Ce Mardi soir, La Juventus de Pogba affrontera Manchester City de Yaya Touré dans le cadre de la Ligue des Champions. Pour la presse sportive, ce sera le match de Pogba contre Touré pour qui contrôlera le milieu de terrain. Dans leurs analyses, les journalistes comparent, sur le même pied d’égalité, les deux vedettes.
Mais cette comparaison irrite Manuel Pellegrini
« Je ne pense pas que ce soit juste de comparer un jeune joueur qui vient juste de commencer à Yaya Touré qui fait une grande carrière. Pogba est jeune et a donc la chance de pouvoir progresser. C’est pourquoi il est important d’acheter des jeunes joueurs car ils ont plus de chances de s’améliorer », a-t-il affirmé.
Quant à Yaya Touré qui montre de belles choses, en ce début de saison, son entraîneur se dit très satisfait « On voit le même joueur que lors de ma première saison ici, lorsqu’on a gagné la Premier League » Selon le technicien chilien.
Candidature de Ouattara/ Le GRAPA-PDCI note que la Constitution est violée
Décision du Conseil Constitutionnel
rendant Monsieur Alassane OUATTARA éligible
Déclaration du Groupe de Réflexions et d’Appui au Programme d’Actions du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (GRAPA-PDCI)
Le 9 septembre 2015, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision portant sur la liste des candidats éligibles au scrutin présidentiel de 2015. Cette décision a suscité la colère de bon nombre d’ivoiriens, qui estimant que la Constitution a été violée, occupent depuis les rues des différentes villes sur l’ensemble du territoire national.
GRAPA-PDCI fait les observations et lance l’appel qui suit.
L’Etat normal
La vocation d’un Système est de fonctionner de façon normale. Et NORMALE signifie « conforme à une norme, à une référence, exempte de toute pathologie ». Or pour les Etats, la norme du système politique est la Constitution, c’est pourquoi elle est dite « loi fondamentale ».
Dès lors toute autre situation dans laquelle le système politique se trouve régi, totalement ou partiellement, par autres choses que la Norme, est anormale, c’est-à-dire pathologique. L’Etat qui ne fonctionne pas selon sa constitution est un Etat malade, tout comme l’Etat malade, amoindri dans ses capacités, ne peut fonctionner de façon normale ! L’urgence absolue en pareille situation est de guérir de cette maladie, qui pour les Etats, s’appelle « crise ».
C’est cette urgence qui a commandé l’ensemble de la démarche politique qui dès 2002, suite à l’agression de la République par l’armée rebelle conduite par M. Guillaume Kigbafori SORO, avait pour objectif de sortir la Côte d’Ivoire de la crise ainsi créée. Il eut dans ce cadre des « arrangements » militaires et politiques, qui en situation Normale, n’auraient pas existé.
L’accord de Pretoria est l’un de ces « arrangements » que l’impératif de la sortie de crise a rendu nécessaire. Cet accord qui repose sur l’Article 48, lequel article atteste la situation de crise, est une « anormalité », une exception, qui vise uniquement la sortie de crise.
La crise une fois jugulée, l’accord devient caduque de fait, tout comme la médication prend fin une fois le patient déclaré guéri !
Mieux encore, les actes d’une situation anormale ne peuvent êtres susceptibles d’une récupération jurisprudentielle dans une autre situation qui elle est parfaitement normale. La jurisprudence relie deux environnements semblables dans leur nature. En l’espèce, pour l’élection de 2015 (situation normale), la jurisprudence ne peut provenir que du scrutin de 2000 (situation normale) et non point de celui de 2010 (situation anormale).
De la rééligibilité
Me Koné MAMAADOU dit avoir statué, pour le candidat Alassane OUATTARA, sur les conditions de rééligibilité. De telles conditions sont hypothétiques et inconnues de la Constitution ivoirienne. La République repose sur les principes de liberté et d’égalité des citoyens devant la loi. Cette égalité signifie que pour un même acte, tous les citoyens sont régis par une même loi. Or Me Koné MAMAADOU affirme dans sa décision, que tous les autres candidats sont soumis aux conditions d’éligibilité conformément aux exigences de l’article 35, à l’exception de Monsieur Alassane OUATTARA, qui lui est soumis à d’hypothétiques conditions de rééligibilité ! Ceci est contraire au principe d’égalité des citoyens devant la loi.
