Politique
Interview de Sidiki Bakaba depuis la résidence du président Gbagbo
Acteur et réalisateur ivoirien proche de Laurent Gbagbo, Sidiki Bakaba se trouve à ses côtés dans la résidence de Cocody. Acteur dans de nombreuses pièces de théâtre et au cinéma dans le très beau Visages de femmes (Désiré Ecaré, 1972), Bako, l’autre rive (Jacques Champreux, 1977) et Camp de Thiaroye (Ousmane Sembene, 1987), il est auteur de plusieurs documentaires et fictions. Il a récemment tourné Cinq siècles de solitude, la victoire aux mains nues, sur les événements politiques qui ont secoué la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2004. Il est occupé à filmer les combats des derniers jours, et nous l’avons eu au téléphone ce mercredi 6 avril, sur fond de tirs assourdissants, pendant l’assaut lancé au matin par les forces pro-Ouattara contre Laurent Gbagbo. Sidiki Bakaba, 62 ans, un Ivoirien «nordiste» issu du grand groupe mandingue, explique à SlateAfrique les raisons pour lesquelles il reste loyal, jusqu’au bout, à son ami Laurent Gbagbo. Ce dernier l’avait nommé directeur du Palais de la culture dès son accession à la présidence en 2000.
SlateAfrique – Pourquoi êtes-vous toujours à la résidence aux côtés de Laurent Gbagbo?
Sidiki Bakaba – Un proverbe indien disait à l’époque de Gandhi que le paysan laboure en temps de paix, mais laisse la houe en temps de guerre pour aller défendre son pays. J’ai fait un film sur les événements de 2002-2004 qui s’appelle La victoire aux mains nues, et qui raconte le massacre qui s’est produit devant l’hôtel Ivoire. Je continue de filmer aujourd’hui, j’étais tout à l’heure sur un véhicule RPG et j’ai dû sauter pour me protéger. Je défends mon pays.
SlateAfrique – Vous défendez votre pays ou votre ami Laurent Gbagbo?
S.B. – Mon pays! Je reste aux côtés de Laurent Gbagbo. C’est un grand frère, c’est aussi la réalité. Mais je vois des gamins de 22 ans qui ont la rage au cœur, qui veulent l’indépendance réelle et totale. Nous, à notre adolescence, nous avons connu l’indépendance, qui a été un échec lamentable et du bluff, avec des rapports de conseils des ministres qui étaient d’abord visés à Paris. La plupart des jeunes d’aujourd’hui en Côte d’Ivoire n’ont pas eu la chance de faire des études comme nous, mais ils savent ce que c’est que la défense de la souveraineté. En Tunisie, il n’a pas fallu une semaine pour faire tomber le président Ben Ali. On ne se pose pas la question de savoir pourquoi les Ivoiriens, à l’inverse, sont là pour défendre leur Président. Il y a ici des gens extraordinaires qui sont écœurés par le mensonge dont on leur rebat les oreilles. Chaque fois que je filme un de ces jeunes en gros plan, ils disent: «Je veux la vraie indépendance Papa, pas ce que vous avez vécu.» Il faut libérer ce pays et les autres pays. J’ai toujours été un homme de spectacle et voilà que, depuis quelques jours, je suis un militaire.
SlateAfrique – Comment est l’ambiance à la résidence de Cocody?
S.B. – Très familiale, tranquille. Les gens chantent et prient. Tout va bien. Laurent est souriant pour ceux qui ont la chance de le voir. Il n’y a aucune panique.
SlateAfrique – Ne pensez-vous pas que la Radiotélévision ivoirienne (RTI) a déversé de la propagande incitant à la haine ces derniers mois?
S.B. – Elle a diffusé des films qui ont été faits par les Français eux-mêmes, comme ce documentaire sur la Françafrique qui a galvanisé les gens. Quand on parle de propagande, croyez-vous que c’est seulement la télévision française qui dit la vérité? Tout est faux! Hier encore, le soir du 5 avril, on en riait ici: on annonçait que Laurent avait signé un papier pour sa reddition! Ce matin, on a commencé à nous canarder. Les dépêches disent que ce n’est pas la France qui est derrière, que ce sont les combattants pro-Ouattara qui donnent l’assaut, qu’ils ont déjà d’ailleurs mis le pied dans notre cour. Je peux vous dire que tout est faux, puisque j’y suis: nous avons en face de nous l’armée française, le Bima, ou alors ce sont des Ivoiriens aux visages pâles et aux yeux bleus. Ils attendent le soir pour que les hélicoptères viennent nous canarder. Je ne sais pas quelle est leur stratégie, mais c’est de la lâcheté. Mais dans toutes les guerres, c’est pareil. La guerre ne se fait pas seulement avec des armes, mais aussi avec des images. J’ai filmé les corps des jeunes qui tombent du côté de l’armée pro-Alassane, j’ai tout filmé: les liasses d’argent qu’ils ont dans les poches, ce sont des faux, comme on fait au cinéma. Le premier billet de la liasse est vrai, et à l’intérieur, il n’y a que du papier. Si on est réduit à payer des mercenaires avec du papier…
SlateAfrique – Pourquoi vous engagez-vous de la sorte au risque de votre vie?
