(AFP) – Une dizaine de combattants islamistes ont été tués le 1er octobre au nord de Tombouctou lors de combats dans lesquels ont été engagés les forces spéciales françaises, a indiqué jeudi le ministère français de la Défense.
L’accrochage, qui a duré plusieurs heures et a impliqué un hélicoptère et
des troupes au sol, a conduit à la « neutralisation d’une dizaine de combattants » qui
cherchaient à fuir à bord d’un pick-up après avoir été repérés, dans la région de Douaya, a
déclaré à la presse le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des forces armées
françaises.
Un « groupement tactique » de Serval, l’opération militaire française au Mali,
patrouillait le matin dans la région lorsqu’il a été informé de la présence de « groupes
terroristes » sur le marché de Douaya, près de Bamako (700 km au nord-est de Bamako).
Un hélicoptère a été envoyé sur place, ce qui provoqué « la fuite de
plusieurs pick-up ».
L’un d’entre eux a fini par être repéré en milieu de journée. « Très
rapidement, il nous est apparu (…) que le pick-up contenait des éléments armés et de toute
évidence, appartenant à un groupe armé terroriste », a expliqué le colonel Jaron.
Après des tirs de sommation de l’hélicoptère pour tenter d’arrêter le
véhicule, les combattants sont descendus du pick-up et ont ouvert le feu sur l’hélicoptère,
a-t-il relaté.
« Tous se sont battus jusqu’à la fin, sans, à aucun moment, faire signe ou
tenter de se rendre », a expliqué le colonel, laissant entendre de la sorte que les
combattants ont été tués.