Ouattara
Le gouvernement ivoirien se dit respectueux de l’ensemble des droits et libertés consacrés par la Constitution
Dans un communiqué pondu le dimanche 20 septembre, le ministre des Affaires étrangères, Aly Coulibaly, pour répondre à l’Union Européenne qui enjoint le régime de Ouattara d’organiser des élections transparentes et démocratiques, portant la voix du gouvernement ivoirien se dit « respectueux de l’ensemble des droits et libertés consacrés par la Constitution ». Cela, en dépit de la candidature anticonstitutionnelle du président sortant Alassane Ouattara.
Voir le communiqué intégral
Le Gouvernement prend note de la déclaration du Haut Représentant faite au nom de l’Union Européenne en date du 18 septembre 2020, par laquelle il prend acte de la décision du Conseil Constitutionnel du 14 septembre 2020, relative à la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Le Gouvernement se réjouit de la volonté de l’Union Européenne, partenaire historique de la Côte d’Ivoire, de l’accompagner dans le processus électoral.
Le Gouvernement réaffirme que l’Etat de Côte d’Ivoire est respectueux de l’ensemble des droits et libertés consacrés par la Constitution et par les instruments juridiques internationaux auxquels il a souscrit.
Il tient, toutefois, à rappeler que l’Etat de Côte d’Ivoire tire toutes les
conséquences du retrait de sa déclaration de compétence du 28 avril 2020, consécutif aux graves et intolérables agissements de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui portent atteinte à sa souveraineté.
Enfin, le Gouvernement assure l’opinion nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises pour garantir la tenue, le 31 octobre 2020, d’élections paisibles, transparentes et libres en Côte d’ Ivoire. Il invite l’ensemble des partenaires extérieurs à oeuvrer résolument, aux côtés du Gouvernement, en faveur du respect du calendrier électoral.
Fait à Abidjan, le 20 Septembre 2020
Pour le Gouvernement,
Le Ministre des Affaires Etrangères
Ally Coulibaly
Côte d’Ivoire/ L’opposition exige la dissolution du Conseil Constitutionnel
L’opposition ivoirienne, les syndicats et les membres de la sociéte civile se sont réunis, hier, au siège du PDCI-RDA, pour dénoncer la « forfaiture » de Ouattara de briguer par la force des armes un 3è mandat « anticonstitutionnel ».
Au cours de cette rencontre organisée autour du sage Henri Konan-Bédié et sans KKB et Affi N’guessan, les forces « significatrices » du pays ont formulé, sans intransigeance 6 points d’exigence qui sont :
- Le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ;
● La dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit ;
● La dissolution de l’actuelle Commission Electorale Indépendante(CEI) en raison de son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles ;
● L’audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020;
● La libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires;
● Le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, le Ministre Charles Blé Goudé et le Maire Noël Akossi Bendjo.
Ci-dessus le communiqué intégral de la rencontre :
- Le 6 août 2020, à la faveur du traditionnel message à la Nation, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Chef de l’Etat sortant, a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, reniant ainsi l’engagement qu’il avait pris devant la représentation nationale réunie en Congrès le 05 mars 2020 à Yamoussoukro de ne pas briquer un nouveau mandat, mais, plus grave, en violation de la Constitution qu’il a lui-même fait voter en novembre 2016.
2. Depuis cette annonce, les populations ivoiriennes, choquées par ce reniement de la parole donnée et soucieuses de préserver la loi fondamentale de notre pays, sont descendues spontanément dans les rues d’Abidjan et celles de la plupart des villes de l’intérieur du pays, pour manifester pacifiquement et dire « Non » à ce projet illégal de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.
