PARIS – OUATTARA A ETE OPERE. Alassane Ouattara « se porte bien » après une opération « sciatique » en France, a annoncé, dimanche soir, la présidence ivoirienne. Dans un communiqué lu sur les antennes de la RTI 1, dimanche soir à 20h GMT, la Présidence ivoirienne a rassuré que Alassane Ouattara « se porte bien ». Le texte a indiqué que M. Ouattara « a subi une intervention chirurgicale due à une sciatique. L’opération s’est bien déroulée et il se porte bien, ajoutant que M. Ouattara rentrera après une « période de repos ». M. Ouattara avait quitté Abidjan le 2 février pour une « visite privée » en France.
Politique
Le séjour parisien d’Alassane Dramane Ouattara prolongé – Des Proches le rejoignent
Annoncé à Abidjan pour hier, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara n’a toujours pas regagné son pays. Et au moment où des bruits courent sur son état de santé, ce sont plusieurs proches du président qui ont fait le déplacement sur Paris hier et aujourd’hui.
Plusieurs sources indiquent que sa belle fille, Nathalie Folloroux (2e fille de son épouse, Dominique Claudine Ouattara) et son jeune frère Téné Birahima Ouattara dit «Photocopie», ministre des Affaires présidentielles, sont arrivés hier à Paris. Ce premier noyau familial a été rejoint tôt ce matin par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko dans la capitale française. Il est annoncé plusieurs dignitaires du RDR à Paris dans les prochains jours. Cette présence massive du premier cercle du président Alassane Ouattara en France aurait-elle un lien avec l’état de santé du Chef de l’Etat ivoirien ? Là où une dernière source parle d’un transfèrement du président dans un hôpital parisien en provenance de Mouggins où il séjournait depuis bientôt une semaine.
Nous y reviendrons !
Pk/ Diaspo Tv
Ambassade de Côte d’Ivoire à Paris : Sommé de partir M. AKA Lambert Ezoa défie Alassane Ouattara
Après le départ du sinistre Bertrand Goli, c’est au tour d’un autre haut cadre de l’administration ivoirienne, Aka Lambert Ezoa de faire ses valises. Selon des informations en notre possession, après 20 ans de beaux et déloyaux services à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, celui-ci vient de se voir notifié son rappel à Abidjan. Pour cause, Aka Lambert Ezoa serait mouillé dans plusieurs affaires financières et autres coups bas s’il ne s’accommode pas de son rang de diplomate. Aussi, selon plusieurs sources concordantes, le sieur Aka Lambert Ezoa serait auteur de nombreux rapports qui ont fini par briser la carrière de plusieurs jeunes diplomates affectés à Paris. Le tout mis dans un seul sac, Aka Lambert Ezoa est vu aujourd’hui par les nouvelles autorités ivoiriennes comme un traitre dont il faudra bien s’en débarrasser un jour. Selon une source bien introduite, il devrait quitter la France entre le 14 et 16 janvier 2014. Une information qui ne serait pas du gout de l’intéressé qui multiplie coups de fils sur Abidjan en vue de convaincre son mentor, Amon Tanoh, ex ministre et directeur de cabinet du président Ouattara. D’ailleurs celui-ci aurait confié une mission spéciale à son autre complice, Charles Gomis qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis les fêtes de Noël afin de plaider son cas auprès de Ouattara. Seulement aux dernières nouvelles, face à l’échec de Charles Gomis à protéger longtemps son copain et homologue ambassadeur Aka Ezoa, ( Gomis lui-même, rappelé de force pour une demande d’explication sur les nombreuses plaintes des agents et pourrait lui-aussi se voir éjecté de son poste Parisien sous peu) , M. Aka Ezoa Lambert continue de défier les nouvelles autorités ivoiriennes. « Je ne bougerai pas d’ici » semble-t-il dire à qui veut l’entendre. Un acte de défiance qui ne serait pas du goût de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby qui est annoncé à Paris dans les prochaines semaines « pour mettre tout le monde au pas » murmure-t-on au Ministère des Affaires Etrangères à Abidjan. Selon toujours des sources diplomatiques, il serait interdit à M. Aka Ezoa de signer un quelconque papier à l’Ambassade, au point où instruction aurait été donnée au premier conseiller, M. Diaby de gérer les Affaires courantes de l’ambassade jusqu’au retour de Charles Gomis.