On observe d’ailleurs que c’est à dessein que le constitutionnaliste met à chaque échéance électorale, tous les postulants candidats sur le même pied d’égalité, sans considération de leur antériorité respective. En effet, les conditions d’éligibilité énoncées à l’article 35, sont pour certaines dynamiques, c’est-à-dire susceptibles d’évoluer dans le temps, cette évolution pouvant être à charge ou à décharge pour le postulant. Ainsi, un postulant inéligible parce n’ayant pas 40 ans, est susceptible de devenir éligible cinq ans plus tard. De même un candidat, aujourd’hui éligible, peut ne plus l’être dans cinq ans, du fait de la survenue d’une incompatibilité liée à la limite d’âge, à son état de santé, à sa probité morale ou à toutes preuves nouvelles.
Monsieur Alassane OUATTARA devra donc satisfaire, à l’identique des autres candidats, aux seules conditions d’éligibilité, autant de fois qu’il sera candidat.
De la décision anti constitutionnelle du Conseil Constitutionnel
Le GRAPA-PDCI fait observer que le Conseil est dit « Constitutionnel », c’est-à-dire le conseil dont les décisions sont en « accord » avec la Constitution. Il s’agit donc ici de vérifier si la décision rendant Monsieur Alassane OUATTARA éligible est en accord avec la Constitution du peuple de Côte d’Ivoire.
Or la décision rendue publique repose sur des considérations extérieures à la Constitution. Sans préjuger de la pertinence de ces considérations, le fait est qu’elles ne sont pas des articles de la Constitution. Le Conseil Constitutionnel s’est donc à l’évidence trompé de « matière » !
Le GRAPA-PDCI fait observer que le Conseil Constitutionnel par cette décision et la démonstration alambiquée qui la soutient, a voulu conférer l’éligibilité à Monsieur Alassane OUATTARA, au lieu de la constater simplement sur la base des actes présentés par le postulant. L’éligibilité est une capacité intrinsèque, elle ne saurait être ni conférée, ni induite, ni dérivée d’une cause extérieure à l’individu.
Au demeurant, le peuple de Côte d’Ivoire enjoint « son » Conseil Constitutionnel, de poser à chaque postulant candidat au scrutin présidentiel les questions précises suivantes :
- Quel est votre âge ? Le postulant devant avoir entre 40 et 75 ans pour être éligible.
2. Quelle est votre nationalité ? Le postulant devant être de nationalité ivoirienne.
3. Etes-vous devenus ivoirien par adoption, mariage ou naturalisation ? Le postulant devant être ivoirien d’origine, ce qui exclut les cas d’acquisition de la nationalité, par adoption, mariage ou naturalisation.
4. Votre père et votre mère sont-ils de nationalité ivoirienne ? Que les deux, ou un des géniteurs du postulant ne soit pas un national ivoirien, exclu le postulant.
5. Votre père et votre mère sont-ils devenus ivoiriens par adoption, mariage ou naturalisation ? une réponse affirmative ici, exclu le postulant.
6. Aviez-vous eu une nationalité autre que la nationalité ivoirienne ? Si oui, le postulant est exclu.
7. Sans être dans l’un des cas de dérogation prévue, aviez-vous résidé en Côte d’Ivoire, de façon continue durant les cinq années précédentes et totalisez-vous dix années de présence effective ? Si non, le postulant est exclu.
8. Etes-vous d’une bonne moralité et d’une grande probité ? Si non, le postulant est exclu.
9. Etes-vous capables de justifier votre patrimoine ? Si non, le postulant est exclu.
10. Justifiez-vous d’un état de bien-être complet physique et mental ? Si non, le postulant est exclu.
Voilà pour l’essentiel, en quoi consiste le travail dévolu au Conseil Constitutionnel, quand il se prononce sur l’éligibilité des postulants candidats au scrutin présidentiel.
Le Conseil Constitutionnel, dans sa décision du 9 septembre 2015, sur le cas Alassane OUATTARA, s’est adonné à des explications aussi profuses que confuses, sans rendre compte des réponses aux questions précises que la Constitution l’enjoint expressément de poser au postulant. Le Conseil Constitutionnel a ainsi raconté sa vie au lieu de faire son travail !
Il s’ensuit que la décision du Conseil Constitutionnel du 9 septembre 2015, sur le cas Alassane OUATTARA, est inconforme en tout point, à la lettre et à l’esprit de la Constitution du peuple de Côte d’Ivoire et qu’il y a lieu de la qualifier d’anticonstitutionnelle.
De la légitimité du recours du détenteur suprême de la souveraineté : le peuple !
En démocratie, nul n’est plus souverain que le peuple ! Le Conseil Constitutionnel n’est pas plus souverain que le peuple ! Aussi, le refus du peuple de Côte d’Ivoire d’accepter cette décision scandaleuse est-elle pleinement légitime. Les hauts fonctionnaires, siégeant au Conseil Constitutionnel, viennent ainsi de se rendre coupables de haute trahison et de flagrant délit de violation de l’article 26 qui stipule que « tout Ivoirien investi d’un mandat public ou chargé d’un emploi public ou d’une mission de service a le devoir de l’accomplir; avec conscience, loyauté et probité ».