3. Ces manifestations pacifiques et légitimes, qui continuent à ce jour et qui gagnent de plus en plus en intensité, sont réprimées dans le sang par les forces de l’ordre aidées par des miliciens du RHDP unifié appelés « microbes », armés de gourdins et de machettes. Le bilan de cette barbarie du régime RHDP unifié fait état de plus d’une vingtaine de morts, de nombreux blessés graves, de destructions massives de biens publics et privés. Ces violentes répressions ont été accompagnées par de nombreuses interpellations, voire des enlèvements, avec à la clé l’incarcération de nombreux responsables de l’opposition et de la Société Civile, notamment Madame Pulchérie Gbalet de l’ACI, Madame Anne Marie Bonifon de GPS et plus récemment, Monsieur Koua Justin, Secrétaire Général Adjoint du FPI, actuellement détenu à la prison de Boundiali, dans le Nord de la Côte d’Ivoire.
4. C’est dans ce contexte de tension sociopolitique, qui fait planer un réel péril sur la Côte d’Ivoire, qu’est intervenue la décision N° CI- 2020-EP-009/14-09/SG du 14 septembre 2020 du Conseil Constitutionnel, portant publication de la liste définitive des candidats à l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020.
5. Au terme de ladite décision, le Conseil Constitutionnel, au lieu de contribuer à l’apaisement des tensions en disant le droit, conformément à la Constitution, s’est laissé instrumentaliser par le pouvoir RHDP unifié en déclarant, arbitrairement, irrecevables les candidatures de quarante (40) postulants sur quarante-quatre (44), tout en validant, dans le même temps, la candidature illégale et anticonstitutionnelle de Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Parmi les candidatures rejetées figurent notamment celles du Président Laurent Gbagbo, du président Mamadou Koulibaly, du Premier ministre Guillaume Soro, des Ministres Gnamien Konan, Albert Mabri Toikeusse Abdallah et Marcel Amon Tanoh.
6. Cette décision inique du juge électoral a choqué la classe politique et l’ensemble des Ivoiriens. Elle confirme l’inféodation du Conseil Constitutionnel et de la CEI au régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et ravive les tensions sociopolitiques. Tout cela n’est pas de nature à rassurer les partis et groupements politiques de l’opposition ainsi que toutes les autres parties prenantes, sur la suite du processus électoral, notamment sur la capacité du juge Constitutionnel à proclamer des résultats sincères et conformes aux votes, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.
7. De plus, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile notent que le pouvoir RHDP unifié rechigne à exécuter l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) rendu le 15 juillet 2020 et qui enjoint l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à la réforme du bureau central de la Commission Electorale Indépendante (CEI) en permettant à l’opposition et aux organisations de la Société Civile d’y désigner librement leurs représentants et de reprendre les élections au niveau des CEI locales. Cet arrêt qui était assorti d’un délai de trois mois, avant toute élection, est ignoré jusqu’à ce jour, avec mépris, par le pouvoir RHDP unifié.
8. Les partis et groupements politiques de l’opposition réaffirment leur ferme volonté de participer à toutes les élections en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils exigent des conditions qui garantissent des élections transparentes, régulières, démocratiques et inclusives dans le strict respect de la Constitution, notre loi fondamentale.
En conséquence de ce qui précède, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile exigent :
● Le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ;
● La dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit ;
● La dissolution de l’actuelle Commission Electorale Indépendante(CEI) en raison de son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles ;
● L’audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020;
● La libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires;
● Le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, le Ministre Charles Blé Goudé et le Maire Noël Akossi Bendjo.
En tout état de cause, les partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile déclarent, solennellement, qu’une réforme consensuelle profonde du cadre législatif et institutionnel des élections est un préalable catégorique à l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire.
Les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile, soucieux de la préservation de la paix sociale :
– prennent à témoin la communauté internationale sur la dégradation du climat social en Côte d’Ivoire, la présence de mercenaires sur le territoire national et les risques de conflits intercommunautaires et de guerre civile que le pouvoir RHDP unifié et Alassane Dramane Ouattara font courir à la Côte d’Ivoire ;
– lancent un appel pressant à la mobilisation du peuple de Côte d’Ivoire pour faire barrage à la forfaiture et à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara ;
– Demande enfin au peuple de Côte d’Ivoire de demeurer en ordre de bataille, se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire, conformément à la Constitution, pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.