Triste fin de règne pour Aka Lambert, qui s’était réjouit de l’affectation de son collègue SEM François Tobokoué, ex premier conseiller, puis consul général et devenu ambassadeur lui-aussi, mais cette fois comme consul général dans une province de la Chine (loin de sa famille et alors que la femme de ce dernier subit depuis plusieurs années des soins médicaux en France pour un problème cardiaque).
Mais au fond si ce « espion » logé depuis plus de 20 ans au service de tous les régimes successifs à l’ambassade de Côte d’ivoire à Paris pour le compte du PDCI et avec pour nouveau soutien, Amon Tanoh, tous deux originaires d’Aboisso, est aujourd’hui dans le viseur de Ouattara c’est bien parce qu’il n’aurait pas le profil de l’emploi. Selon le journal en ligne, Ivoire business, Aka Lambert serait arrivé à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France 20 ans plus tôt comme simple Conseiller par intérim au service des Finances. Celui-ci va ensuite gravir successivement tous les échelons pour enfin se voir nommé Ambassadeur sans affectation. Parfois par reconnaissance pour hauts faits de trahison. Poussé par la volonté de nuire aux autres et s’affirmer comme tel, M. Aka Ezoa Lambert feint d’oublier souvent son nouveau statut de diplomate de haut rang pour se comporter en simple agent de protocole, n’hésitant pas arpenter tous les matins, la route des aéroports parisiens pour accueillir les autorités ivoiriennes et porter leurs mallettes. Toujours selon le site Ivoirebusiness, les ministres Diby Koffi (Affaires Etrangères) et Hamed Bakayoko (Intérieur) le lui auraient maintes fois reproché, mais il n’en a rien à faire. Ambassadeur ? Chef du protocole ? Chef des ressources humaines ? Chef du parc auto ? Ou simple porteur de mallettes ? Voilà autant d’attribution et de mission que s’arroge celui qui apparait aujourd’hui aux yeux de la majorité des agents de l’ambassade de Côte d’ivoire comme la cause de leur malheur. Heureusement que Alassane Ouattara n’est pas Laurent Gbagbo pour tolérer de tels individus qui pourraient ternir son image de grand bâtisseur. Enfin, si notre ami, Aka Ezoa Lambert refuse de quitter Paris où il peut errer entre toutes ces missions citées plus haut, c’est aussi parce qu’il ne serait pas capable de produire le moindre rapport par écrit. Souffrant d’une insuffisance intellectuelle celui-ci se préfère dans la peau du chef de protocole que de celle d’un Ambassadeur qui serait appelé un jour à produire un bilan écrit de sa mission. Son rappel à Abidjan sonne donc pour lui comme une mise à nue de sa capacité intellectuelle qui sera mise au grand jour s’il est affecté dans un cabinet ministériel en Côte d’ivoire. Voilà pourquoi, celui-ci préférerait rester à Paris qu’il maitrise et où il peut s’appuyer sur la disponibilité d’une génération de jeunes diplomates qui eux ont fait les études pour. Malheureusement Aka Lambert Ezoa ne cherche pas que la plume de ces jeunes. Bénéficier de leurs services et ensuite les torpiller. Un vrai sorcier ! Voilà le visage du sieur Aka Lambert Ezoa. Abidjan est averti.
Philippe Kouhon/ Diaspo Tv
Ouattara annonce le dégel des comptes bancaires des proches de Gbagbo
Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, à l’issue de son premier conseil des ministres de l’année, la saisine du Procureur de la République pour examen de la prochaine mise en liberté provisoire de détenus de la crise postélectorale, comme l’a évoqué le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara le 31 décembre dans son message à la nation.
Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, le Garde des Sceaux, ministre de la justice, des Droits de l’homme et des libertés publiques, a informé le conseil que suite aux instructions du président de la République, Alassane Ouattara, « le Procureur de la République a été saisi » aux fins d’examiner cette « question dans les meilleurs délais ».
Par ailleurs, il a annoncé la prise d’une décision pour le dégel des comptes de certains bénéficiaires de mise en liberté provisoire.
« La liste des personnes concernées par cette décision sera communiquée très prochainement » a-t-il précisé, ajoutant que des instructions ont été données aux ministres de la justice et de la fonction publique pour « la réintégration dans l’administration de certaines personnes bénéficiaires de la liberté provisoire».
