La victoire de Yasmina Ouégnin à Cocody est un signal négatif pour l’ensemble des confréries politiques ivoiriennes, toutes réfractaires à toute idée de renouvellement du personnel politique et à la démocratie interne, toutes esclaves de leur adoration des «hommes providentiels», de leaders tenus pour des «fétiches» qu’il faudrait ADOrer.
Le PDCI-RDR sait plus que jamais qu’il est tout aussi mythologique que les licornes ou les minotaures : il n’existe pas en dehors des conclaves de dignitaires repus et déconnectés. Le FPI tendance Affi est (presque) fini. Il n’était soutenu que par des barons locaux et des jeunes ambitieux qui espéraient se faire élire. Or désormais l’on sait que son efficacité en tant que machine électorale est presque nulle.
Le FPI tendance Sangaré est un grand corps malade, dont la seule stratégie est d’attendre passivement une révolution à la burkinabé ou un nouveau papa Roméo.
Dans ce contexte pré 2020, l’avenir politique est ouvert et toutes les recompositions sont possibles.
Théophile Kouamouo, Journaliste