S.B. – Je n’ai plus l’âge de ces gamins que je filme. Nous, les Soninkés, nous avons un âge auquel nous n’avons pas le droit de parler. Or, à mon âge, parler est un devoir. Des deux côtés, il y a de l’exagération. Quand j’entends sur la RTI que celui qui est en face est un étranger, alors là je dis non! C’est un candidat à la présidentielle. Si on va sur ce terrain, alors moi aussi je suis visé.
SlateAfrique – Vous reproche-t-on le fait que soyez du Nord dans l’entourage de Gbagbo?
S.B. – Le premier qui me dit que je suis un étranger, je lui donne un coup de pied! Je suis né Français en 1949. L’indépendance m’a trouvé ici. J’ai une patrie, la Côte d’Ivoire. Je ne vais pas faire comme d’autres artistes et aller me planquer à Paris! Je dois être là où ça se passe. Tout est faux! Tout à l’heure, je repartirai filmer sur le front! Si le Burkina avait été agressé comme l’est la Côte d’Ivoire, si la France avait été agressée comme l’est la Côte d’Ivoire, j’aurais aussi filmé!
SlateAfrique – Le poison de l’ivoirité n’a-t-il pas détruit la Côte d’Ivoire?
S.B. – Je suis le premier à le dire! Quand la hyène veut manger son petit, elle l’accuse de sentir la chèvre. Ce n’est pas Gbagbo qui a amené l’ivoirité. Laurent Gbagbo, un Bété, a écrit en 1971 un texte intitulé Soundjata, lion du Manding. Son héros, c’est le premier empereur de l’Afrique de l’Ouest. Et dans cette pièce, il écrit souvent: «Plutôt la mort que la honte.» L’ivoirité, j’en ai moi-même été victime en 1992 quand on m’a considéré comme un pestiféré dans mon pays, parce que j’étais l’ami d’un opposant à Houphouët-Boigny, ce même Gbagbo qui a fait mettre toutes mes affaires dans un conteneur pour que je reparte en France. Il y a eu dans les journaux des pages d’insultes à mon égard, sous le seul prétexte que je ne serais pas Ivoirien, mais Mandingue, Malinké, Soninké. Ils n’avaient pas d’autres arguments. C’est de l’incompétence, de la jalousie, de la faiblesse que de dire celui-là n’est pas Ivoirien. Laurent m’a dit de ne pas répondre et je suis reparti en France.
A table, un jour, quelqu’un m’a posé la question de mes «horizons». Laurent s’est fâché, il a été blessé à ma place, et a répondu: «Vous ne savez pas qu’il vient d’Abengourou?» Je suis né dans cette ville, chez les Agnis, en pays akan. Je considère cela comme une richesse. Tenez, il y a un jeune écrivain ivoirien, Koffi Kwahulé, qui écrit pour la Comédie française. Il est Baoulé de père et de mère et il est né à Abengourou comme moi. Et voilà que les écrivains ivoiriens se réunissent pour dire qu’il est Ghanéen! Pourquoi? Aucun d’eux n’arrive à sa cheville! Je peux vous dire que tout ce qui a été dit contre Ouattara, toutes ces années de rejet, c’est terrible. Je me bats, je suis au feu, je prends des risques… Vous savez, on dit chez nous: «Donne tout à l’étranger.»
Il y aurait une psychanalyse à faire, une histoire à raconter. Quand les Akans sont venus du Ghana en suivant la reine Pokou, le peuple Baoulé est né [Baoulé signifie l’enfant est mort, ndlr]. La reine Pokou a sacrifié son enfant pour passer en Côte d’Ivoire. Comment peut-on traiter les Akans d’étrangers? Il faut que nous nous asseyons dans ce pays pour résoudre le problème de l’ivoirité. Le jour où les petits Ivoiriens auront appris à l’école à quel point ils sont riches de leurs origines, nous aurons une nation. Pour l’instant nous n’avons pas de nation, mais un peuple dont on ne s’est pas occupé sérieusement pendant cinquante ans.