La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N’gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio.
Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l’Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d’affaires franco-ivoirien. Enfin, le Commandant Dua Kouassi, l’aide de camp de Laurent Gbagbo, faisait aussi partie de la liste.
Le 5 août 2013, la justice ivoirienne a encore annoncé l’élargissement de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien.
A ce jour, l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo sont les figures emblématiques de l’ex-régime encore détenues. Ces deux pro-Gbagbo réclamés par la Cour pénale internationale (CPI), sont respectivement à Odienné dans le Nord-Ouest du pays et en résidence « protégée » à Abidjan.
Au nombre des militaires pro-Gbagbo encore détention, se trouvent notamment le Général Brunot Dogbo Blé (condamné à 15 ans de prison), les Commandants Séka Séka Anselme et Jean Noël Abéhi.
Ils se sont retrouvés en prison à ‘issue de la violente crise postélectorale qui a secoué le pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts, après le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. M. Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 à La Haye par la CPI.
Source: APA
« Affaire Blé Goudé interrogé par la CPI à l’ONUCI »: L’ONUCI dément catégoriquement la présence de Charles Blé Goudé ou de tout autre détenu à son siège (Officiel)
Abidjan, le 4 janvier 2014…L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) constate avec surprise qu’une rumeur soudaine et de plus en plus persistante fait état du « transfert et de la détention » de Monsieur Charles Blé Goudé à son siège à Sébroko.
L’ONUCI dément catégoriquement cette rumeur qui n’a aucun fondement. La Mission tient à indiquer n’avoir reçu et n’héberger dans ses locaux ni M. Blé Goudé ni aucun autre détenu. L’ONUCI rappelle qu’elle n’est pas un bureau annexe de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire.
L’ONUCI rappelle également qu’elle n’interfère en aucune manière dans les procédures judiciaires en Côte d’Ivoire.
La Mission onusienne en Côte d’Ivoire tient en outre à souligner qu’elle poursuivra la mise en œuvre du mandat a elle confié par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, mandat qui est relatif entre autres à la protection des civils et à la promotion des droits de l’Homme.
L’ONUCI continuera à mener des actions inclusives, dans la transparence et en toute impartialité, en faveur de la consolidation de la paix, de la réconciliation nationale et de la facilitation du dialogue politique entre tous les acteurs ivoiriens.
L’ONUCI saisit cette occasion pour en appeler encore une fois au professionnalisme, au respect de la déontologie et de l’éthique de la part des journalistes et pour rappeler la responsabilité des journalistes dans le traitement de l’information.
Par ONUCI
Message à la nation d’Alassane Ouattara le mardi 31 décembre 2013
Ivoiriennes, Ivoiriens, mes chers Compatriotes,
Chers Amis de la Côte d’Ivoire,
Nous voici au seuil de 2014, une nouvelle année pleine d’espoir. C’est un moment privilégié pour moi de m’adresser à chacune et à chacun de vous. Cette année, je le fais le cœur plus léger.
En effet, notre économie connaît une forte reprise. Tous les indicateurs le traduisent éloquemment et placent notre pays parmi les dix premières nations en croissance dans le monde. Cette performance est reconnue par tous nos partenaires, notamment les grandes institutions internationales. Les résultats sont visibles de tous en matière de réhabilitation et de construction de nos infrastructures économiques et sociales. On le constate dans les secteurs des routes, de l’eau, de l’électricité, de l’éducation et de la santé. Toute la Côte d’Ivoire se modernise.
Les infrastructures en cours de réalisation sont à la hauteur de notre ambition de doter notre Pays de ce qui fait la force de tout Etat moderne, à savoir des routes, des autoroutes, des ponts, des ports et aéroports modernes. Nous pouvons citer en exemple, l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, le Pont Henri Konan-Bédié, les échangeurs de la Riviéra 2 et de Marcory, l’autoroute Abidjan-Bassam, les ponts de Jacqueville, Bouaflé et Beoumi. Bientôt nous réaliserons les travaux de réhabilitation et d’élargissement du boulevard lagunaire ainsi que les travaux d’extension et de modernisation du Port Autonome d’Abidjan.
L’année 2014 verra la fin de la pénurie d’eau potable à Abidjan, grâce notamment aux travaux d’approvisionnement à partir de Bonoua. De même, près de 100% de la population ivoirienne aura accès aux services de télécommunication, grâce à l’utilisation d’une nouvelle technologie.
