Avec le développement de la présence chinoise en Afrique, il est urgent pour la France et l’Europe plus généralement, de s’intéresser au continent africain. C’est avec cette idée que Bercy et le MEDEF, ont organisé un forum à l’occasion de la semaine africaine à Paris. Peu de temps auparavant, Richard Attias avait été chargé de l’organisation du XVème sommet pour la Francophonie, par Mackyu Sall. Aujourd’hui ils plaident pour un renforcement du multilatéralisme dans la zone et une gouvernance renouvelée laissant plus de libertés aux initiatives privées.
L’Afrique, le nouvel eldorado de la croissance mondiale
Que ce soit dans l’étude de Mc Kinsley ou de l’Institut Montaigne, les experts prédisent le décollage économique de l’Afrique dans les prochaines décennies. Dans sa dernière note sur la question, le think-tank français préconise notamment de renforcer les fonds de private equity afin d’encourager de nouvelles alliances entre les deux rives de la Méditerranée.
Dans une tribune d’Atlantico, Richard Attias évoque également l’eldorado du « made in Africa ». D’après lui, les entreprises européennes ont intérêt à se développer dans cet espace où une classe moyenne émerge cahin-caha. Cela étant, il reste « des défis à relever notamment en matière de lutte contre la pauvreté et de bonne gouvernance », affirme le leader franco-marocain.
Richard Attias, un homme d’action
Lors de ses précédentes missions, le discret conseiller a toujours favorisé la réussite collective et l’engagement des acteurs associés au projet. Son passage à Publicis lui a donné ces compétences de manager, qu’il met à présent à disposition des chefs d’Etat (Macky Sall, Ali Bongo…), pour les aider à mettre en œuvre leur stratégie de relations internationales.
Le scientifique de formation n’a pas toujours eu l’ambition d’œuvrer dans les affaires publiques, c’est ce qu’il confie notamment aux journalistes de l’Opinion. Dans un autre article on peut y lire plus clairement ses nouvelles intentions, Richard Attias veut répondre à l’impatience du monde.
Pour y parvenir, il s’évertue à réunir les investisseurs pour leur présenter les projets de demain, il expliquait ainsi dans les colonnes d’un quotidien suisse : «il va falloir que le secteur public et le secteur privé s’y mettent ». En permettant à l’épargne privée d’investir dans des pays juridiquement stable, le développement africain pourrait bien changer de dimension, tout simplement en bénéficiant à son tour de l’effet levier de la finance.
By: Cecilia Fabrou