Et si nous parlions un peu de l’agrobusiness en analysant les déclarations du chef de l’Etat à Paris !
Le président Ouattara traite les entreprises de l’agrobusiness d’escrocs. Celui qui traite les promoteurs de l’agrobusiness d’escroc est lui même le patron de la justice des vainqueurs…
Nous savons tous que le régime de Ouattara avait bloqué les comptes des entreprises de l’agrobusiness en pleine mutinerie, il avait urgemment besoin d’argent pour payer les mutins qui avaient donné un ultimatum à son gouvernement s’il ne remboursait pas leur leurs primes. Pour un régime redresseur de tords, ça fait mauvais genre.
La justice aux bottes, sans enquètes avait suivi les déclarations du gouvernement mais nous savons tous que derrière les déclarations du chef de l’Etat à Paris il y a bien une filouterie du régime. Nous savons aussi que c’est grâce à l’argent de l’agrobusiness que le gouvernement ont pu payer les mutins.
Nous savons aussi que les déclarations du chef de l’Etat, à Paris disant que les promoteurs de l’agrobusiness sont des arnaqueurs est sans base légale, faute d’une vraie enquête judiciaire ad hoc. Voilà qui est de mauvais augure pour celui qui dit représenter l’Etat de droit en Cote d’Ivoire!.. Qui ne sait pas gérer les soldats qui l’ont aidé à prendre le pouvoir, saura-t-il gérer les Ivoiriens dans la justice?
Comme quoi le mot escroc ou arnaqueur n’a pas la même signification selon que vous soyez président de la républqiue, ministre, procureur sous le régime de Ouattara ou simple promoteur ou même souscripteur. Le mot « escroc » a été prononcé pour la première fois par le porte-paroles du gouvernement après un conseil des ministres et le chef de l’Etat Ouattara ne fait que redire ce qu’avait dit son perroquet à Abidjan.
Alors souscripteurs ivoiriens, dormez tranquille, votre argent est bien dans les mains des gens honnêtes et compétents !!!
Soyez assurés qu’ils l’utiliseront pour payer leurs soldats quitte à vider complètement les comptes de tous les Ivoiriens pour rembourser ses dettes et après les accuser d’escrocs!
Ouattara
Alassane Ouattara lance un mandat d’arrêt international contre les responsables des sociétés d’agrobusiness
« Ce sont des escrocs »
Venu saluer et rendre un hommage au président français François Hollande qui a décidé de ne pas briguer un second mandat, le président Alassane Ouattara en a profité face à la presse pour situer l’opinion nationale et internationale sur le phénomène Agrobusiness en Côte d’Ivoire. C’était ce mercredi 15 mars 2017 à sa sortie du déjeuner avec le président Hollande : « L’agrobusiness, c’est un problème d’escroquerie par un certain nombre de personnes qui font d’ailleurs l’objet de poursuite. Des mandats d’arrêts internationaux ont été émis et les remboursements ont commencé aujourd’hui (mercredi 15 mars 2017, ndlr) pour protéger les ivoiriens contre de telles pratiques. C’est cela notre rôle et nous l’avons engagé » a répondu le président Alassane Ouattara à la question du journaliste Philippe Kouhon qui a demandé à savoir la situation réelle dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre. Comme on le voit, le sort des patrons des sociétés d’agrobusiness serait bien scellé avant même un quelconque verdict de la justice. Dans ce cas on se demande comment les milliers de souscripteurs pourront entrer en possession de la totale de leur revenus sur investissement (RSI) si l’Etat empêche toujours les responsables des sociétés à honorer leurs contrats vis-à vis de leurs clients. En France, le syndicat des investisseurs indépendants d’agrobusiness (Siiabci) qui manifestait le samedi dernier avait émis le souhait de rencontrer le chef de l’Etat à Paris. Un rendez-vous qui pourrait s’avérer peu probable.
Philippe Kouhon à Paris
Robert Johannes Van Den Dool nouvel ambassadeur des Pays-Bas près la Côte d’Ivoire
Son Excellence M. Robert Johannes Van Den Dool, nouvel ambassadeur des Pays-Bas près la République de Côte d’Ivoire a présenté ses lettres de créances au président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, ce jour, à Abidjan.
La victoire de Yasmina Ouégnin à Cocody est un signal négatif pour l’ensemble des confréries politiques ivoiriennes
La victoire de Yasmina Ouégnin à Cocody est un signal négatif pour l’ensemble des confréries politiques ivoiriennes, toutes réfractaires à toute idée de renouvellement du personnel politique et à la démocratie interne, toutes esclaves de leur adoration des «hommes providentiels», de leaders tenus pour des «fétiches» qu’il faudrait ADOrer.
