Au Turkménistan, rien ne compte plus que l’image du tout puissant président : Gourbangouly Berdymoukhamedov. Preuve en est avec tout le dispositif mis en place après la chute du leader, lors d’une course équestre à laquelle il participait. La liberté d’expression ne semble pas être une priorité pour ce chef aux allures de despote.
Gourbangouly Berdymoukhamedov porte plusieurs casquettes : il est à la fois président, chef du gouvernement, général de l’armée et leader de l’unique parti politique du Turkménistan. Au milieu de toutes ces fonctions, il garde tout de même un peu de place pour sa passion : l’équitation. Et c’est pour faire vivre cette passion qu’il participait en début de semaine à une course hippique affublée d’une dotation de 8,4 millions d’euros.
Dans la dernière ligne droite, alors qu’il possède une bonne avance sur ses concurrents, le cheval du président, Berkarar (Le Puissant) s’effondre, et le cavalier avec. Quelques secondes plus tard, une nuée d’agents de sécurité se précipite vers M.Berdymoukhamedov resté inerte. Un silence de plomb s’installe alors dans les gradins. C’est uniquement quand le blessé est transporté en ambulance à l’hôpital que la foule brise la glace à grand renfort d’applaudissements.
Toute cette histoire est disponible dans une vidéo mise en ligne le 29 avril. Cependant, dans le pays, seuls les personnes ayant assisté à la course sont au courant de la mésaventure présidentielle. Tous les médias officiels, contrôlés par le pouvoir, ont passé l’affaire sous silence. Comme si cacher l’affaire à leur concitoyens n’était pas suffisant, les services de sécurité ont fait tout ce qui était en leurs moyens pour empêcher que l’information ne fuite au delà des frontières du Turkménistan ou encore pire, sur Internet. Pour ce faire, Les portables, tablettes et caméras des passagers quittant le Turkménistan à l’aéroport d’Achgabad ont été (…) Lire la suite sur Gentside.com