Soro Guillaume
Guillaume Soro rebaptisé Djoman Djragbou Guillaume
Le président du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, a officiellement intégré la génération des Tchagba Djehou des Tchaman à Abidjan. La cérémonie d’intégration a eu lieu le 27 janvier 2018 et a eu pour cadre sa résidence en présence des populations du village d’Abatta, dans le District d’Abidjan.
Dans son discours, Guillaume Soro s’est réjoui de son appartenance à cette génération. « Je suis fier d’être Djoman Djragbou Guillaume. Je vous charge, porte-parole, d’aller dire au chef que je l’ai acceptée », a-t-il déclaré. Et de préciser: « le 3 mars, je serai avec vous (…) on va prendre notre pouvoir ».
Soro Guillaume estime que l’initiation des Ebrié est similaire à celle pratiquée chez lui à Ferkessédougou. Et participer à un tel évènement, il se sent encore plus chez lui.
« Quand vous avez fait le cérémonial de mon intégration dans votre génération, j’ai eu l’impression que j’étais chez moi à Ferké ( ). J’ai comme l’impression que les traditions Sénoufo-Niarafolo ont un lien ou se rapprochent ou sont similaires ou semblables avec les Ebrié, parce que nous aussi, on a chez nous une école d’initiation, on a des générations », s’est-il réjoui.
Le chef du Parlement a été baptisé « Djoman Djragbou Guillaume », son épouse Sylvie Tagro, est quant à elle devenue « Boto Akébié Sylvie ».
Au terme de la cérémonie, M. Soro a partagé un repas avec les membres de sa génération tout en leur promettant de participer à la grande cérémonie d’initiation du 3 mars à Abatta.
Avec Fratmat
L’Ivoirien le plus riche
Ouattara et Soro Guillaume ne se parlent plus
Ouattara et Soro Guillaume ne se parlent plus – Obasanjo joue les médiateurs selon Jeune Afrique.
L’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, tente d’apaiser les tensions entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro.
Début septembre, Alassane Ouattara s’est ouvert à Olusegun Obasanjo de ses relations exécrables avec Guillaume Soro et lui a demandé de jouer les médiateurs. L’ex-chef de l’État nigérian a donc tenté de convaincre le président du Parlement ivoirien, qui séjournait en Europe, de participer au 3e congrès du RDR, qui se déroulait les 9 et 10 septembre à Abidjan, et de se réconcilier avec Ouattara. Sans succès. Il poursuit néanmoins ses efforts.
De son côté, Soro a proposé une rencontre tripartite avec Obasanjo et le chef de l’État ivoirien. Pas sûr que ce dernier accepte… L’ancien dirigeant nigérian est l’un des parrains politiques de Soro, qu’il a connu au début des années 2000 lorsqu’il était médiateur dans la crise ivoirienne. Bien avant de solliciter l’intervention d’Obasanjo, Ouattara avait demandé à Cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (Cosim), de jouer les intermédiaires. Alpha Condé, le chef de l’État guinéen, s’était lui aussi impliqué. En vain.
Konaté Sidiki répond a Jeune Afrique
Konaté Sidiki, ex-ministre de Laurent Gbagbo et aussi ex-porte-parole de la rébellion de 2002 à 2011 et actuel député de Man, l’un des plus proches de Guillaume Soro, a décidé de rappeler Jeune Afrique à l’ordre sur le récent éditorial de Marwane Ben Yahmed, intitulé « Côte d’Ivoire : Docteur Guillaume et Mister Soro ». Le député de Man pense que Jeune Afrique attaque Soro Guillaume avec « autant d’aise et de légèreté » et invite pour ce faire le président de l’assemblée nationale de Cote d’Ivoire a poursuivre l’Hebdomadaire panafricain en justice. Ci-dessous la publication de Konaté Sidiki mise en ligne sur son compte Facebook, ce mardi 6 juin, suivie de l’éditorial de Jeune Afrique
Presse: Mon humble avis (Par Konaté Sidiki)
Après lectures de l’ interview du President de l’assemblée nationale Guillaume Soro et de l’éditorial de Marwane Ben Yamed, je note que Marwane Ben Yamed, de façon délibérée veut ternir l’image du President de l’assemblée nationale, en le dénigrant, dans un style rempli de haine et de mépris.