SlateAfrique – Que reprochez-vous à Alassane Ouattara?
S.B. – Je ne lui reproche rien, à lui. C’est mon frère aussi. Le problème politique qui est posé, avec les élections, je le regarde simplement, je l’observe. Je ne dis rien. Tout cela ne mérite pas qu’on s’arme pour venir bousiller tout le monde. Mais les gamins sont obligés de se battre: on a en face de nous des blancs! On a fait un monstre de Laurent Gbagbo. On peut tout lui reprocher, sauf l’ivoirité. Je souhaite qu’ils s’apaisent tous les deux. Il faut que nous, les plus de 50 ans, cessions d’être égoïstes et pensions aux enfants, les jeunes qui font 70% de notre population et qui se battent et tombent aujourd’hui.
SlateAfrique – Laurent Gbagbo est-il décidé à partir ou à mourir? Y a-t-il des discussions dans son entourage sur la stratégie à avoir, ou pour lui dire qu’il aurait du partir plus tôt?
S.B. – Je ne pense pas qu’il partira. Cela fait quatre mois qu’on est là. Si les Ivoiriens ne voulaient pas de Laurent Gbagbo, ils l’auraient déjà fait partir.
SlateAfrique – Une manifestation contre la RTI menée par les partisans de Ouattara n’a-t-elle pas été réprimée dans le sang, le 16 décembre?
S.B. – Il arrive que dans les manifestations, quand des tirs interviennent, il y ait une riposte. Voilà dix ans que nous sommes dans le sang. Nous avons un Président qui est l’un des plus démocrates du continent. Il a une démocratie qui est en avance. Il y a la liberté d’expression ici. Les discussions ici dans son entourage portent plutôt sur le fait qu’il ne sévit pas assez. Il n’est pas assez dur. Avec le pouvoir, il faut être beaucoup plus dur. Il y a eu des exactions de tous les côtés, on a découvert un charnier énorme à Duékoué. On ne va pas dire que Gbagbo est allé encore faire un charnier là-bas! Si les Ivoiriens ne voulaient pas de Gbagbo, ils se lèveraient, et il s’en irait. Si ce sont d’autres gens qui dictent son départ, il ne partira pas. A sa place, je ne bougerais pas. Quand on n’est pas d’accord, on doit être capable de dire non. J’ai des échos de l’Occident: je peux vous dire qu’il n’est pas question d’exil. Personne n’a fui, tout le monde est ici. Quelquefois, des tirs tombent dans la cour, mais ça ne fait peur à personne. Laurent Gbagbo dérange, comme Sékou Touré, comme Sankara, comme Lumumba, parce qu’il tient le langage de la souveraineté.
SlateAfrique – A-t-il peur de poursuites devant la Cour pénale internationale?
S.B. – On peut lui attribuer tout ce qu’il n’a pas fait! On a vu ce qui s’est passé avec Saddam! Les armes de destruction massives en Irak, on ne les a jamais vues… L’Occident n’arrête pas de se contredire. Aujourd’hui, on conteste ce qui s’est passé au Vietnam, en Irak. Ici, Obama avait été fêté comme un dieu, et certains ont tatoué son nom sur leurs bras. Mais Obama est un Président de l’Amérique de droite, point barre. Comme Kofi Annan, qui n’a fait que combattre l’Afrique, ils sont aux ordres et n’ont pas de pensée africaine.
Propos recueillis par téléphone par Anne Khady Sé (Slate)
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la télé RTI est muette : plus de chants, plus d’encouragements! Plus de bonne humeur!
Imaginez un peu, un William Leymergie débutant « Matin bonheur », une émission un peu calquée sur la sienne, mais dans laquelle, après un petit prêche de cinq minutes, il remonterait le moral des malades, privés de médicaments, de ceux qui se sont réveillés l’estomac vide, et exhorterait tous les auditeurs à la solidarité, diffuserait chaque matin les avis de recherche de jeunes qui disparaissent sans laisser de traces, qui interviewerait des pasteurs, des prêtres et des imams appelant tous à l’humilité et à l’amour fraternel, interrogerait des médecins du corps qui sont aussi des médecins de l’âme, consolerait ceux qui pleurent !
