« Pour faire œuvre utile, en plus de sa commémoration annuelle, je souhaite que l’Appel de Daoukro débouche sur un parti unifié, qui verra le retour de toutes les formations politiques du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) au Pdci-Rda, l’œuvre la plus chère à Félix Houphouët-Boigny ».
Cet autre appel du président du Pdci, Henri Konan Bédié, lancé le 20 septembre dernier à Daoukro devant le président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas fortuit. Il a longuement été réfléchi comme le premier appel de Daoukro qui a consacré la candidature unique du chef de l’État au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Et, selon des informations de sources sûres, ce second appel va régler au moins deux problèmes.
Le premier, c’est la question de l’alernance en 2020 entre le Rdr et le Pdci dans la gestion du pouvoir. En effet, il faut rappeler que l’une des clauses importantes de l’appel de Daoukro, c’est l’alternance au sein de la famille houphouétiste. C’est cette clause qui a convaincu les militants du vieux parti de soutenir la candidature du président Alassane Ouattara pour son second mandat. Et Henri Konan Bédié n’a pas manqué de le rappeler lors de l’investiture, le samedi 25 avril dernier, au stade Félix Houphouët-Boigny, du candidat du Rhdp, Alassane Ouattara. « (…)Comme vous pouvez l’imaginer, notre prochaine étape sera la mise en place des structures d’une grande formation politique permettant aux différents éléments constitutifs de se retrouver pour échanger, d’être ensemble pour animer la vie politique de notre pays. Cela nous permettra de conquérir et d’exercer le pouvoir d’Etat. Dans ce futur grand ensemble, des dispositions seront prises pour exercer alternativement le pouvoir suprême, l’année 2020 étant prioritairement celle d’un cadre issu du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire », lançait-il.