, le Conseil de Sécurité a levé, en avril 2016, le régime des sanctions qui pesaient sur la Côte d’Ivoire depuis 2004. En juin 2017, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, ONUCI, achèvera son mandat et quittera définitivement la Côte d’Ivoire, après 12 années de présence continue. Le Gouvernement ivoirien est particulièrement fier de cette évolution, qui apparait désormais dans l’histoire des opérations de maintien de la paix comme une véritable « success story ».
Je voudrais profiter de cette tribune pour renouveler nos remerciements aux Nations Unies ainsi qu’à tous les pays qui ont pourvu des troupes à l’ONUCI.
C’est fort de cette remarquable évolution que mon pays a décidé de se porter candidat à un Siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2018 – 2019. La CEDEAO, puis l’Union Africaine, ont endossé notre candidature.
Je voudrais à cet égard, appeler l’ensemble des Etats membres de notre Organisation, à soutenir la candidature de la Côte d’Ivoire lors des élections prévues en juin 2017. La Côte d’Ivoire, à travers cette candidature, entend partager avec les autres pays membres, son expérience réussie du maintien de la paix et de la collaboration au sein des Nations Unies.
Je voudrais rappeler que la Côte d’Ivoire a contribué par le passé à l’effort de stabilisation au Congo, en Haïti et en Centrafrique, à travers, respectivement la MONUSCO, la MINUSTAH et la MINUSCA. C’est dans cet esprit que la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la MINUSMA, était aux côtés du peuple frère du Mali à travers une Compagnie de transport entre 2013 et 2015 et s’apprête à y déployer, d’ici la fin de l’année courante, une Compagnie de protection d’environ 150 éléments.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais terminer mon propos sans rendre un hommage appuyé et exprimer, au nom du peuple Ivoirien, notre profonde gratitude au Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban Ki-moon, pour sa contribution exceptionnelle en faveur de la paix dans notre pays.
Je voudrais aussi le saluer, pour son leadership dans la bonne conduite de notre Organisation et son engagement constant en faveur de la paix, la sécurité et le développement dans le monde.
Au moment où il termine sa mission au service de notre organisation, nous lui souhaitons bonne chance dans ses activités futures.
Je vous remercie.