En construisant son éditorial sur une simple base de données de rumeurs, Marwane se gonfle de simples rumeurs pour accuser gravement et defaçon légère le President de l’assemblée nationale.
Sans réserve ni scrupule.
Pourtant habitué de l’hôtel ivoire d’Abidjan, Marwane aurait été bien inspiré de conforter son édito par des confrontations avec d’autres opinions et même la véracité des faits.
On pourra aisément voir dans l’édito une volonté manifeste de nuire et de détruire la crédibilité du President de l’assemblée nationale de CI, dans l’opinion nationale et internationale, sur la base de simples rumeurs et d’accusations fallacieuses et perfides.
Il est impérieux que les services juridiques et de communication du President de l’assemblée nationale engagent une plainte contre Marwane devant les tribunaux français tout en exigeant au niveau de la communication un droit de réponse signé et publié dans la prochaine parution de J.A.
Marwane ne peut se permette d’attaquer avec autant d’aise et de légèreté le President de l’assemblée nationale de CI. Sur la base de simples fausses rumeurs.
# Stop à l’amateurisme #
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L’éditorial de Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique.
Côte d’Ivoire : Docteur Guillaume et Mister Soro
Si Guillaume Soro devait un jour songer à sa reconversion professionnelle, nul doute que s’ouvrirait à lui une voie toute tracée : armurier !
Entre l’arsenal – AK 47, lance-roquettes, munitions… – découvert mi-mai dans une maison du quartier de Beaufort, à Bouaké, propriété de son directeur du protocole ; les grenades et gilets pare-balles retrouvés lors d’une perquisition dans sa villa de Ouagadougou, en octobre 2015 ; les 300 tonnes de matériel militaire, dixit un rapport de l’ONU de mars 2016, acquis en Albanie et en Bulgarie – via le Burkina – par lui et ses troupes des Forces nouvelles au lendemain de la crise – il pourrait même passer pour le digne successeur du célèbre Viktor Bout.
Mais trêve de plaisanterie. L’affaire qui le concerne, une de plus, est grave. Le halo de suspicion qui entoure ce personnage insaisissable ne fait certes pas de lui un coupable. Mais il est temps que les enquêtes qui le visent aboutissent ou que les doutes qui nimbent près de vingt ans de carrière sur le devant de la scène politique soient dissipés.
Et, dans le cas contraire, si ce qui lui est reproché était avéré, que toutes les conséquences soient tirées.
Tel Janus, Guillaume Kigbafori Soro a deux visages. Le premier est celui d’un enfant de chœur. Ses interviews, comme chacune de ses « réflexions » publiées sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, son site et sa web TV, n’auraient pas détonné dans la bouche d’un dalaï-lama qui aurait décidé de s’installer sur les bords de la lagune Ébrié. Paix, réconciliation, amour du prochain, partage, miséricorde et humilité. Il n’a que ces mots à la bouche. Et, bien entendu, fidélité, comprendre au chef de l’État, Alassane Ouattara. L’autre visage, à en croire ses détracteurs, mais aussi ceux qui le connaissent bien, est pour le moins sombre et sent le soufre. Soro ne serait mû que par un seul objectif : parvenir à ses fins. Par tous les moyens. Un homme brillant, d’un certain point de vue, froid et méthodique, qui se nourrit habilement du conflit. Un fin stratège aussi. Autrement dit un Machiavel en terre d’Éburnie.