Fait à Abidjan, le 20 septembre 2020
Ont Signé :
Pour la CDRP / Pour EDS
SE Henri Konan Bédié Pr Georges Armand Ouégnin
Pour GPS / Pour L’URD
Mme Koné Minata épouse Zié Mme Danièle Boni ClaveriePour LIDER / Pour l’UPDCI
Pr Mamadou Koulibaly Dr Abdallah Mabri Toikeusse
La France change d’ambassadeur avant les élections en Côte d’Ivoire
Selon la radio française RFI, la France est à l’œuvre actuellement pour remplacer son ambassadeur en Côte d’Ivoire avant les élections du 31 octobre 2020.
Gilles Huberson, l’actuel représentant de la France sur les bords de la lagune Ebrié, a été rappelé à Paris, dans la première semaine du mois d’octobre, pour des raisons qui ne seraient pas liées à la politique mais « dans le cadre d’une mesure administrative ».
Selon RFI, ce changement d’équipe avant les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, n’aurait « aucun lien avec un éventuel malentendu entre les Présidents Macron et Ouattara ».
Car en termes de malentendu, il en existe bel et bien tout au moins un entre Macro et Ouattara sur la candidature de l’Ivoirien pour briguer un troisième mandat.
En effet, suite à sa déclaration en mars 2020 de respecter la constitution ivoirienne en partant après son second mandat, Emmanuel Macron avait publiquement salué cette « décision historique ».
Mais à Abidjan, les choses ont changé. Beaucoup changé d’ailleurs ! Il y’a d’abord eu le décès de Gon Coulibaly, candidat officiel du parti de Ouattara, puis le changement inexpliqué du président, le 6 août, de se lancer personnellement dans la course, reniant ainsi sa propre parole.
Suite à cette déclaration, l’opposition avait appelé à manifester contre la « forfaiture » du président sortant. Plusieurs incidents ont été enregistré sur toute l’étendue du territoire ivoirien, faisant déjà une trentaine de morts et plusieurs blessés graves.
A Bonoua, un jeune homme de 18 ans avait été abattu par la milice de Ouattara et des violences ont aussi éclaté à Daoukro, bastion de l’ancien président Henri Konan Bédié, également candidat à la présidentielle.
C’est dans ce décor funeste, sans lancer d’appel au calme, que Ouattara avait décidé de s’envoler pour la France et de rencontrer Emmanuel Macron, le 4 septembre dernier, pour le convaincre du bienfait de sa candidature.
Mais selon Chris Yapi, un investigateur ivoirien, les choses ont tourné au vinaigre et le président français aurait signifié à Alassane Ouattara qu’il ne le soutiendrait pas dans sa tentative de passage en force.
S’il est évident et de notoriété publique que les ambassadeurs français en Côte d’Ivoire sont toujours impliqués dans l’organisation des élections à Abidjan, il ne serait pas surprenant que Macron remplace Gilles Huberson par un ambassadeur plus regardant dans les affaires de Ouattara.
Voir aussi Candidature de Ouattara: au moins 4 morts dans des violences en Côte d’Ivoire
Ouattara tiendra-t-il sa promesse sur le cacao ?
A la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara avait fait une promesse aux planteurs de cacao dans son discours à la nation, celle d’augmenter de 200fcfa le prix d’achat bord champ. Le chef de l’état ivoirien avait dit qu’il comptait revenir au prix de 1000fcfa le kilo pratiqué en 2015.
En vue de tenir sa promesse, Ouattara aurait conclu un « accord avec les négociants et les industriels en vue de 200 FCFA d’ajout », selon une publication de APA, ce jour. Ce tarif devrait commencer déjà le 1eroctobre prochain, date du début de la campagne 2020/2021 et croitre pour atteindre 1000fcfa le kilogramme pour la campagne 2021/2022.