Le PDCI-RDR sait plus que jamais qu’il est tout aussi mythologique que les licornes ou les minotaures : il n’existe pas en dehors des conclaves de dignitaires repus et déconnectés. Le FPI tendance Affi est (presque) fini. Il n’était soutenu que par des barons locaux et des jeunes ambitieux qui espéraient se faire élire. Or désormais l’on sait que son efficacité en tant que machine électorale est presque nulle.
Le FPI tendance Sangaré est un grand corps malade, dont la seule stratégie est d’attendre passivement une révolution à la burkinabé ou un nouveau papa Roméo.
Dans ce contexte pré 2020, l’avenir politique est ouvert et toutes les recompositions sont possibles.
Théophile Kouamouo, Journaliste
Soumaila Bakayoko aurait été débarqué de son poste de Chef d’Etat Major des Armées (CEMA)
Selon des informations qui filtrent du palais d’Abidjan, le Général Soumaila Bakayoko aurait été débarqué de son poste de Chef d’Etat-major des Armées (CEMA) qu’il occupait depuis 2011. Ces mêmes informations ne disent pas qui le remplacera à ce poste. Toutefois, il semblerait que le chef de l’état ivoirien a initié un processus de renouvellement du personnel dans son appareil.
Ainsi, monsieur Ouattara s’apprêterait à faire de grandes annonces début janvier. Cela inclurait le nom du premier vice-président que la Côte d’Ivoire ait connu. Pressenti parmi tant d’autres à ce poste, Soro Guillaume, l’actuel président du parlement ivoirien a déclaré dans un message vidéo sur les réseaux sociaux qui ne se sentait pas prêt à assumer une telle fonction. Il avait saisi l’opportunité de ce message pour prier Ouattara et Bédié de le laisser continuer « son travail au perchoir ».
Mais ceux qui sont dans les secrets des dieux abidjanais disent sous les boubous que l’éviction de Soumaila Bakayoko au poste de CEMA augure de jours politiques sombres pour les proches de Soro Guillaume. Il se dit que le chef de l’état ivoirien serait fatigué de traîner les têtes de l’ex-rébellion comme des boulets à ses pieds.
Ainsi, après s’être doté d’une nouvelle constitution et permis à ceux qui le désiraient de postuler aux législatives, Alassane Dramane Ouattara veut faire sa mue et n’avoir que des « personnes propres » dans son entourage. Des personnes qui ont mené le combat politique depuis le début avec lui au RDR et non ceux qui ont intégré de force le parti après la prise des armes.
Le discours de fin d’année du chef de l’état nous en dira davantage sur sa vraie posture à partir de 2017.
Promesses politiques de Ouattara à la plus pauvre commune d’Abidjan à une semaine des élections
Ce programme va changer le visage du District d’Abidjan et tout particulièrement d’Abobo. Le président de la République Alassane Ouattara a procédé, ce vendredi 9 décembre 2016 à Abobo, au lancement des travaux de réhabilitation et de développement des voiries des communes de la ville d’Abidjan. D’une valeur de 70 milliards F CFA, ce programme qui vise en premier la commune d’Abobo va s’étendre à Koumassi et Yopougon sur une période de 3 ans.
«Ce programme de réhabilitation et de développement des voiries de la commune d’Abobo permettra non seulement de soulager la population mais aussi, et ceci me tient à cœur, de créer des emplois », a justifié le président de la République. C’est, à l’en croire, l’expression de sa reconnaissance à une commune qui a tout donné pour son accession à la magistrature suprême. Il a même promis de consacrer le reste de sa mandature à cette municipalité. « Je prends l’engagement sur les 4 années -de mandat- qui me restent de transformer Abobo », a dit le président Ouattara aux populations sorties massivement pour l’occasion. Il a même annoncé un «plan spécial ADO pour Abobo» en vue du développement de cette commune.
C’est une étape vers une « réponse définitive et durable » à l’amélioration du réseau routier urbain du district d’Abidjan, s’est satisfait Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques. Ce programme vise à réhabiliter et aménager progressivement la voie urbaine du district d’Abidjan. Les travaux dans cette première phase concernent d’abord trois communes et successivement vont s’étendre à l’ensemble du pays, a expliqué Patrick Achi. Ils consisteront notamment, a-t-il informé, au dégagement des emprises à réaliser ainsi que les terrassements nécessaires, la construction d’ouvrages de drainage et d’assainissement, la mise en œuvre de couches de chaussée et de revêtement, la mise en place d’une signalisation horizontale et verticale.
Avec Abidjan.net