Malgré l’explication qu’il a avancée – la volonté de défendre la démocratie –, personne ne sait réellement ce qui l’a fait basculer du côté d’Alassane Ouattara lors de la présidentielle de décembre 2010. On sait, en revanche, qu’il a moult fois confié, notamment au Gabonais feu André Mba Obame, sur le parking de l’hôtel Ivoire, à quelques mois de l’échéance, sa déception de ne s’être rien vu proposer de concret par Gbagbo en cas de victoire de ce dernier et que cela l’a incité à se rapprocher de Ouattara…
Côté sombre, toujours, les exécutions et les exactions dont se sont rendus coupables ses hommes lors de la période fondatrice que fut pour lui la guerre civile qui a sévi dans son pays entre 2002 et 2011. Mais aussi l’assassinat de son rival au sein de la rébellion et chef du « commando invisible », Ibrahim Coulibaly dit « IB ». Ou celui de Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur, mort d’une balle dans la bouche lors de la chute de son mentor, Laurent Gbagbo, dans des circonstances jamais élucidées. Ou encore son implication personnelle « supposée » à Abidjan, mais « certaine » à Ouaga lors du coup d’État avorté de septembre 2015.
Ensuite, les écoutes téléphoniques de ses conversations avec Djibrill Bassolé, jamais certifiées mais ô combien troublantes pour ceux qui connaissent les deux hommes, et dans lesquelles le sort funeste qu’ont connu Tagro et « IB » est presque revendiqué. Sans oublier cet aller-retour d’un hélicoptère de l’armée de l’air burkinabè entre Ouaga et la petite ville de Niangoloko, près de la frontière ivoirienne, le 19 septembre, deux jours après la prise du pouvoir de son ami le général Gilbert Diendéré, non sans avoir récupéré, dans des véhicules venus de Côte d’Ivoire, grenades lacrymogènes et valises de cash. Enfin, les mutineries qui éclatent chaque fois que sa situation politique se détériore, comme en janvier dernier, quand son poste de président de l’Assemblée nationale était, dit-on, menacé. Ce ne sont plus des zones d’ombre, c’est le triangle des Bermudes !
À quoi était censé servir cet arsenal soigneusement stocké ?
Guillaume Soro n’a toujours pas été confronté à ce que tout citoyen ivoirien « normal » connaîtrait dans une telle situation : une instruction équitable allant jusqu’à son terme, la recherche de la vérité et, partant, une décision de justice. Or il passe chaque fois entre les gouttes. À l’heure où nous écrivions ces lignes, par exemple, son directeur du protocole n’avait toujours pas été arrêté. Des atermoiements que l’opinion publique ne comprend plus et que la majorité des partis politiques dénoncent. Les armes cachées dans sa villa, dont il faut rappeler qu’elles ont permis aux mutins de mai d’avoir raison du gouvernement, étaient entreposées là depuis la crise postélectorale ? Soit. Mais alors pourquoi ne pas les avoir restituées à l’armée ivoirienne ? Et à quoi était censé servir cet arsenal soigneusement stocké ?
La vérité, justement, quelques initiés la connaissent : Soro n’a pas digéré de ne pas avoir été adoubé pour la succession d’Alassane Ouattara en 2020. Il prétend devant ses intimes, peut-être dans l’espoir de renverser la tendance, que cela lui avait pourtant été promis. Pis, il se sent humilié par le fait d’avoir été rétrogradé dans la hiérarchie de l’État, passant du rang de numéro deux, et de dauphin constitutionnel, à celui de numéro quatre. C’est donc peut-être un bras de fer qu’il a engagé. Les déclarations de ses proches, qui disent tout haut ce que lui pense tout bas, le laissent en tout cas à penser.