Appel du GRAPA-PDCI
Le GRAPA-PDCI note avec le plus grand dégoût que la Constitution est violée par ses propres gardiens ! Il partage en entier la colère légitime du peuple de Côte d’Ivoire, propriétaire de « sa » Constitution.
Le GRAPA-PDCI en appelle à l’humanité des femmes et des hommes du gouvernement de la République, pour surseoir le processus électoral en cours, déjà frappé de tant d’irrégularités et dont la fin s’annonce de toute évidence chaotique, pour régler définitivement le « mal » pernicieux qui ronge notre société : les dispositions constitutionnelles d’éligibilité aux différents scrutins ! Qu’ils comprennent bien qu’à l’autorité est pendante la responsabilité, qu’ils seront comptables, à titre collectif comme individuel, devant Dieu, devant le peuple de Côte d’Ivoire, devant l’histoire, du sang humain qui sera versé.
Le GRAPA-PDCI en appelle à la communauté internationale, Son Excellence Monsieur le Président François HOLLANDE, Son Excellence Monsieur le Président Barack OBAMA, Son Excellence Monsieur, le Premier Ministre David CAMERON, son Excellence Monsieur le président Jacob ZUMA, Madame la Chancelière Angela MERKEL, Monsieur le Secrétaire Général Ban Ki MOON, sur le fait que le peuple de Côte d’Ivoire est en danger de mort. Des projets d’épuration ethnique pure et simple sont susceptibles de voir le jour, si le processus électoral actuel, vicié jusqu’aux os, arrivait à son terme. Une partie au moins du peuple de Côte d’Ivoire n’acceptera pas une victoire de Monsieur Alassane OUATTARA, pour la simple raison qu’au regard de la Constitution ivoirienne en vigueur, il n’est pas éligible. La Côte d’Ivoire a fait le choix d’appartenir au monde libre et a été depuis cinquante ans un relai dans notre sous-région, des valeurs communes qui sont celles des sociétés ouvertes : la liberté, la propriété, la libre circulation des personnes et des biens. Aucune nation, en Afrique de l’ouest, n’a accueilli et intégré des populations étrangères comme la Côte d’Ivoire, aucune. Elle peut encore jouer un rôle, une fois l’Etat de droit implanté, pour contribuer à juguler la pression migratoire qui pèse de plus en plus sur l’Europe et l’Amérique.
Aux fiers ivoiriens, peuple affable de Côte d’Ivoire, le GRAPA-PDCI te rend hommage ! Si nous avons dans la paix, ramené la liberté, notre devoir est d’être un modèle de l’espérance promise à l’humanité ! Combattons donc sans relâchement pour notre Constitution, mais combattons sans haine et sans perdre de vue les valeurs qui font que nous sommes un peuple si spécial : la fraternité, l’hospitalité, le respect sacré de la vie humaine, l’attachement à la paix par le dialogue.
Pour GRAPA-PDCI
Le Président Exécutif
Tebily Roger LOUE
Samba David arrêté à Abidjan
Le camarade Samba David , membre du présidium de la CNC (Coalition Nationale pour le Changement) , vient d’etre arreté par des hommes en armes , à son domicile, cet après-midi…
Service Communication CNC
Côte d’Ivoire: La Révolution Permanente met en Alerte maximale toutes les Forces Combattantes
La Révolution Permanente prend acte de la décision hors-la-loi du chef rebelle membre du MPCI (rebaptisé FRCI par Alassane Dramane Ouattara en 2011) Koné Mamadou, se disant président du Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire, qui déclare éligible à l’impossible l’élection présidentielle ivoirienne de 2015, un certain Alassane Ouattara, sur la base d’arguments farfelus qui n’engagent pas les Ivoiriens.
Elle prend acte des mouvements de protestation enclenchés par la Population ivoirienne qui refuse que le sieur Alassane Ouattara érige en mode de vie, la violation des lois ivoiriennes, le faux et l’usage de faux afin d’assouvir ses desseins politiques illégitimes.
La Révolution Permanente note avec une colère qui ne sera pas longtemps contenue, le zèle dont font preuve certains éléments inconscients des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI), sur certains civils manifestants ; ce qui a déjà causé des blessures graves à Bonoua, Divo, Yopougon, etc.