RTI, c’était tout cela, des hommes, des femmes, qui communiquaient leur joie de vivre, même dans l’adversité ils étaient toniques ! pas d’interview sans un rire toutes les cinq minutes ! Maintenant ce sont les communiqués marxistes laconiques, dits par des intervenant à la face « sérieuse », osons même à la face de cire pour les politiques qui ne cessent de dire combien le peuple est heureux du changement!
Mr Sarkozy ne pourra certainement pas étouffer l’élan et le dynamisme de ces hommes et ces femmes, en leur imposant son robot téléguidé!
tiré du blog résistanCIrsraël (http://re.ivoire-blog.com/)
By: Shlomit Abel
OUATTARAKOSY
Les hommes politiques, les hautes instances qui ont élu dans leurs urnes onusiennes Alassane Ouattara, sont comptables désormais du comportement criminel des troupes du premier chef d’état élu, en toute indépendance coloniale, par la communauté internationale. Le premier éjecteur étant, allez savoir pourquoi, Nicolas Sarkozy ! L’avenir, dont les indiscrétions percent toujours les plus épais silences nous révélera peut-être, une nuit sombre d’aveux, les raisons de cette affection fraternelle pour le général en chef des « dozos », ces chasseurs traditionnels du nord, qui ne ratent jamais le gibier. Sans prendre parti, ni pour l’élu de l’intérieur, ni pour l’élu de l’extérieur, les saints étant rarement au pouvoir, on ne peut ignorer les cadavres des mille morts de Duékoué, les populations massacrées, jetées dans les puits, la fusillade le dimanche 3 avril, de dix fuyards, blottis dans la cathédrale San Pedro, l’incendie des villages du ministre Blé Goudé et du footballeur Didier Drogba, l’assassinat de Philippe Renon, professeur, français, et ami de Gbagbo, mort pour cette seule raison.
Les mercenaires, les Libériens, les Nigérians, les rebelles, sous l’autorité de Soro, l’ami de longue date de Ouattara et son futur Brutus : ils assassinent sous les yeux de cette belle communauté internationale, qui ne pense qu’à ses minables calculs, et qui défend les droits de l’homme lorsqu’ils penchent du côté de ses intérêts. Encore une fois, le redire vaut la peine, je n’ai pas à choisir entre Gbagbo et Ouattara, mais je n’accepte pas que l’on fasse de l’un un tyran et de l’autre un ange tombé du ciel onusien des droits de l’homme pour atterrir dans l’urne idéale !
En France, on ignore tout de la Côte d’Ivoire, de son histoire, de sa fragilité, de ses richesses- pétrole, café, cacao, ananas- des conflits entre le Nord et le Sud, des risques de guerre ethnique, de l’embrasement qui menace d’enflammer ce pays et de le précipiter pour des années dans une tourmente d’horreur !
On ignore tout de Monsieur et Madame Ouattara… De vrais parisiens, invités dans les dîners en ville… Où, chez qui, avec qui ? S’il y a encore des journalistes dans ce pays qui n’obéissent pas au conformisme logique, ils sauront le dire un jour… Pourquoi, d’un coup, cette volonté de virer Gbagbo ? Parce que un onusien, martien de cette planète verte, de la rage des bons sentiments internationaux, a décrété, comptable électoral précis, que l’élu était Ouattara. Notre président, sur le pied de guerre, fier comme un général d’Offenbach, a emboîté le pas, et a décrété que l’élu national devait laisser la place à l’élu international. Obama aussi. Au point que la France endettée est aujourd’hui en guerre.
Evidemment, l’outrecuidant qui oserait supposer que Nicolas et Barack, scouts internationaux, n’agiraient pas dans l’intention d’accomplir de bonnes actions, serait un mauvais esprit, un agent du malin. L’essentiel, c’est de voir ce que cache l’apparent.
Alors, que cache l’apparent ? Au nom d’une morale internationale, on fait et on défait les chefs d’Etat africains, enfin, pas tous, on choisit. Vous croyez vraiment que c’est l’envie de faire cracher aux urnes la vérité qui fait que les hélicoptères français tirent sur des Ivoiriens, que le président Sarkozy associe le nom de la France au massacre de Duékoué, qu’on jette tout un peuple dans la guerre civile, qu’on devient, par choix présidentiel, les complices de Ouattara, qu’on envoie des renforts militaires, que la gauche se tait de tout le poids de sa pétoche à parler ?