S’il veut prétendre aux plus hautes fonctions de l’État, ce qui est évidemment légitime, le temps des armes, lui, est révolu
« C’est aux armes que Guillaume Soro doit sa place. Il devra s’inquiéter si un jour il ne les a plus avec lui. » La phrase est d’une personnalité politique qui le connaît bien : Laurent Gbagbo. Elle est consignée dans son livre Pour la vérité et la justice, écrit depuis sa cellule de Sheveningen, à La Haye. Peut-être Guillaume Soro l’a-t-il lue et en est lui-même persuadé… Il doit pourtant savoir que, s’il veut prétendre aux plus hautes fonctions de l’État, ce qui est évidemment légitime, le temps des armes, lui, est révolu.
Celui de la politique politicienne, des petits calculs, des combines entre « grands quelqu’un » et de l’impunité permanente également. Les Ivoiriens attendent de leurs dirigeants, et a fortiori de la nouvelle génération que Soro entend incarner, une autre manière d’exercer leurs responsabilités ou de conquérir le pouvoir, fondée sur une vision élaborée et moderne, un projet de société rassembleur, la bonne gouvernance et la culture des résultats. S’il veut les rallier à lui, ce sera par la persuasion, pas par la coercition ou la menace.
URGENT/ La justice française désavoue Soro
Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte de Guillaume Soro contre Michel Gbagbo pour « dénonciations calomnieuses », selon une source judiciaire bien informée. Le 20 décembre 2015, le président du Parlement ivoirien avait saisi la justice française après l’accélération de la procédure le visant. Un mandat d’amener avait été émis le 7 décembre 2015 par la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris, dans le cadre de l’affaire qui l’oppose à Michel Gbagbo. Détenu à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 sous la surveillance de membres de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, le fils du président Laurent Gbagbo avait porté plainte en juin 2012 contre dix anciens comzones et Guillaume Soro pour « traitements inhumains et dégradants ». Le 13 janvier 2016, le procureur parisien a donc signifié une fin de non recevoir à Guillaume Soro en classant sa plainte sans suite au motif que « l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée ». Comme quoi « Qui trop embrasse mal étreint » !!!
Info: Alain Toussain
Guillaume Soro a reçu l’Ambassadeur de France à Abidjan
Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Kigbafori Soro a reçu, mardi, l’Ambassadeur de la France à Abidjan, Georges Serre avec qui, il a parlé de « coopération excellente » entre les institutions françaises et ivoiriennes .
« On a parlé de l’avenir, vous savez, il y a une session parlementaire qui se termine vendredi. Le Président (Guillaume Soro) d’ailleurs fera un discours de clôture comme c’est d’usage », a expliqué le diplomate français à l’issue de la rencontre.
» On a parlé aussi de coopération parlementaire puisque le Président Soro était en mission en France. Il a rencontré à la fois son homologue mais aussi le Président du Senat pour des échanges en matière de constitutionnalité par exemple. On sait qu’il y aura bientôt des réformes constitutionnelles en Côte d’Ivoire, c’est normal qu’il y ait des échanges de ce type là qui se fassent », a poursuivi Georges Serre.
S’agissant de l’affaire de la juge française Sabine Khéris, il a indiqué que les diplomates ne font pas de commentaires sur les affaires judiciaires. « Les diplomates ne font pas de commentaire sur les affaires judiciaires, c’est une règle qui est immuable », a-t-il soutenu.
» Le président Soro est rentré donc nous avons parlé de coopération excellente entre les institutions françaises et les institutions de la Côte d’Ivoire », a conclu l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire qui a été reçu à sa demande.
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) a apporté, mardi, à l’issue d’une réunion de Bureau politique, son ‘’soutien’’ au Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, suite à ses récentes démêlées avec la justice française.
‘’Le Bureau Politique a analysé les manœuvres politico judiciaires à l’encontre du Président de l’Assemblée Nationale, M. Soro Kigbafori Guillaume, notamment le récent mandat d’amener délivré par la justice française, au mépris des règles internationales en la matière », a dénoncé le RDR.
Par conséquent, le parti a apporté ‘’son soutien » à Soro Guillaume et ‘’félicité » le Président de la République, Alassane Ouattara pour le traitement ‘’diligent » de ce dossier.
Avec Africatime