Pour la campagne qui s’achève, le prix du cacao était de 750fcfa. Ainsi, avec les 200fcfa d’ajout, ce devrait être 950fcfa à partir du 1eroctobre. Mais au vu du calendrier économique international, plusieurs doutent que cette promesse de Ouattara ait lieu à la date promise.
Il faut souligner que la Côte d’Ivoire organise ces prochaines élections présidentielles en 2020. Pour plaire à la grande population de planteurs de cacao, il n’est pas faux que les éventuels candidats leur fassent des promesses pompeuses. Il est donc à souhaiter que les propos du chef de l’état ivoirien ne soient pas de cette veine de la poudre aux yeux des politiciens menteurs.
Avec près de 2 millions de tonnespar an, la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial de cacao, suivi du Ghana. Les deux pays sont à l’œuvre pour parler à l’unisson sur les marches internationaux afin de relever le prix du cacao.
Par Serge Atteby
La Secrétaire Générale du Parti de Ouattara sur la tombe de la mère de Gbagbo
La visite de la Secrétaire Générale du RDR de Ouattara sur la tombe de la mère de Laurent Gbagbo ce dimanche 23 juin 2019, à Blouzon (Gagnoa),a suscité courroux et indignations au sein des membres du Front Populaire Ivoirien.
Marithe François Girbaud, par exemple y voit pur cynisme. Pour lui
« les images qui montrent KANDIA CAMARA en train de déposer une gerbe de fleurs sur la sépulture de la mère de l’ex président (Laurent Gbagbo) ne sont rien d’autre que la SYMBOLISATION la plus aboutie du CYNISME et de L’HYPOCRISIE
Larguer des bombes sur une résidence où se trouvait cette même vieille dame de 90 ans, ensuite la déporter dans un haut-lieu de la torture comme le GOLF HÔTEL et après la contraindre en exil jusqu’à ce que mort s’en suive…
Et venir 8 ans après s’incliner sur la tombe de cette pauvre vieille dame comme si de rien n’était !
Quel CYNISME !
Ce que nous voyons sur ces images n’est rien d’autre qu’un ACTE de PROFANATION de la part d’un régime TRIBAL qui n’a fait que régner depuis 8 ans par la TERREUR et la PERSÉCUTION des ivoiriens et qui sentant sa TRISTE FIN s’approcher veut se donner subitement un VISAGE HUMAIN par des mises en scène ABUSIVES, GROTESQUES et CYNIQUES. »
Dans le même sillage, Gilles Christ Djedjé s’indigne du comportement de madame Kandia qui se présente dans le village de la mère de Gbagbo, quatre années après son décès comme si elle était à l’étranger lors des obsèques de la génitrice du fondateur du Front Populaire Ivoirien
« C’est réellement le symbole le plus achevé du cynisme et de l’hypocrisie.
4 ans après le décès de la mère du président LAURENT GBAGBO, venir présenter des condoléances. Comme si dame KAMISSOKO vivait à l’étranger.
Ce que nous voyons ici n’est rien d’autre qu’un acte de profanation.
Quel cynisme ! Quelle hypocrisie ! »
Un internaute anonyme se demande même si l’inverse aurait été possible sans brimades, c’est à dire qu’un membre du FPI se rende sur la tombe de la mère de Ouattara sans la permission de ce dernier.
Mais il faut avouer que la déclaration de Kandia Camara relative cette question si ses propos sont crédibles car dans son discours, elle affirme avoir eu la permission, au moins de Koudou Jeannette, la sœur cadette de Laurent Gbagbo.
