Après la sortie surmédiatisée du «superflic», le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, le 12 juin dernier, sur les antennes de la RTI, annonçant un coup d’Etat déjoué avec des preuves filmées à l’appui, beaucoup d’Ivoiriens avaient pris avec des pincettes les aveux qu’on dit avoir été «arrachés» au ministre Lida Kouassi et au Colonel Katé Gnatoa. Deux mois après la sortie télé du ministre de l’intérieur, consécutivement à l’extradition spectaculaire du ministre Lida Kouassi du Togo vers la Côte d’Ivoire, la vérité a fini par éclater au grand jour, et ce depuis la capitale ghanéenne. Où le cerveau de ce qui s’avère une grotesque arnaque (le fameux coup d’Etat déjoué) servie aux Ivoiriens, un certain Chicata ou Tsikata, a été mis aux arrêts il y a quelques jours par les agents du Bureau of national investigation (BNI), l’équivalent de la DST en Côte d’Ivoire. C’est la presse locale qui s’en fait l’écho. Notamment le journal «The Insight» qui en fait sa grande Une : «Arrested / Agent of Ivorian security in BNI hands» (Arrêté/ Un agent de la sûreté ivoirienne entre les mains du BNI).