La Révolution Permanente met par conséquent, en garde, tous les frères d’arme impliqués dans la mission d’encadrer les manifestations pacifiques en cours, contre toute dérive qui induirait l’usage de moyens létaux contre l’un quelconque des civils exprimant, en ce moment même et sur les jours à venir, leur liberté d’opinion politique en faisant usage de leur droit constitutionnel à protester contre toute décision ou pratique digne du grand banditisme qui viole la Constitution ivoirienne et tout autre liberté garantie par ce texte fondamental.
La Révolution Permanente met dès cet instant, en Alerte maximale, toutes les Forces Combattantes de la Révolution Permanente et toutes les unités dormantes au sein des FDS, afin de se préparer à protéger les civils contre toute agression qui serait perpétrée contre eux sur ordre du hors-la-loi Alassane Ouattara et son administration de faussaires.
Elle prend à témoin toute l’Opinion Africaine et l’Union Africaine (UA) quant la volonté désinvolte d’Alassane Ouattara de vivre en Côte d’Ivoire en dehors de tout cadre légal en ayant recours chaque jour à la violence, au faux, au mensonge et aux meurtres.
La Révolution Permanente déclare que tout ce qu’il adviendra de la Côte d’ivoire dans les heures et jours à venir sera la seule responsabilité d’Alassane Ouattara et de ses complices de la violence et de la violation des lois ivoiriennes.
Fait ce jour même ;
Pour La Révolution Permanente
Hassane Magued
Stive Beko répond à Hermann Aboa
A MON AMI HERMANN ABOA
Tu m’as reproché il n’y a pas longtemps de te répondre en parabole sur mon mur. Comme il me plait de prendre en compte tes reproches, je vais te répondre maintenant nommément.
Dans une publication que tu as faite ce matin et que tu as titrée « Question de bon sens », tu dis en substance ceci :
1- Les appels les plus virulents à la marche contre la dictature de Ouattara viennent de personnes qui vivent en occident aux frais de leurs pays de résidence.
2- Tu penses que tous ceux qui appellent aux marches doivent rentrer au pays pour y participer et qu’il faut laisser le soin à ceux qui vivent au pays de juger de l’opportunité des manifestations.
Cher ami, Je ne vais pas parler de la forme totalement injurieuse de ta publication mais je vais me concentrer sur le fond pour te rappeler certaines choses.
1- L’appel à manifester ne vient pas de la diaspora mais bien de la Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement (CNJC). Il a été par la suite endossé par le Front Populaire Ivoirien et la Coalition Nationale pour le Changement par l’entremise de son porte-parole Jean Jacques Bechio. Hermann dois je te rappeler que ce sont ces gens qui vivent au frais en occident selon toi qui se sont mobilisés lorsque tu as été arrêté et écroué à la Maca. C’est une partie de leur argent qu’ils envoyaient à ta famille pour la soutenir financièrement. Pourquoi n’as-tu pas refusé cet argent estimant qu’il vient de la diaspora ? Pourquoi ne leurs as-tu pas demandé de ne pas manifester tant qu’ils ne sont pas au pays ? Ces gens à qui tu manques de respect aujourd’hui t’ont consacré leur temps et leur argent et tu en es conscient. Saches cher ami que ceux qui vivent en occident ne vivent pas au frais du contribuable. Ce sont des gens qui travaillent, payent des impôts et participent au développement de leur pays de résidence.
2- Tu penses que tous ceux qui appellent à manifester depuis l’étranger doivent rentrer en Côte d’Ivoire pour le faire. Cher ami, peux-tu me citer dans l’histoire un seul pays où la diaspora est rentrée pour manifester ? Quand le RDR montait sa rébellion, tous ses militants étaient-ils à Bouaké ? Penses-tu que toutes ces personnes qui sont descendues dans les rues l’ont fait parce qu’elles ont lu un appel de la diaspora sur Facebook ? Tu crois vraiment qu’elles sont dénuées de bon sens et de discernement pour savoir ce qui est bon pour elles ? Pourquoi alors que tu étais à la Maca, n’as-tu pas exigé que les manifestations se déroulent devant ta cellule ? Mano aujourd’hui nous autres avons nos camarades en prison que tu connais très bien : Zagol, Koua, Dahi, Cisse, etc. Pourquoi refuses tu que ceux-ci bénéficient de ce dont toi tu as jouis hier ? Quelle logique sous-tend ton analyse ? En t’en prenant à ceux qui sortent manifester, tu montres une appréciation douteuse de la loi. Selon toi, appeler les gens à manifester, c’est les envoyer à la mort. Donc tu conçois que nous sommes en dictature ? Pourquoi dans ce cas, tu ne dénonces pas cette dictature et tu déverses tes analyses sur ceux qui sortent dénoncer cela ? Ou as-tu lu qu’on doit tuer des gens qui manifestent ?