Dans ce conflit où deux points de vue s’affrontent dans l’expression violente du multi ethnisme et des rivalités tribales, on n’a pas la lutte des bons et des méchants, on a des ethnies qui s’opposent « en raison des fractures inscrites dans la longue durée ». En intervenant avec nos grosses bottes occidentales, on n’aura fait qu’aggraver la situation. La neutralité était la seule solution.
Les morts des deux camps jugeront.
Par GILBERT COLLARD
Ce pouvoir si lointain en Côte d Ivoire
Quand un pouvoir ne t´appartient pas ou que ce n´est point le temps décidé par Dieu, alors il te rend le chemin très long.
Quand on veut un pouvoir avec Satan à ses côtés le chemin devient des milliards de nuits et jours.
Quand on confond la pure sorcellerie a l´inspiration divine, les gris-gris désertent lorsqu´ils ont en face des FDS-CI protégés par la lumière du Saint-Esprit.
Frère Wattao, l´expression de ton regard plongé vers un horizon que tu prétendais connaitre et maitrisé trahit ta peur car Dieu est insaisissable et tout ce que Dieu bénit devient tout aussi insaisissable. Ceci pour te dire que ce pouvoir a la bénédiction de l´Eternel.
Quel est donc ce petit secteur d´Abidjan que plusieurs armées (Licorne, Onu, Burkina, Togo, Rebelle) n´arrive pas a prendre? Oui « Si tu veux voir Dieu va en Côte d´Ivoire » dixit le général Poncet. Tu fais ton tour avec tous tes alliés le même constat.
Tu disais en 2002 que sans l´interposition de la France, toi et tes rebelles auriez déjà pris le pouvoir. Mais malgré vos soutiens aujourd´hui vous ne parvenez toujours pas à prendre le pouvoir.
L´eau bénite que dieu a déversé sur Abidjan au moment de l´attaque française sur les points stratégiques a neutralisé vos gris-gris et permis a l´Etat légitime de Cote d´Ivoire de rester debout tout comme le roseau qui a beau plié mais ne se casse pas.
Ton regard en dit long sur ton état d´esprit, tu donnes l´impression d´une personne parachuté a un endroit qu´il ne maitrise point. Tes élément ont tous des regards qui expriment la tristesse, le désarroi, l´envie de rebrousser chemin, l´envie de te dire « Commandant on veut retourner au Burkina ».
La France veut discuter avec Gbagbo, mais ce n´est pas pour vous donner le pouvoir mais plutôt pour récupérer leurs soldats faits prisonniers par l´armée régulière de Cote d´Ivoire. Je suis convaincu qu´ils se disent actuellement : « Si on savait » mais comme le dit l´adage ivoirien « si on savait n´a pas de queue ».
Ils font dans le chantage et en demandant à son SEM Laurent Gbagbo de signer un papier de toilette pour vous laisser installer votre chef sanguinaire Ouattara au pouvoir.
C´est à Dieu qu´il faut faire cette demande et il vous répondra!
Toi, tes rebelles, tes alliés, Sarkozy en tète venez de constater avec amertume que Dieu n´a pas encore dit son dernier mot et qu´il siège au sein du Pouvoir ivoirien, celui de Laurent Gbagbo.
Lorsqu´on est inspiré par Dieu, on reste constant quelque sois la situation et S E M Laurent Gbagbo vous démontre cela. Son message sur la chaine Française LCI le confirme. Il n´est pas question de laisser le pouvoir mais il propose plutôt le dialogue entre lui et Alassane, en un mot la paix.
Je sais que ton sens Humain, te rend fier d´être Ivoirien et Africain car les FDS -CI ont prouvé que les nègres ont bien appris dans les écoles militaires des Gaulois!
C´est la naissance de la conscientisation de l´élite militaire, surtout le sens de la défense de la patrie. Pour preuve de cette nouvelle prise de conscience, ces soldats FDS-CI qui ont opposé une résistance farouche a tes rebelles malgré la traitrise du Chef d´Etat Major de l´armée de terre (Detho Leto).
Que Dieu vous ramène une bonne fois pour toute a la raison.
Cpt Kombo
Le président Gbagbo dément les informations mensongères du régime de Sarkozy
Interviewé par Vincent Hervouët à 19h30 sur LCI, Laurent Gbagbo a démenti s’être rendu. « Ouattara n’a pas gagné les élections », a dit le président sortant. « Je réclame la vérité des urnes ». « Je ne suis pas un kamikaze, j’aime la vie », a aussi dit Gbagbo. « Je ne souhaite pas la mort, ce n’est pas mon objectif, mourir », a dit le président sortant, confiant être « fatigué ».