Si la Corée du Nord avait été la France, Kim Jong-un, son fringant leader, aurait pu déclarer « entre Ri Sol Ju et moi, c’est du sérieux ». Mais c’est la Corée du Nord, et, après une première apparition mystérieuse de la jeune Ri Sol Ju au côté du « Cher leader » le 6 juillet, il a fallu attendre deux semaines pour que la télévision de Pyong Yang annonce enfin son mariage avec cette brillante chanteuse populaire.
Pendant ces deux semaines de suspense, Kim, troisième dirigeant de la dynastie communiste nord-coréenne, a eu le temps de limoger son ministre de la Défense et de purger l’état major de l’armée, une séquence sur laquelle les Pyongyangologues n’ont pas fini de se diviser.
Mais l’info la plus importante en Corée du Nord n’était pas là : elle était dans la rubrique people, avec le mariage entre le jeune dirigeant de la dernière vraie dictature stalinienne sur terre, et la jeune chanteuse que chacun avait pu admirer lors du spectacle télévisé du nouvel an 2011.
La rubrique people nord-coréenne étant suivie de près en Corée du Sud, les spéculations allaient bon train depuis le concert du 6 juillet au cours duquel, pour la première fois, une jeune femme est apparue au côté de Kim Jong-un.
Une chanteuse peut en cacher une autre
La presse de Séoul a cru identifier Hyon Song-wol, une autre chanteuse. Sans doute pour dénigrer la patrie du socialisme nord-coréen, la presse de Séoul affirmait que la liaison entre Kim Jong-un et la chanteuse remontait au retour du jeune homme de ses études en Suisse, mais que son père, Kim Jong-il, ne l’avait pas approuvée.
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