Chacun a pu noter également l’attention portée aux logements sociaux. L’engouement que suscite cette opération est la preuve de son opportunité. Nous allons poursuivre cette politique d’accession à la propriété pour les ménages à faible revenu et à revenu intermédiaire. Ainsi, dans quelques années, l’épineux problème du logement connaîtra une forte atténuation, à Abidjan et dans les villes de l’intérieur.
Mes Chers compatriotes, chers frères, chères sœurs,
Je sais qu’il y a encore, et à juste raison, certaines impatiences. Je les comprends, mais je peux vous assurer que nous sommes sur la bonne voie, celle qui mène vers la prospérité. Nous avons d’importantes réformes à achever pour faire sentir les effets de nos performances économiques sur votre quotidien. C’est le cas de la lutte contre la vie chère. Oui, la vie est chère et nombreux sont nos compatriotes qui éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts, surtout après plus d’une décennie de crise. Le gouvernement fait donc de la lutte contre la vie chère une priorité.
Nous prenons cette question à bras- le-corps. C’est pourquoi, j’ai demandé au gouvernement de renforcer la concertation avec tous les acteurs, afin que des réponses concrètes soient apportées en 2014 à la situation des prix.
Nos excellents résultats économiques doivent se traduire nécessairement par une amélioration des revenus et un effort en faveur des plus démunis. C’est dans cet esprit que nous avons décidé d’augmenter de manière substantielle le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) qui est passé de 36.607 francs CFA à 60.000 francs CFA. Comme vous le savez, les salaires des fonctionnaires étaient bloqués depuis 1988, soit un quart de siècle. Le Gouvernement a donc décidé de la revalorisation des salaires et du déblocage des avancements des fonctionnaires dès janvier 2014, avec étalement des effets financiers sur cinq ans.
Ainsi, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’avec ces mesures, chaque fonctionnaire verra son salaire augmenter régulièrement, améliorant ainsi son pouvoir d’achat. Avec le déblocage et les revalorisations effectuées, c’est une augmentation des salaires des fonctionnaires de 137 milliards et 700 millions de F CFA qui aura été consentie pour 2013 et 2014.
Par ailleurs, l’Etat a maintenu cette année encore, en dépit des aléas du marché international, un prix rémunérateur du Cacao, du Café et du Coton afin de garantir à nos parents paysans une amélioration de leurs revenus et de leurs conditions de vie.
Dans le même élan, après avoir lancé en 2013 les bases d’une restructuration de notre système sanitaire, nous avons décidé de la mise en place de la couverture maladie universelle dans le courant de l’année 2014. La CMU permettra ainsi à tous les ivoiriens d’avoir un meilleur accès aux soins de santé.
Mes Chers Compatriotes
Notre pays change. Notre pays progresse. Notre pays se transforme.
Les visites d’Etat que nous avons commencées sont autant d’occasions pour donner l’impulsion nécessaire à la création de pôles économiques régionaux. Elles se poursuivront en 2014 et les années suivantes. En effet, elles offrent de grandes opportunités en plus des mesures incitatives contenues dans notre code des investissements. J’invite donc les investisseurs nationaux et étrangers à s’impliquer davantage dans les programmes régionaux de développement.
Par ailleurs, le Forum « Investir en Côte d’Ivoire », qui se tiendra à la fin du mois de janvier 2014 est une plateforme qui leur est destinée.
Mes Chers Compatriotes, chers frères, chères sœurs,
L’emploi, particulièrement l’emploi des jeunes, demeure également une priorité ; un réel sujet de préoccupation.
Le rythme actuel de création d’emplois ira encore plus vite avec notamment les mesures nouvelles prévues pour l’année prochaine. Malgré les difficultés rencontrées, l’objectif de création de un million d’emplois sur cinq ans est toujours à notre portée.
Nous envisageons également d’accroître l’accès au microcrédit pour les projets des jeunes et d’augmenter les allocations du Fonds d’Appuis aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) pour les femmes.
Ces mesures offriront une véritable bouffée d’oxygène, à côté de l’agriculture, qui demeure le principal secteur pourvoyeur d’emplois. Je voudrais à nouveau rendre hommage à nos parents paysans, qui font preuve d’une grande ardeur au travail, ce qui a permis l’accroissement des produits vivriers ainsi que ceux d’exportation.
