Le ministre du Plan et du Développement, invité hier du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), a longuement communiqué hier sur la probable dévaluation du franc CFA. Même s’il se veut confiant, il n’a pas écarté la possibilité d’une dévaluation de notre monnaie arrimée à la zone euro qui traverse actuellement une zone de turbulence.
Attendu sur le thème «Quel plan de développement de la Côte d’Ivoire face aux enjeux de la reconstruction et de la relance économique 2011-2015», le ministre du Plan et du Développement, Mabri Toikeusse, a laissé entendre hier à l’hôtel Pullman – Plateau, qu’il ne disposait pas de données lui permettant de satisfaire aux attentes des journalistes. La raison, c’est que le Plan national de développement (PND) 2012-2015 qui résume globalement les préoccupations soulevées est actuellement en élaboration. Le document final qui intègre le DSRP actualisé sera prêt d’ici à la fin de ce mois et sera soumis, selon le ministre, à l’approbation du parlement qui sortira des prochaines législatives. Au demeurant, Mabri Toikeusse a déclaré que le PND 2012-2015, qui a pour but de créer les conditions d’une relance durable de l’économie nationale, porte sur un montant de 2000 milliards de FCFA.
«La dévaluation n’est pas en soi une catastrophe»
Actualité oblige, c’est donc la question de la dévaluation du franc qui a focalisé l’attention tout le long du Matinale du Cicg dirigé par Anne Marie Konan Payne. Pour Mabri Toikeusse, «la dévaluation n’est pas en soi une catastrophe». Elle est un instrument dont les communautés disposent, explique-il, pour la gestion de leur monnaie et qui, prises, à des moments importants, peuvent permettre d’attirer les investissements, donner une plus-value aux exportations et au pays de se relancer. «Si nous nous mettons en tête que la dévaluation est une mauvaise chose, nous aurons des problèmes. Une dévaluation se prépare. Quand ce n’est pas le cas, elle est une catastrophe. Mais comme tous les chocs, la dévaluation se prépare et quand elle est bien préparée, on s’en sort bien et finalement il y a des retombées. Mais si l’euro enregistrait une dévaluation, nous rentrerons en négociation avec les patrons de l’euro pour discuter de notre ancrage et du niveau de la compensation», a prévenu le ministre du Plan et de Développement pour qui la dévaluation de 1993 a eu des retombées positives. «Quelles que soient les options, nous devons nous préparer à faire le maximum pour que les changements nous soient profitables. La meilleure manière de prévenir des chocs comme la dévaluation, c’est de travailler à plus de cohérence, à une meilleure intégration économique, pour valoriser les produits qui sont dans les différents pays», a-t-il tenté de préparer les esprits à une éventuelle dévaluation du franc CFA. Même s’il pense que «la zone franc qui dispose du franc FCFA arrimé à l’euro, se porte bien ».
L’indisponibilité des statistiques
Concernant l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, le ministre a déclaré que le processus est irréversible pour un aboutissement heureux du dossier ivoirien au plus tard au deuxième trimestre de 20121. Les réformes exigées par les bailleurs de fonds dans différents secteurs de l’économie nationale sont en bonne voie et même la question de la dette extérieure due en grande partie à l’AFD ne peut constituer un frein, compte tenu de l’engagement du président français Nicolas Sarkozy à consentir à la Côte d’Ivoire «un contrat de désendettement-développement de deux milliards d’euros». En outre, le membre du gouvernement reconnait qu’il y a un réel manque de statistiques sur la vie socio-«économique du pays ». et pour remédier à cette situation, il dit projeter la mise sur pied d’une nouvelle plateforme qui va permettre aux techniciens de se retrouver de façon mensuelle, sous la houlette de l’INS, et procéder à la mise à niveau des statistiques sur les différents aspects de la vie sociopolitique et économique du pays.
Emmanuel Akani, Le Nouveau Courier
Marie d dit
LA HONTE MABRI ET LA DESTRUCTION DE COTE D’IVOIRE. MABRI ET L’HUMILIATION DU PAYS
Marie d dit
MABRI MET SON PROPRE PAYS AUX ENCHERS AUX ETRANGERS, QUELLE HONTE !
yacouma dit
ko la devaluation du f cfa n’est pas une mauvaise chose loooooool vraiment la vie est dure hein?…la tragedie c’est que l’africain n’a pas conscience de sa capacite octroyee gratuitement par le tres Haut de se representer par rapport a sa pensee.Toute solution tant infernale qu’elle puisse etre des qu’elle est presentee par des occidentaux trouvera toujours un africain idiot pour accepter cela…..La colonisation fut un mal neccessaire….. : l Senghor…. demain une taxe sera imposee aux africains: l’impot sur le droit de vie …un africain barder de diplome trouvera cela sublime!!!!…….la malediction de l’africain vient du faite qu’il ne craint pas Dieu mais il trouve que le blanc est la representation directe de Dieu sur terre et que ces decisions pesent plus lourds que les evangiles du Christ… sinon les guerres fratricides en afrique provoquees par les occidentaux n’auraient pas eu lieu: Rwanda,l’Algerie etc
Pianki dit
The cost of goods will increase by what ever the devaluation is. You will have 35% less buying power. How manyn Africans must suffer for one French to live in grandeur. Why continue to be sujugated by this demonic CFA Pact. No former Franco-Phone country will ever prosper. These whites are having thier cake with these countries and it is a dam shame. Kick them away if not you will forever be a slave.