« Je voudrais saluer le président Koudou Gbagbo Laurent et de notre Koudou Jeannette parce que s’ils n’avaient pas accepté, nous ne serions pas allés dans la résidence de leur maman parce que s’ils avaient refusé, nous n’aurons pas eu l’occasion d’aller nous incliner sur la tombe de notre maman et d’aller présenter les condoléances du président Alassane Ouattara. »
Ci-dessous le discours de Kandia Camara
« Quelque chose d’extraordinaire vient de se passer en côte d’ivoire ; la réconciliation qui a démarré depuis longtemps vient de se matérialiser ici à Blouzon et cela grâce à vous mes sœurs de Blouzon, mes ‘doubéhi’ de blouzon, si vous ne m’aviez pas invitée tout ceci ne serait pas arrivé, que votre exemple serve à toute la côte d’ivoire ». C’est par ces propos empreints d’émotions que Madame la ministre Kandia Camara s’est adressée aux populations de Blouzon à l’occasion de la fête des mères dont elle a été la marraine ce dimanche 23 juin. Madame la ministre a traduit le message de fraternité du président Alassane Ouattara aux parents de l’ex chef de l’Etat Laurent Gbagbo « Je suis ici porteuse d’un message de fraternité de la part du président de la république son excellence Alassane Ouattara, de la part de Mme Dominique Ouattara de la part du premier ministre Amadou Gon Coulibaly » a-t-elle signifié d’entrée. Et de poursuivre, en invitant les populations de Blouzon à tourner le dos définitivement aux démons de la division et du sectarisme et à s’inscrire dans la réconciliation vraie tout en remerciant ces femmes pour ce qu’elles participent à être le vecteur du rassemblement de tous les fils et toutes les filles de Côte d’Ivoire dans leurs diversités « je place ma participation à cette cérémonie sous le signe de la solidarité nationale.
Tous les fils et toutes les filles de ce beau pays portent les marques d’une même et riche histoire. Nous sommes invités à nous retrouver souvent pour partager ensemble des moments de réjouissances et aussi de difficultés que je ne souhaite pas du tout. C’est en nous retrouvant que nous apprenons à nous aimer et à vaincre les démons du sectarisme et de la division (…). Nous sommes un seul peuple dont la diversité est une richesse. Que dire en plus car c’est ici à Blouzon que ces retrouvailles se tiennent (…). Blouzon, nous reçoit je n’en doute pas les bras ouverts (..). Mes chères sœurs, merci de permettre que toutes les régions de la côte d’ivoire se retrouvent ici pour communier fraternellement.
En le faisant vous tournez le dos aux artisans de la division que brandissent encore les férus de la stigmatisation ayant suscité tant de souffrances dans notre pays. » A-t-elle estimé. En outre, Kandia Camara a indiqué que l’occasion de sa présence à Blouzon est aussi pour présenter les condoléances du président Alassane Ouattara du gouvernement du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’endroit du président Laurent Gbagbo, qui on le sait a perdu sa génitrice. Et de s’incliner devant la mémoire de celle-ci tout en oubliant pas de saluer le président Laurent Gbagbo « je voudrais ici saluer notre ainé le président Laurent Gbagbo, ma sœur Koudou jeannette toute la grande famille Gbagbo et de la famille Gado marguerite. Sans l’autorisation celle-ci nous ne serions pas allés nous incliner sur la tombe de notre maman » a-t-elle révélé. Selon elle cet acte de réconciliation est l’œuvre de certains fils de la région dont notamment le ministre Alcide Djédjé, et bien d’autres qui par leur médiation ont favorisé cela.
En Plus de nombreux dons en numéraire et en nature aux femmes de Bayota et Yopohué qui s’élèvent à environ 26 millions FCFA du président Alassane Ouattara et du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, Kandia Camara a traduit le « Yako » du couple présidentiel et du gouvernement par la somme de 4 millions de Francs CFA. En tout cas pour cette fête réussie de la fête des mères à Blouzon, Mme la ministre était accompagnée de Anne Désirée Oulotto ministre de l’assainissement et de la salubrité, de L’honorable Touré Aya virginie, présidente exécutive de la fondation Pétroci, de la Vice-présidente de l’assemblée nationale Dogo Mys Belmonde, du député Abel Djohoré, député de la circonscription de Bayota Yopohué et Dahiepakehi, de biens autres nombreux cadres du RHDP et du corps préfectoral.