Mes chers Compatriotes,
La forte amélioration de notre indice de sécurité, qui est passé de 3,8 à 1,3 en un an, montre que la sécurité de nos concitoyens est mieux assurée partout dans le pays. Le retour de toutes les organisations internationales dans notre pays, notamment la BAD dans les prochains mois, en est un témoignage éloquent. Les différentes opérations menées par nos forces de défense et de sécurité ont largement contribué à maîtriser le phénomène des coupeurs de routes, même si cela demeure une préoccupation des populations. Nous sommes déterminés à éradiquer ce fléau. Je voudrais renouveler ici mes félicitations à nos forces de défense et de sécurité pour leur engagement. L’année 2014 sera marquée par la mise en œuvre de la réforme de notre secteur de la sécurité et la consolidation de nos capacités sécuritaires. Elle verra également l’intensification de la lutte contre la corruption et le racket.
Mes Chers Compatriotes,
En tant qu’héritier du Président Félix Houphouët-Boigny, dont nous venons de commémorer le 20ème anniversaire du décès, je sais, comme vous, que la condition essentielle pour atteindre nos objectifs est la préservation d’un climat de paix, préalable indispensable à tout développement. Nous allons donc poursuivre inlassablement nos efforts dans le sens de la réconciliation et de la cohésion nationale. Je me suis personnellement engagé dans ce domaine. Cela s’est traduit par des mesures de décrispation unanimement saluées. Dans ma volonté de rassembler toutes les filles et tous les fils de notre pays, j’ai instruit le gouvernement de poursuivre le dialogue avec l’Opposition.
Je viens également de demander au Garde des Sceaux, que la justice examine à nouveau une mesure de mise en liberté provisoire de certains détenus de la crise postélectorale.
La porte reste donc ouverte à tous, à nos frères et sœurs des partis d’opposition. Je les exhorte à participer pleinement à un débat démocratique civilisé et apaisé, respectueux de l’Etat et des Institutions. Nous devons tourner résolument le dos aux comportements qui peuvent fragiliser le climat de paix et la cohésion nationale. J’ai confiance en la volonté de la grande majorité des ivoiriens à favoriser la paix et la quiétude dans notre pays.
Par ailleurs, nous allons poursuivre et intensifier la politique de retour volontaire des Ivoiriens réfugiés à l’extérieur, avec l’appui inestimable du HCR et des pays concernés.
Mes chers compatriotes
Durant l’année qui s’achève, la Côte d’Ivoire a retrouvé sa place dans le concert des Nations. Nous continuerons d’approfondir nos relations de bon voisinage et de renforcer nos liens avec les autres pays. La confiance retrouvée en notre pays, a ouvert la voie à d’importantes et nombreuses visites, en Côte d’Ivoire de Souverains, de Chefs d’Etat et de Gouvernement, ainsi que de hautes personnalités en 2013. Cette dynamique va se poursuivre en 2014 avec l’arrivée attendue d’autres éminents Chefs d’Etats et de Gouvernements.
Mes Chers Compatriotes, chers frères, chères sœurs,
Comme vous, j’ai foi en l’avenir radieux de notre chère Cote d’Ivoire qui mérite plus que jamais son nom de « terre d’espérance ». Ensemble, nous allons poursuivre notre route vers l’émergence. Je sais pouvoir compter sur vous tous. Oui, notre pays deviendra émergent en améliorant le quotidien de chaque ivoirien. Ce n’est pas une simple envie mais une volonté et cela, grâce à notre détermination au travail et à une prise de conscience collective de notre responsabilité commune. En définitive, il faut bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle et un ivoirien nouveau dans « l’union, la discipline et le travail ».
Cet ivoirien nouveau devra s’approprier les valeurs du travail et prendre conscience de son rôle dans notre société. Ensemble, nous y parviendrons.
Je sais que nous sommes capables de donner le meilleur de nous-mêmes pour notre chère patrie.
Mes chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire,
Je vous souhaite à vous-même, à vos familles ainsi qu’à vos proches, une très bonne et heureuse année 2014!
Je forme le vœu d’une paix consolidée en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde.
Bonne Fête à tous.
Vive la République.
Vive la Côte d’Ivoire