ABIDJAN – Le gouvernement ivoirien affirme avoir déjoué un complot, attribué aux partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, et qui visait à remplacer le gouvernement du chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, par un Conseil militaire de transition. Dans une entrevue à la Télévision Publique (RTI) diffusées mardi, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a accusé quelques officiers pro-Gbagbo et autorités politiques de l’ancien, en exil dans la région, d’être derrière ce complot.
Au début de l’année, “nous avons eu des indications suffisamment précises qu’un groupe d’officiers exilés à Accra, au Ghana, préparait une opération militaire
en Côte d’Ivoire, dans le but de destabiliser le pays”, a déclaré le ministre.
La Télévision Ivoirienne a diffusé un vídeo montrant un groupe d’hommes vêtus d’uniforme, dans lequel le porte-parole proclame la dissolution des institutions et
la création d’Un “Conseil pour la souveraineté nationale”.
“Ce vídeo est authentique”, a assuré Bakayoko, selon lequel le porte-parole de ces militaires, le colonel Katé Gnatoa, avait été capturé avec beaucoup de
ses compagnons.
Le ministre a accusé plusieurs personnalités pro-Gbagbo, anciens ministres et conseillers, d’être liés à ce projet de coup, desquels l’ex-ministre de la Défense,
Moïse Lida Kouassi, arrêté la semaine dernière au Togo.
La Côte d’Ivoire était plongée de décembre 2011à Avril 2011, dans une crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite aux présidentielles de
Novembre 2010 face à Alassane Ouattara. La crise a causé environt 3.000 morts.
L’ancien président est actuellement detenu à la Haye par le Tribunal Pénal International (TPI), qui l’qaccuse d’être “co-auteur indirectt” des crimes contre
l’humanité ses évènements.