3- Hermann, je ne voudrais personnaliser cette discussion mais te rappelles-tu lorsque tu as été passé à tabac par un FRCI dans une discothèque ? Qui sont ceux qui ont relayé les appels ? Tu n’étais pas dans l’exercice de tes fonctions mais entrain de lever le coude dans la jouissance de ta liberté. Cependant, nous avons dénoncé ce qui t’es arrivé sans que cela te déplaise. C’est quoi le problème aujourd’hui?
Tu vois mon ami, moi à titre personnel, je n’ai pas lancé d’appel à descendre dans les rues car j’estime – humblement – que les conditions n’étaient pas réunies mais une fois que les gens sont dans les rues, la moindre des choses, si tu partages la cause qu’ils défendent est de les soutenir et non de les démobiliser.
Le parti de Laurent Gbagbo appelle à des manifestations pacifiques contre la candidature de Ouattara
DECLARATION DU FPI SUITE AUX MANIFESTATIONS DU JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015
La Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement (CNJC) a organisé dans la journée du jeudi 10 septembre 2015 des manifestations à Abidjan et dans différentes localités de la Côte d’Ivoire. Les manifestations, selon les termes de la note transmise aux autorités ivoiriennes, avaient pour but de protester contre la candidature anti constitutionnelle d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle prochaine et de réclamer
des conditions démocratiques pour des élections justes,transparentes, équitables et apaisées .Ces manifestations, qui se voulaient pacifiques, ont été violemment attaquées dans plusieurs localités, par les militants du Rassemblement des Républicains (RDR) dûment identifiés, appuyés par des chasseurs traditionnels appelés « Dozos » et d’anciens rebelles en armes, avec des miliciens de ce parti dont Alassane Ouattara, le chef d’Etat actuel, est le président, au mépris des prescriptions constitutionnelles qui interdisent au chef de l’Etat d’être ou de demeurer chef d’un parti politique
Cette énième attaque des manifestations de l’opposition a causé d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Pour l’heure, le bilan connu se présente globalement comme suit : Des véhicules brûlés ; des habitations incendiées ; Dix (10)
personnes arrêtées ; deux personnes tuées ; une personne portée disparue.
Le Front Populaire Ivoirien (FPI) observe que la violence du régime Ouattara, qu’il ne cesse de dénoncer, vient encore une fois, de causer des dégâts et d’endeuiller des familles du
pays. La propension à la violence est de loin la principale caractéristique du RDR et de son gouvernement. C’est cette propension à la violence de ce parti, dont le chef tient en
mépris la Constitution et les lois du pays, qui a conduit la Côte d’Ivoire dans la guerre et autres désastres dont le pays a aujourd’hui toutes les peines à sortir.
Le FPI rappelle que les manifestations pacifiques sont un droit démocratique, qui devrait s’exercer en toute quiétude dans tout pays, surtout à la veille de l’organisation d’une élection présidentielle. C’est le lieu de faire remarquer que la violence meurtrière que le régime Ouattara a opposée aux manifestants aux mains nues, par les forces armées nationales et leurs militants armés en lieu et place des forces régulières de police,ce
jeudi 10 septembre, n’est qu’un avant-gout de ce qu’Alassane Ouattara et les siens réservent à la population à l’occasion de la parodie d’élection qui est prévue pour le mois d’octobre prochain.
C’est pourquoi le FPI en appelle au peuple souverain de Côte d’Ivoire, à tous les démocrates d’ici et d’ailleurs, à toutes les personnes physiques et morales, éprises de justice, de paix et de démocratie, afin que soit mis fin au cycle de violence meurtrière
entretenu par le régime Ouattara.
Le FPI demande à ses militants, mais également à toute la population ivoirienne, de se mobiliser encore plus, pour la poursuite dans les prochains jours des manifestations
pacifiques, en vue de préserver la Côte d’Ivoire d’un chaos irrémédiable dans lequel Alassane Ouattara et les siens semblent déterminés à la plonger.
Il vaut toujours mieux prévenir que guérir ! Notre devoir de fils et de filles de la Côte d’ivoire , notre pays, nous impose de la préserver du pire, en nous mettant d’accord, par le dialogue et la concertation, sur ce qui peut nous unir. C’est avec l’apport de tous et de chacun que nous y arriverons !
Ivoiriennes, Ivoiriens, Le pays nous appelle ! « Levons nous aujourd’hui pour garantir demain et pour ne pas perdre notre cher pays » .
Koné Boubacar, SG, Porte-parole par intérim